Sauver notre industrie !

Samedi avait lieu à Paris, au salon de l’automobile, la marche des salariés de FORD-FAI. Cette manifestation avait pour objectif de remettre la pression sur la multinationale américaine afin qu’elle ne se désengage pas de son site girondin sans avoir assuré la pérennisation d’une activité industrielle de substitution.

Le MoDem de la Gironde est depuis plusieurs années impliqué dans ce combat; à deux reprises, Jean Lassalle est venu rencontrer des salariés sur le site de Blanquefort. Samedi dernier,  nous étions donc une nouvelle fois présents à Paris aux cotés des salariés avec la présence de Joan Taris (Conseiller Régional et Conseiller municipal de Blanquefort), de Martine Moga (Conseillère régionale) et de moi même au nom des Jeunes Démocrates de la Gironde. Au niveau national, Les Jeunes Démocrates ont soutenu cette action et nous avons été rejoints sur le salon de l’automobile par les Jeunes Démocrates de Paris.

L’enjeu est considérable car c’est une bonne partie de l’industrie girondine d’aujourd’hui et de demain qui va dépendre du sort réservé au site de Blanquefort : ce sont pas moins de 1 600 emplois directs et 10 000 indirects qui sont ainsi en cause!

A travers cette action, le Mouvement Démocrate montre sa capacité à s’impliquer au plus près du terrain et réaffirme la priorité que représentent la sauvegarde et le retour d’une industrie en France. Message également délivré par François Bayrou il y a dix jours, lors de l’Université de rentrée à Giens (Var).

Enfin, cette implication démontre que la gauche n’a pas le monopole des combats pour sauver les emplois des salariés et des travailleurs de notre pays. C’est un message fort, qui permet de transcender les clivages politiques et aussi d’espérer une plus grande efficacité face à ce défi national.

Adrien Debever

Archaïsme politique !

Le mois dernier, le Conseil Général (CG) de la Gironde a voté son Budget Supplémentaire (BS). Celui-ci a confirmé les choix politiques décidés par la majorité socialiste de Philippe Madrelle lors du vote du Budget Primitif (BP) en mars dernier.

Les deux mesures politiques les plus importantes de cet exercice 2010 pour les girondins sont :.

  • La hausse des taux de fiscalité pour les ménages de +3% (les Conseils Généraux, avec la réforme de la Taxe Professionnelle, ne votent cette année que les taux des 3 taxes ménages : Taxe d’habitation, Taxe sur le foncier bâti et Taxe sur le foncier non bâti).

  • L’instauration d’un moratoire sur les investissements du Conseil Général en 2010. Cela constitue un réel coup de frein pour l’économie girondine et le monde associatif.

Dans le même temps, les chiffres font, eux, ressortir les enseignements suivants sur la santé financière du CG 33 :

  • Un endettement au 31/12/2009 de 378 M€ soit 4,3 ans de capacité de désendettement (si on consacre toute l’épargne brute à cette tache). Dans le contexte de l’année 2009, pic de la crise internationale, ce ratio est très satisfaisant (il y a vigilance vers 10-12 ans et danger vers 15 ans).

  • La fin de la baisse vertigineuse des droits de mutation (l’une des principales ressources pour un Conseil Général). Le BS du mois dernier l’a confirmé avec + 28 M€ prévus en 2010 par rapport à 2009.

  • Une hausse comme tous les ans des dépenses de fonctionnement et en particulier celles à caractère général (hors personnel) qui augmentent entre 2009 et les prévisions 2010 de +7,7 % soit +7,3 M€. Cela confirme l’absence d’un réel plan d’économie efficace des coûts au sein du CG. Mesure pourtant essentielle en période de crise surtout quand tous les girondins sont obligés de faire des efforts.

Alors comment expliquer les choix politiques de la majorité socialiste ?

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« Le match n’est pas fini »

Nouveau président girondin des jeunes MoDem, Adrien Debever est à la fois lucide et combatif.

