La force de nos propositions !

jeunes-europeensIl y a quelques jours, avec Robert Rochefort (Député Européen) et Martine Moga (2ème de la liste menée par Jean Lassalle), nous avons représenté Forces Aquitaine lors d’un débat avec les Jeunes Européens.

Le thème était la relation Région/Europe.

En effet, même si cela n’est pas une évidence pour le grand public, la région est le niveau de proximité de l’Europe.

Malheureusement, les dirigeants politiques locaux n’utilisent pas forcément au mieux les fonds structurels européens (FEDER, FSE…) et surtout ils ne communiquent pas autour de l’Europe à cette occasion.

Jean Lassalle, qui souhaite faire de la proximité une des caractéristiques de sa gouvernance, saura mettre en valeur ce lien Région / Europe.

Cela passe notamment par une coopération renforcée avec les régions voisines. Nous souhaitons mettre en place de nombreux projets en collaboration avec l’Aragon, la Navarre et l’Euskadi (JO d’hiver 2022, autoroute de la mer pour le fret, représentation commune à Bruxelles, Cluster sur la voiture propre, LGV…).

Ces collaborations renforcées permettront ainsi à l’Aquitaine d’être précurseur en matière de développement durable, de mobilité des jeunes (et pas seulement les étudiants les plus brillants) et de voir grandir son pouvoir d’attractivité.

Au terme de ce débat, les Jeunes Européens ont semblé particulièrement marqués par la qualité et l’importance de nos propositions. Il semble que cela ait été moins le cas pour nos concurrents qui nous ont précédés dans cet exercice.

Une preuve de plus, s’il en était encore besoin, que Jean Lassalle porte des valeurs humaines très fortes mais aussi qu’il est à la tête d’une liste au programme solide, novateur et ambitieux !

Adrien Debever

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Les jeunes socialistes démagos… Un pléonasme ?

le-pouce-vers-le-basLes MJS ne donnent pas une image très moderne des pratiques politiques et utiliser Facebook ne change rien sur le fond. En Aquitaine, pour cette campagne régionale, ils sombrent dans la démagogie crasse et l’humour de comptoir. Référence à leur dernier article sur leur « grenelle des idées » pour Jean Lassalle.

N’arrivant pas à faire parler d’eux à propos de leur programme ou de leurs idées, c’est par la critique gratuite qu’ils accèdent aux entrefilets d’une presse locale pourtant très réceptive à leur tendance politique.

Les jeunes socialistes axent leur argumentaire autour de l’idée que Jean Lassalle est un farfelu descendu des montages. Cette thématique est en fait très proche de celle de leurs aînés, tel  Gilles Savary et son histoire « gauche caviar » d’accès aux salons bordelais pour l’homme au béret.

Tout cela ne vole pas haut. C’est traiter avec beaucoup de mépris et de condescendance les habitants de la ruralité et ceux qui ne sont pas issus de l’élite bourgeoise.

Pas sûr que l’électorat populaire de gauche apprécie beaucoup cette sémantique…

Sur le fond, les MJS manquent de discernement et de connaissances. Des Jeux Olympiques dans les Pyrénéens n’ont rien d’aberrant, la presse espagnole et le Maire de Saragosse sont d’ailleurs très enthousiastes à cette idée. Même chose pour l’Exposition Universelle à Bordeaux : c’est un projet structurant, une formidable opportunité et tout à fait à la portée de la ville. Enfin et surtout, ces projets à long terme ne peuvent occulter les importantes et efficaces mesures d’urgence que la liste Forces Aquitaine propose dans son programme en matière d’emploi, de transport, de gouvernance ou bien encore pour les jeunes.

En réalité, la réaction des jeunes socialistes s’explique par le thème principal de la campagne d’Alain Rousset : tout est basé sur l’autosatisfaction de son bilan à la tête de la Région. Mais à trop regarder en arrière, on oublie de se tourner vers l’avenir.

Par ailleurs, la gestion technocratique qu’ils appliquent avec une vision « courtermiste » (Alain Rousset ne se projette pas au-delà de 2014 puisqu’il a annoncé son dernier mandat) leur a fait perdre la notion d’une Aquitaine ambitieuse, qui fait rêver les Aquitains et les rend fiers de leur région !