Comment conserver l’enthousiasme militant quand tout bat de l’aile autour de vous ? C’est la question qui se pose aux jeunes démocrates, même si le Modem se porte mieux en Aquitaine qu’ailleurs. Avec une franchise et une lucidité assez rare dans le milieu politique, Adrien Debever, 31 ans, successeur d’Aymeric Bersihand à la présidence des jeunes du parti centriste girondin, reconnaît que l’objectif de son parti (faire exploser la bipolarisation de la vie politique française) s’est soldé par un échec. Lui qui n’a jamais été membre de l’UDF et a adhéré au Modem entre les deux tours de la présidentielle « parce que je n’avais jamais trouvé chaussure à mon pied », reconnaît que son parti « flotte entre les deux grandes composantes de la politique, comme cela a toujours été ».

Magali Fronzes, 28 ans, secrétaire adjointe des jeunes, elle aussi engagée sur la liste Force Aquitaine des régionales, estime avec lui « qu’il faudra du temps pour proposer une autre alternative que la gauche et la droite ».

Pour autant, tous deux considèrent que « le match n’est pas fini ». Les cantonales leur donnent une occasion de militer à nouveau : « L’absentéisme massif, notamment chez les jeunes, c’est terrible, et nous devons nous efforcer de le combattre avant tout, même avec nos homologues de l’UMP et du PS s’ils souhaitent s’associer à notre lutte », dit Adrien Debever.

Mais c’est d’abord leur spécificité que les Jeunes démocrates veulent mettre en avant. Ils entendent « tourner la page de la société de l’argent, du règne du court terme et des inégalités croissantes », valeurs qu’ils partagent avec la gauche au moment où François Bayrou aurait des velléités de se rapprocher de la majorité actuelle. Pas facile de séduire dans ces conditions une jeunesse déboussolée par le chômage : « Mais nous leur proposons une structure d’accueil pour pouvoir en débattre. »

Cible privilégiée : les jeunes ruraux après des élections régionales qui ont révélé un électorat conséquent.

Par : Hervé Mathurin

Source : Sud Ouest du 04/06/2010

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L’aventure commence !

Grâce à vous, depuis vendredi, je suis donc le nouveau Président des Jeunes Démocrates de la Gironde !

Je remercie tous ceux qui m’ont fait confiance et j’espère être à la hauteur de leurs attentes.

Dans cette mission, je serai accompagné par une équipe de qualité et très complémentaire. Avec le Bureau, nouvellement élu, je préciserai dans les prochains jours les contours du futur organigramme des JDEM 33.

L’objectif est la mise en place d’une organisation opérationnelle avant l’été. Nous aurons aussi, d’ici là, des rendez-vous événementiels et nous ne manquerons pas d’être acteurs de la prochaine campagne nationale des Jeunes Démocrates (la direction nationale sera renouvelée en juillet).

Il n’y a donc pas de « round » d’observation : nous sommes déjà dans l’action !


Adrien Debever
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Espoirs Démocrates

C’est ainsi que nous avons baptisé notre liste pour l’élection des Jeunes Démocrates de la Gironde qui aura lieu vendredi prochain. Ce nom nous a semblé très approprié à la situation actuelle et aux perspectives du mandat à venir…

J’ai souhaité une liste la plus représentative possible des territoires girondins et de la diversité de la jeunesse. Mais au-delà de la liste pour l’élection du Bureau, c’est une équipe plus large que j’ai réunie et qui reste ouverte à ceux qui ont envie d’agir sur leur quotidien.

Vous pouvez télécharger, ici, la Profession de foi d’ESPOIRS DEMOCRATES

Je donne donc rendez-vous à tous les Jeunes Démocrates de la Gironde (adhérents du MoDem de moins de 33 ans), vendredi 28 mai à 19h30, à la permanence du MoDem 33 (42 cours Saint-Louis à Bordeaux), pour l’élection de notre nouvelle direction.

Adrien Debever

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Renouer le lien avec la jeunesse !

En cette période d’élections internes pour les Jeunes Démocrates, il est bon de se poser la question du rôle d’un mouvement jeune au sein d’un parti politique.

Je crois que l’un de ses objectifs doit être de recréer un lien entre la jeunesse et l’action politique. Notre avenir en dépend !

C’est aussi ce qu’avait compris Jean Lassalle durant sa campagne régionale :

Ma candidature à la Présidence des JDEM 33

Lundi, lors du Bureau fédéral des Jeunes Démocrates de Gironde, Aymeric Bersihand a annoncé sa volonté de quitter son mandat de Président. C’est pour des raisons personnelles et avec le souci de passer la main dans de bonnes conditions qu’Aymeric a pris cette décision. Le Bureau l’a suivi (démission de plus des ¾) afin de pouvoir procéder à l’élection de son successeur et d’une nouvelle équipe.

Après réflexion et consultation de plusieurs membres actifs des Jeunes Démocrates de Gironde, j’ai décidé de me porter candidat à la présidence des JDEM 33.

Ayant adhéré au MoDem en 2007, dès sa création, j’ai assumé par la suite les fonctions de Secrétaire fédéral de l’équipe sortante. Très impliqué dans la structure jeune, et en particulier lors des différentes campagnes (Municipales, Européennes, nationale pour les JDEM…), j’ai pu également agir au sein de la structure aînée dont je suis actuellement le Trésorier.

Candidat aux Cantonales 2008 et aux Régionales 2010 sur la liste Forces Aquitaine menée par Jean Lassalle, je pense avoir acquis aujourd’hui l’expérience, le savoir-faire et les connaissances qui sont nécessaires pour conduire et animer la destinée des Jeunes Démocrates de la Gironde.

L’équipe qui sera élue dans quelques jours aura un formidable challenge à relever : celui de la présidentielle de 2012, aboutissement du long et difficile parcours entrepris depuis 2007 aux cotés de François Bayrou.

Conscient des enjeux et des difficultés, je conçois ma démarche dans une logique collective et j’appelle tous ceux qui le souhaitent à me rejoindre pour constituer une équipe soudée autour d’un projet partagé et dynamique.

Afin de travailler ensemble à cet objectif, je vous propose de nous retrouver très rapidement. Dans ce but, contactez-moi pour que je vous communique le programme de notre campagne encours de finalisation.

Amitiés démocrates,

Adrien Debever
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Cap 21 : les masques sont tombés !

Il serait long et peu intéressant de refaire toute l’histoire nationale de cet échec annoncé et de ce jeu de dupe que fut le rôle de Cap 21 au sein du MoDem.

Je m’en tiendrai donc au niveau local et à ma brève expérience au contact de cette structure.

En Gironde, Cap 21 fut pendant de longs mois le chantre d’une orthodoxie démocratique, volontiers donneur de leçon et friand du rôle « d’inspecteur des travaux finis » ! Malheureusement pour lui, les Régionales furent un révélateur implacable.

Le 5 février dernier, lors d’une réunion de tous les adhérents Cap 21 d’Aquitaine, Il fut décidé de ne soutenir personne et d’observer une neutralité à l’occasion des Régionales 2010. Malgré ce choix des adhérents, à trois jours du premier tour, la direction régionale d’Aquitaine (désignée et non élue) décidait de soutenir officiellement Europe Ecologie !

L’autocratie décomplexée !

A cela, s’ajoute mon vécu personnel : j’ai souhaité adhérer à ce parti à l’automne dernier (voir un article précédent), or, je me suis rendu compte à de la réunion du 05/02 que mon adhésion n’était pas effective… pire : lors d’une conversation téléphonique au siège à Paris, j’ai appris, à mots à peine couverts, que les dirigeants aquitains choisissaient eux-mêmes les personnes qu’ils décidaient ou non d’accepter comme adhérents !

La discrimination décomplexée !

C’est cependant  sans regrets que je ne serai jamais Cap 21. En effet, ayant assisté à cette réunion du 5 février, je fus consterné par le contenu…Pendant plus de deux heures, ce ne fut qu’un florilège de reproches et d’insultes à l’égard de la direction du MoDem Gironde, coupable de tous les maux et probablement aussi de la crise économique, voire même de l’assassinat de J.F.Kennedy !

Face à tant de haine, l’écologie n’est plus qu’un prétexte au défoulement d’un groupe d’aigris, amateurs de palabres stériles et donneurs de leçons (à ne pas s’appliquer à soi- même, bien sûr !).

Cap 21 est, en effet, bien éloigné du rôle d’un vrai parti politique qui fait vivre la démocratie et œuvre pour l’intérêt collectif. Il s’agit plutôt d’un groupuscule, d’une poignée de gens (moins de cent en Aquitaine) aux dérives sectaires, qui ont fait perdre du temps et de l’énergie au Mouvement Démocrate.

Enfin, les masques tombent, la direction de Cap 21 quitte le MoDem, sans doute jugé plus assez intéressant électoralement. Dans la tempête on abandonne le navire !