Il est bien dommage que des jeunes renient et caricaturent ces idéaux, pourtant propres à leur âge…

Adrien Debever

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Une semaine forte en émotions !

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La semaine dernière fut riche en émotions diverses et elle fut sans doute la première semaine où la campagne régionale s’est installée en haut de l’affiche.

Lundi, Jean Lassalle a présenté sa liste FORCES AQUITAINE en Gironde. A titre personnel, ce fut un moment d’autant plus important que j’ai l’honneur mais aussi la responsabilité de faire partie de cette liste menée par Jean.

Puis mardi et mercredi, ce fut probablement le plus gros événement médiatique de ce début de campagne avec l’annonce de notre porte-bonheur n°13 : Marouane Chamakh.

Avec l’arrivée parmi nous de cet aquitain de naissance et de cœur, joueur emblématique des Girondins et acteur associatif bien connu des quartiers de l’agglomération bordelaise, nous avons changé de dimension :  avec le déferlement de la presse locale et nationale, c’est une prise de conscience par le grand public de l’éminence des élections régionale qui dépasse le cadre partisan et les frontières de la région.

Jeudi, tradition girondine incontournable : la fête des « Bœufs gras » à Bazas. Comme l’année dernière, Jean Lassalle ne pouvait rater ce rendez-vous. Elections obligent, cette année, il n’était pas seul, puisque Alain Rousset et Xavier Darcos avaient également fait le déplacement.

Mais ces deux derniers étaient surtout motivés par leur intronisation et la médaille remise par leur hôte, le Maire de Bazas, qui avait par ailleurs eu la grande inélégance d’oublier Jean Lassalle (clivage droite/gauche quand tu nous tiens !…).

Pas très grave tout cela : Jean Lassalle, lui, préféra manger au milieu de la salle avec le peuple plutôt qu’à la table des notables. Il ouvrit le bal, fit danser les dames, chanta et accompagna les musiciens et passa de table en table, accueilli avec joie et plaisir par les convives.

Pendant ce temps, le « techno » parisien était déjà reparti avec sa cour (avant même le fromage !) et sans avoir salué aucune table tandis que le « techno » de l’Hôtel de Région, lui, fit un peu mieux, saluant au moins les tables les plus proches et feignant l’improvisation d’un chant, heureusement couvert par la voix du chanteur basque !

Dans le domaine de la proximité, les faits parlent donc d’eux-mêmes pour illustrer les comportements des principaux candidats au Conseil Régional.

La fin de semaine apporta la rançon de la gloire. En effet, en une semaine, Jean Lassalle s’est hissé au niveau des deux candidats présentés jusque-là comme étant les principaux.

FORCES AQUITAINE est devenue la liste surprise et donc dangereuse pour certains. Les réactions n’ont pas tardé, mais elles se sont exprimées sur des terrains qui n’embellissent pas la politique !

Ainsi, on nota un changement de ton dans l’hégémonique média local : Sud-Ouest. Très lié financièrement au Conseil Régional et donc à la majorité sortante, ce journal (dont TV7 fait aussi partie) ressemble, dans cette campagne électorale, de plus en plus à un service de communication du Président sortant : des commentaires et des analyses toujours très orientés et, plus grave encore, des comptes-rendus factuels biaisés voire complètement faux.

Un des exemples de la semaine concerne l’article d’hier sur la fête des « Bœufs gras ». Celui-ci raconte que face à Alain Rousset et Xavier Darcos, Jean Lassalle a « rasé les murs avant d’aller s’assoir au fond de la…salle ». Jeu de mot pathétique et mensonge bien indigne du journalisme !

Mais en matière de bassesse, on peut encore faire mieux et il semble que les porte-flingues socialistes ne reculent devant rien. Le Canard Enchainé a, ainsi, relayé une dénonciation calomnieuse (sans, bien sûr, vérifier ses source. Encore du vrai journalisme !) portant sur le financement de billets d’avion. Mensonge qui ne passa pas la nuit puisque furent produites, dès le lendemain, les factures en règle de ces fameux billets d’avion.

Voilà donc les pratiques des personnes qui gouvernent de nos jours, adeptes de l’adage : «calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». De la politique de caniveaux, juste bonne à gonfler les rangs de l’abstention.

Mais, peu nous importe : la liste FORCES AQUITAINE de Jean Lassalle trace sa route avec honnêteté, indépendance et courage. Nous proposons aux Aquitains une autre façon de faire de la politique : plus proche d’eux et pour eux.

Soyez nombreux à relayer notre message dans les jours à venir.

L’Aquitaine ne le sait pas encore mais elle va voter pour nous !

Adrien Debever

Le Modem, une certaine façon de gouverner…

cubQuand on est adhérent au Mouvement Démocrate, on porte profondément en soi des valeurs d’humanisme, de liberté, d’égalité et de justice sociale. Cela se décline dans un programme économique et social que nous avons largement précisé lors du Congrès d’Arras (Télécharger le projet humaniste).

Cependant, très souvent, on nous reproche de ne pas pouvoir donner d’exemple concret de la politique que nous prônons. Il est, en effet, assez difficile de mettre en avant des résultats quand on n’a pas le pouvoir et que l’on est dans l’opposition.

Nous prétendons faire de la politique différemment. Par ce terme un peu présomptueux, nous entendons surtout faire preuve de pragmatisme, ne pas être contraints par des idéologies ou des lobbys, agir dans l’intérêt collectif et ainsi dépasser les vieux clivages politiques.

Au niveau local, nous avons des exemples concrets de cette conception. Pas plus tard que jeudi dernier avec la prise de position d’Alain Cazabonne, chef de file des élus Démocrates à la CUB (Communauté Urbaine de Bordeaux), sur le projet du Grand Stade (voir l’article de Sud Ouest).

Il souhaite, ainsi, réunir le projet de la salle de spectacle ARENA et celui du Grand Stade en un même bâtiment multifonction, situé à Bordeaux-Lac.

Cette proposition est d’ailleurs portée depuis plusieurs semaines par les Jeunes Démocrates de Gironde et je l’avais également évoquée il y a quelques mois, dans un précédent article, en m’appuyant sur l’exemple du projet lillois.

A ce jour, quelle est la situation ? Deux projets distincts menés par la co-gestion de la CUB (qui trouve sans doute là ses limites) :

  • Une salle de spectacle ARENA, à financement privé (donc surfaces commerciales), à Floirac en «territoire socialiste».
  • Un projet de Grand Stade, dont le financement pose problème (la majorité socialiste du CG en refusant de co-financer pousse encore à une solution commerciale!), situé à Bordeaux-Lac en «territoire UMP».

Bref, deux projets qui pourraient ne faire qu’un et qui au lieu de cela entrainent doublons, surcoûts et une multiplication des grandes surfaces commerciales (dont la CUB est déjà championne de France) qui seront de nouvelles attaques contre le commerce de proximité.

Face à cette situation, les seules voix à s’être élevées contre ces aberrations en proposant des solutions intelligentes tout en restant ambitieuses, sont celles du MoDem.

En premier lieu, par Jean Lassalle, candidat à la Présidence du Conseil Régional, qui est le seul candidat majeur à avoir clairement défendu le co-financement public du projet afin d’éviter la sur-abondance de surfaces commerciales.

Puis par Alain Cazabonne, jeudi, en proposant la solution pragmatique d’un projet unique fusionnant les deux en cours. Mais pour cela, il fallait sortir des petits arrangements entre Droite et Gauche sur le territoire de la CUB !

Une gouvernance qui fait passer l’intérêt collectif avant les arrangements partisans, voilà qui est intéressant, y compris pour le futur Conseil Régional qui sera élu en mars prochain…

Adrien Debever
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L’un assèche, l’autre gaspille !

compteurcgLa réforme des collectivités territoriales et de la Taxe Professionnelle n’en finit plus de faire débat ou plutôt d’alimenter le combat entre élus de tous bords.

Si cette réforme reste encore peu compréhensible par le grand public, car technique et peu « glamour », elle n’en demeure pas moins très importante pour le fonctionnement et l’efficacité de la politique locale dans les années à venir.

Après de multiples versions, le volet financier dégage une philosophie assez claire (la partie sur les modes de scrutin et les cantons n’est pas encore arrêtée) :

en effet, avec la suppression de la T.P, le gouvernement procède à une redistribution des produits de la fiscalité locale (taxe d’habitation, taxe foncière sur les propriétés bâties, taxe foncière sur les propriétés non bâties). Les privilégiés sont les blocs communaux (Communauté de communes/Communes), qui obtiennent globalement plus de moyens et cela au détriment des Conseils Généraux (CG) et des Conseils Régionaux (CR), grands perdants de la réforme.