Cette mascarade aura fait des victimes parmi les personnes de bonne foi qui avaient, au sein du MoDem, choisi ce groupe pour défendre une écologie humaniste. Beaucoup d’entre elles sont, aujourd’hui, désabusées et dégoutées par l’action publique. Un beau gâchis !

Il sera, cependant, assez comique de suivre, dans les prochains mois, l’attitude qu’adoptera Europe Ecologie face à l’arrivée de ces champions de la course à l’échalote dont la réputation autodestructrice en aura vacciné plus d’un.

Cap 21 n’existait que grâce au MoDem et va, dorénavant, regagner peu à peu les ténèbres de l’anonymat qui était, à raison, sa place avant 2007 !

Adrien Debever

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Quelle Aventure !

jean-et-adrienUne semaine déjà, depuis la fin de cette incroyable campagne des Régionales 2010. Ces quelques jours sont bien utiles pour pouvoir prendre du recul et tenter de livrer mes sentiments sur ces 8 semaines d’une rare intensité.

Le premier sentiment qui me vient est une profonde reconnaissance pour avoir eu cette chance unique de participer de si près à la campagne de Jean Lassalle et de Forces Aquitaine.

Nous n’étions qu’un petit groupe mais entièrement investi, totalement mobilisé, complémentaire, inventif et talentueux. Nous avons tout donné aux cotés de Jean : il fallait en faire 10 fois plus que les grosses machines politiques (UMP, PS) afin de pouvoir faire jeu égal.

Je n’ai pas le souvenir d’avoir été aussi fatigué et éreinté dans ma vie (18 à 20 heures de travail et 2 à 5 heures de sommeil par jour pendant 8 semaines), ne tenant que par les décharges d’adrénaline que procurait chaque journée de campagne.

Cette campagne fut hors norme à de multiples égards et avant tout sur le plan humain. Cette formidable dynamique de groupe autour de la personnalité de Jean Lassalle. On ne pouvait rêver meilleur candidat, c’est un magnifique cadeau qu’il nous a fait.

Jean Lassalle n’avait rien à gagner et beaucoup à perdre dans ce combat régional. Il a néanmoins répondu à notre appel et il s’est dressé contre l’ordre établi.

Jean, durant cette campagne, a souvent salué le « blé en herbe » qu’il a trouvé en Gironde. Si ce n’est pas lui qui l’a semé, il est celui qui l’irrigue et lui donne la possibilité d’arriver à maturité. Je rends hommage à cet homme qui aime profondément les autres, à son intelligence brillante et à la pureté de ses convictions.

Cette campagne, c’est aussi l’histoire d’un exploit politique qui marquera l’Aquitaine et peut-être même la politique française. En effet, une liste locale qui obtient plus de deux fois et demi le score moyen national de son parti, c’est probablement du « jamais vu » !

Avec les 4% du MoDem annoncés pendant toute la campagne par les sondages, personne n’aurait misé sur la possibilité de voir Jean Lassalle et sa liste Forces Aquitaine se qualifier pour le deuxième tour (avec + de 10%) et arriver en 3ème position devant la mode Europe Ecologie !

Ainsi, l’Aquitaine maintient en vie le MoDem : c’est la lueur qui brille et qui montre le chemin pour sortir des abysses dans lesquels sont tombés François Bayrou et le Mouvement Démocrate.

Alors que notre parti paye au niveau national ses errements stratégiques et ses positionnements illisibles, en Aquitaine, nous avons poussé jusqu’au bout, et  comme jamais dans l’histoire de notre jeune parti, la logique originelle de la troisième voie et de l’indépendance. Nous avons prouvé que cela était possible, et c’est, en cela, un formidable signe d’espoir pour l’avenir.

Le dernier sentiment qui me vient est probablement le plus étonnant, surtout avec le recul de cette dernière semaine.

Je ressens, en effet, une certaine amertume malgré ce magnifique score de presque 16% réalisé au second tour… : nous n’avons pas gagné la région ! Eh oui ! au fil de cette campagne et au contact de Jean, nous y avons vraiment cru et c’était devenu notre objectif.

Cette amertume vient aussi du fait que si l’on met de coté les logiques politiques et les sondages, la victoire n’était peut-être pas si loin… Avec un entre deux tour plus long, des médias plus impartiaux et surtout une population qui, au lieu de s’abstenir par lassitude ou découragement, serait allée massivement aux urnes exprimer son désir de changement du système actuel, le décor n’aurait plus été le même.