Cela a pour conséquence de réduire le lien et la relative dépendance des communes vis-à-vis des Conseils Généraux, et, à un degré moindre, des Conseils Régionaux, qui jusqu’ici subventionnaient fortement les communes.

Cette volonté et cette stratégie politique sont très discutables, en particulier du point de vue de la solidarité départementale (entre communes riches et pauvres), du poids des régions françaises en Europe, ou bien des projets transversaux à l’échelle d’un département ou d’une région. Sans oublier la pertinence d’une telle réforme actuellement (voir un précédent article).

Par contre, il est vrai que cela limite le risque de mise en place d’un système « clanique » et de baronnies au niveau départemental.

La Gironde est le parfait exemple de ce risque. A la tête du Conseil Général, son Président, Philippe Madrelle, règne en maître absolu depuis 30 ans. Il dirige d’une main de fer sa majorité écrasante grâce à un système de chantage globalisé : subvention contre allégeance politique. C’est un procédé aussi efficace qu’il est anti-démocratique et contraire à l’intérêt général.

Ainsi, depuis quelques semaines, Philippe Madrelle est entré en guerre ouverte avec le Gouvernement et cela avec les moyens du Conseil Général et donc des contribuables girondins. Cet affrontement partisan se fait à grand coup de dépenses de communication dont le dernier épisode est l’installation d’un grand compteur de façade indiquant en temps réel la dette de l’Etat vis-à-vis du Département (voir photo).

Ces comptes d’apothicaire et ces duels de clochers n’intéressent pas la population. Tout cela concerne l’argent public, celui des contribuables. Savoir qui le possède est secondaire, c’est l’efficacité de son utilisation qui est importante.

Philippe Madrelle parle de la misère et de la détresse actuelle des girondins mais sa réponse est une prise en otage de ces mêmes girondins en menaçant de couper tous les investissements du C.G en 2010. Dans le même temps, la collectivité qu’il dirige est incapable de baisser ses dépenses de fonctionnement en période de crise ; elle  fait exploser les dépenses de communication, gaspillant ainsi allégrement les moyens dont elle dispose. Le C.G est sans doute moins miséreux qu’il ne le dit : son faible endettement en est d’ailleurs une preuve.

Vouloir défendre le Département est très louable mais cela ne doit pas virer au conservatisme ni à la protection d’intérêts partisans. Il faut au contraire moderniser cette collectivité. Et le débat de fond doit avoir lieu de façon démocratique au Parlement (Philippe Madrelle est Sénateur) et par les urnes (les Régionales sont dans deux mois…).

Entre un Etat qui va assècher, de fait, les Conseils Généraux et Régionaux, et une majorité socialiste qui gaspille à des fins partisanes, il y a sans doute un juste milieu dans l’intérêt collectif et celui de la démocratie locale…une position plus pragmatique et centriste…

Adrien Debever

Pour vous forger votre opinion vous pouvez également aller voir le site spécialement créé et financé par le C.G 33 ainsi que la position du Président du groupe d’opposition, Yves d’Amécourt.

Appel des bloggeurs démocrates pour la citoyenneté

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Nous, bloggeurs militants, acteurs de la vie de la cité, nous réjouissons que de nouveaux espaces de débats d’opinion et de constructions des choix collectifs fassent évoluer la démocratie.

Néanmoins nous clamons que l’acte démocratique garant de nos libertés, de nos valeurs républicaines, de notre modèle de société et de l’égalité de tous devant les choix qui s’offrent à nous reste LE VOTE !

Ainsi, 2010 sera une année où nous devrons à nouveau nous exprimer pour choisir dans chaque région les projets et les équipes qui auront à répondre aux enjeux de mobilité et de transports, d’éducation et de jeunesse, de formation professionnelle, de logement, d’aménagement durable et de développement économique.

Nous appelons aujourd’hui tous nos concitoyens qui ne l’auraient pas encore fait à s’inscrire sur les listes électorales avant le 31 Décembre 2009, pour être acteurs et décideurs de l’avenir de nos régions les 14 et 21 mars prochains. Agir pour ne pas subir!

S’inscrire sur les listes électorales, c’est simple, ça ne prend pas plus de cinq minutes et ça peut tout changer. Il suffit de se rendre au service élection de votre mairie, de vous munir d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile : http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1367.xhtml

Pour relayer au mieux cet appel nous incitons nos lecteurs à transmettre largement ce billet autour d’eux et à arborer fièrement l’avatar citoyen sur leurs profils sociaux ou leurs blogs.

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Stop à la pensée unique !

Tout le monde (ou presque) a maintenant entendu parler ou  vu le clip des jeunes UMP mettant en scène un certain nombre de ministres du gouvernement.

De ce point de vue, le « buzz » médiatique est réussi. Il s’est construit autour du caractère consternant et pathétique de cette vidéo. Les commentaires ont fusé de toute part, même un ancien ministre de droite comme Luc Ferry a qualifié cela de « dégoulinant de bêtise ».

Je ne m’étendrai donc pas davantage sur cet aspect de la forme qui, à travers son « bling-bling » triomphant, son abécédaire de clichés, ses playbacks ratés et sa chorégraphie de « sous « star académie » », nuit  à l’image et à la crédibilité, déjà bien écornée, de la classe politique.

Je préfère mettre en lumière les multiples messages que porte ce clip. Car, s’il met en scène toutes les diversités et spécificités possibles (de couleur, de handicap, de sexualité ou bien encore de corpulence), c’est pour mieux les fondre dans un ensemble unique : l’UMP.

Ce clip, c’est l’apologie de la pensée unique, le trou noir de toutes les différences dans une fusion générale.

Le mélange des genres y est roi. Le monde associatif est présent avec l’Association Laurette Fugain, la prévention routière, Sœur Emmanuelle, les pièces jaunes, la lutte contre le Sida ; pourquoi celles-ci et pas d’autres ?

Il y a également le monde des médias avec des journaux tels que l’Express et le Nouvel Observateur ; ce sont des journaux plutôt de gauche qui sont ainsi absorbés avec, toujours, cette volonté de contrôler la presse.

La fameuse « identité nationale » est, elle aussi, aspirée par cette pensée unique, puisque l’on croise bonnet phrygien et maillot de l’équipe de France.

Enfin, le plus clair et peut-être le plus grave : les partis politiques sont intégrés dans cet UMP, que ce soit la touche verte de l’écologie, ou le socialisme avec cette militante PS qui change de « peau » pour devenir UMP, suivant ainsi son guide, le traître Besson, comme ultime étape d’un processus de mutation politique.

L’UMP devient, ainsi, l’hyper parti, qui absorbe toute la Société.

Ils veulent changer le monde. Moi aussi … mais sûrement pas pour en faire un monde UMP aussi enrobé de guimauve soit-il !

François Bayrou et le MoDem veulent dépasser le clivage droite/gauche pour offrir une troisième voie. Nicolas Sarkozy veut, lui aussi, dépasser ce clivage droite/gauche mais pour ne créer qu’une seule voie : le parti unique.

Pour ceux qui ont eu la chance d’avoir encore des cours d’Histoire en terminale, cela doit évoquer quelques souvenirs…

Adrien Debever

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Démission !

ex-comite-de-la-4emeEn adhérant au MoDem et pour la première fois à un parti politique, je suis venu apporter mon énergie et mon envie de voir triompher nos valeurs et nos idées.

La volonté affirmée de faire de la politique différemment fut également un élément déclencheur de ma démarche.

C’est pour rester fidèle à ces idéaux, qu’aujourd’hui, je démissionne du comité MoDem de la 4ème circonscription de la Gironde.

Quand on exerce des fonctions et des responsabilités, on doit toujours se demander si l’on est fidèle aux objectifs et au cadre qui nous ont été fixés. Si cela n’est plus le cas et qu’il n’y a pas d’amélioration possible, il faut avoir le courage d’en tirer les conséquences.

Dans ma vie professionnelle comme dans ma vie personnelle, j’ai toujours assumé ces situations.

Il en va donc de même, aujourd’hui, concernant mon rôle de membre du comité de la 4ème circonscription.

Ma démarche s’inscrit également dans un acte collectif, puisque nous sommes 7 sur 9 à démissionner de ce comité.