Les aquitains sont passés à coté d’un homme unique qui pouvait changer radicalement la façon de gouverner en Aquitaine et la relation entre le Conseil Régional et le peuple. « Le peuple a les hommes politiques qu’il mérite » dit-on souvent…

Notre Démocratie est malade : le peuple a perdu son discernement en même temps que son aptitude à identifier des hommes et des femmes réellement capables de montrer le bon chemin…

Jean Lassalle, en début de campagne, annonçait : « au premier tour, nous allons faire la surprise et au second tour nous allons créer l’espoir ». Il avait raison, à la nuance près que cet espoir va prendre bien plus de temps pour se concrétiser.

Il en va maintenant de la responsabilité de nos 10 élus Forces Aquitaine au Conseil Régional qui ont 4 ans devant eux. C’est aussi la mission de tous ceux qui refusent la fatalité de notre époque. Et enfin, et surtout, il revient au peuple d’Aquitaine et de France de savoir reprendre en main sa destinée !


Adrien Debever
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Avec Jean Lassalle, une écologie humaniste

saint-louis-de-montferrand

Le développement durable et l’écologie sont des thématiques très prisées de tous les partis politiques. Pour certains, c’est même leur principal fond de commerce.

En réalité, ce sujet n’est la propriété de personne et doit être la préoccupation de tous.

La liste Forces Aquitaine et Jean Lassalle ont un programme qui s’inscrit profondément dans une démarche de développement durable. Il n’est pas constitué par des mesures « gadgets » à la mode, mais il est le fruit d’une réflexion en profondeur sur le fonctionnement de notre société.

Nous avons eu, entre autres, l’occasion d’illustrer ce programme lors de la venue de Jean Lassalle à Saint Louis de Montferrand, il y a une dizaine de jours.

Durement touchés par la tempête, Jean et un grand nombre de colistiers étaient venus apporter leur soutien aux sinistrés et rencontrer les associations telle que « Vivre Avec Le Fleuve », afin d’aborder les problématiques de la presqu’île d’Ambès qui sont liées aux activités humaines en inadéquation avec cet environnement à la frontière des mondes urbains et ruraux (Usines SEVESO, destruction de la zone humide augmentant les risques d’inondation,  transport du fret routier…).

Ce territoire illustre parfaitement la nécessité de concevoir le développement durable non pas comme un affrontement entre développement humain et  protection de la nature, mais comme la reconnaissance de l’interdépendance entre les deux et la nécessité de conjuguer  ces deux objectifs.

Ainsi, si Jean Lassalle devient le prochain Président du Conseil Régional d’Aquitaine, il mettra en place un développement durable sur trois axes :

  • Protection et mise en valeur des richesses naturelles de notre région : protection des paysages (surtout dans le cadre du projet LGV) et des cultures traditionnelles (viticulture, sylviculture, ostréiculture, pêche…). Avec, également, la lutte contre la pollution et les nuisances liées au mur de camion qui traversent du nord au sud notre région (autoroute de la mer, développement du ferroutage grâce au projet LGV…)
  • Développement d’une industrie et d’emplois « verts » : véritable source de création de richesses pour notre région et d’emplois pour l’avenir (formation professionnelle dans ce domaine, création d’un cluster autour de la voiture propre, et, si nécessaire, prise de participation dans le capital de sociétés pouvant développer ces activités…)
  • La promotion d’une approche sociale du développement durable à travers les relations et les conditions de travail : Création d’un label des entreprises socialement responsables (avec des critères tels que le turnover, l’importance des CDI, la formation…)  générant une mise en valeur et un soutien financier par le Conseil Régional.

A travers ces quelques exemples succincts, c’est toute la philosophie du programme de Jean Lassalle qui transparait : une volonté de voir les responsables politiques faire preuve de davantage de proximité en assumant un rôle de leader dans la mutation nécessaire de notre société. C’est aussi se tourner résolument  vers une activité humaine, non plus à court terme et individualiste, mais qui s’inscrira dans la durée avec une conception collective du rapport aux autres et à son environnement.

Voilà de quoi faire réfléchir quelques électeurs en quête de sens…

Adrien Debever
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