La fin, de facto, du comité est sans doute un grand gâchis mais c’est aussi la volonté de repartir sur des bases saines pour le bien du MoDem et de ses valeurs, sur la rive droite.

Si nous en sommes arrivés à ce point de non retour, c’est en réaction aux agissements de notre déléguée de circonscription : Anne-Lise Jacquet.

En effet, depuis un an et demi, elle n’a cessé de tenir une ligne politique basée sur des alliances automatiques avec, en particulier les municipales de 2014 en perspective. Cela est contraire à la génétique du MoDem, qui est un parti indépendant, autant vis-à-vis de la gauche que de la droite.

Des alliances sont possibles, comme cela a pu être le cas lors des dernières municipales, mais cela ne peut se faire que sur la base d’accord de programme, publiquement débattu. Il n’y a donc jamais de caractère définitif et perpétuel, sinon le débat sur les programmes serait purement fictif et notre liberté illusoire.

Notre déléguée est donc en opposition avec la ligne de François Bayrou, celle du MoDem de Gironde (qui l’a réaffirmé lors de son Conseil Départemental du 14 septembre dernier) et celle de 80% de son comité de circonscription qu’elle a la charge d’animer.

Car, à ce problème grave de ligne politique, s’ajoute une absence de concertation avec son comité et une animation du MoDem de la rive droite des plus discrètes.

Notre déléguée est élue, comme nous, pour 3 ans et dans la mesure où elle ne tire pas les conséquences de sa situation ultra-minoritaire, c’est à nous d’agir afin de clarifier, aux yeux de la population et des électeurs, la position indépendante du MoDem. Surtout que nous sommes à quelques semaines des élections régionales qui illustreront ce positionnement politique à travers la liste autonome du MoDem.

En politique comme ailleurs, les ambitions individuelles ne sont pas critiquables à condition qu’elles soient au service d’une volonté collective de porter un projet pour le plus grand nombre. C’est là le rôle primordial des partis politiques et ce n’est qu’ainsi que l’on peut espérer changer le monde !…

Adrien Debever

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Crise de confiance

vaccin-h1n1La grippe A (H1N1) est dans toutes les conversations, tout le monde en parle. La question principale est bien sûr : faut-il se faire vacciner ?

Incroyable que cette question fasse débat ! En principe la solution à ce genre de question s’impose d’elle-même.

Alors pourquoi ces réticences à se faire vacciner ? Pourquoi cette crainte, pourquoi cette impression de devoir faire un choix cornélien ?

Car de multiples questions nous assaillent au moment de décider :

La virulence de la grippe A est-elle vraiment importante ? Le vaccin a-t-il été suffisamment testé ? Quelle est la gravité des risques d’effets secondaires après l’injection ? Les lobbies pharmaceutiques ne poussent-ils pas à la consommation ?

Toutes ces questions sont légitimes, mais, en principe, nous devrions avoir des réponses auprès de nos dirigeants politiques et des experts de la santé.

C’est bien là le cœur du problème : les français sont en crise de confiance grave vis-à-vis de ces autorités !

Voir le corps médical aussi partagé sur la question du vaccin ne rassure pas. Mais il y a surtout ce lourd passif en matière de mensonges et de dissimulation des institutions publiques : la trajectoire du nuage de Tchernobyl, les scandales du sang contaminé ou des hormones de croissance, les suites du vaccin contre l’Hépatite B…

A cela s’ajoute le déficit d’image de la classe politique (le fameux « tous pourris »), les manipulations médiatiques quotidiennes, le Président Sarkozy et son gouvernement qui n’inspirent pas davantage la confiance chez les français…

Ce constat est inquiétant, c’est là un disfonctionnement de notre Démocratie qui ne se vérifie d’ailleurs pas uniquement dans le domaine de la santé.

Ainsi, cette perte de confiance générale explique sans doute la grande difficulté à faire accepter la  réforme, pourtant nécessaire, de la société française. Il n’y a plus d’adhésion populaire à un grand projet collectif.

Ce symptôme pourrait avoir des conséquences bien plus graves dans un contexte d’urgence et de danger plus aigus que celui de la grippe A…

Les français doivent se réapproprier le domaine politique en même temps que doit émerger un nouveau personnel politique, habité par une volonté de proximité, d’équité et de véritable transparence vis-à-vis du peuple …

Adrien Debever

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