Envie de Démocratie

La Démocratie est un joli mot mais qui a besoin de s’incarner en réalités de terrain. Le pluralisme politique local fait partie de cette nécessité, malheureusement c’est loin d’être le cas partout…

A Ambès, nous souffrons de ce problème : 1 seule liste aux municipales, pas d’opposition et donc un vainqueur d’office.

Une des conséquences, c’est un parti en place depuis plus de 20 ans avec un très faible renouvellement de ses têtes de listes, qui voit d’un mauvais œil l’arrivée de nouvelles idées et de nouvelles personnes.

Le Modem a largement sa place, pour cela, il faut créer une émulation autour d’habitants qui souhaitent du changement et à terme présenter une liste aux prochaines municipales avec l’idée d’ouverture que propose François Bayrou et un programme qui tient compte des problématiques environnementales, géographiques et économiques de la presqu’île d’Ambès.

C’est seulement à ce moment que nous aurons enfin un vrai choix possible et une réelle Démocratie locale.

Emiliano CUPIDO

Militant Modem d’Ambès

Coup de jeune

JoanTaris, âgé de 32 ans, est le nouveau président départemental d’un mouvement en pleine transformation

Le Modem départemental s’est donné pour président un homme de 32 ans, Joan Taris, ce qui colle bien à l’image rajeunie du mouvement de François Bayrou. Entré à 17 ans au CDS (Centre des démocrates sociaux), passé ensuite à l’UDF, cet ancien étudiant à l’IEP de Bordeaux, aujourd’hui conseiller municipal à Blanquefort et attaché parlementaire du député de Mayotte Abdoulatifou Aly, est cependant un homme politique déjà expérimenté.

Il a su réunir autour de lui un conglomérat d’anciens notables UDF et de nouveaux venus, désireux d’en finir avec l’affrontement binaire droite gauche. Ce succès le console de quelques déconvenues électorales face au duo socialiste Vincent Feltesse-Christine Bost dans son secteur géographique, il est vrai très encombré.

Une seule voix.

Par 508 voix contre 302, Joan Taris l’a nettement emporté. Mais sans écraser pour autant la liste de son challenger Bruno Asseray. Le rapport final (63 %-36 %) est grosso modo ce que l’on attendait : « Je voulais réunir plus de 30 % des voix et j’ai donc dépassé mon objectif », assure M. Asseray, qui entre donc au Conseil départemental avec 48 de ses amis face à une majorité de 82 sièges. Largement de quoi faire entendre une voix d’opposition.Mais pour Joan Taris, le rapport de force n’est plus à l’ordre du jour, si ce n’est pour préciser comme un avertissement : « L’heure est désormais au rassemblement et au dépassement des clivages. Mais je n’accepterai pas que le Modem soit parasité par d’autres voix que la parole officielle. » L’élu blanquefortais a beau être jeune, il manifeste déjà une autorité de patron. Ce qui ne sera pas inutile dans une collectivité où la libre expression entre parfois en conflit avec la stratégie de parti. Le nouveau président pense qu’il faut désormais resserrer les boulons après « une période de flou artistique qui a joué sur le climat intérieur ».

Adhérents perdus. Il faut dire que Joan Taris a déjà connu l’expérience managériale, en présidant une grosse mutuelle estudiantine comprenant 80 salariés : « Un exercice très formateur ».Dispensé d’un mandat lourd, cette liberté de manoeuvre ne l’a pas desservi dans sa prise de pouvoir, que Bruno Asseray a tenu lui-même à saluer : « C’est bien que le représentant d’une nouvelle génération nous permette de tourner la page de l’ère Cazabonne ».Pour l’admirateur de François Bayrou (« je lui reconnais avant tout son courage », dit-il), les difficultés ne vont plus tarder. Le Modem devrait présenter un candidat aux législatives partielles sur la huitième circonscription, puis à la probable municipale de Saint-Jean-d’Illac. Mais il lui faudra aussi récupérer les adhérents perdus. Car si le ton était au rassemblement hier, Bruno Asseray n’en pose pas moins la question : « Qu’est devenu le millier d’adhérents perdu en un an ? » Sur 2 075 inscrits, seulement 925 militants ont voté. C’est tout de même mieux qu’en Charente-Maritime, où l’on a enregistré seulement 30 % de votants. Le Modem est encore loin de concurrencer l’UMP et le PS.

Auteur : Hervé Mathurin

Source sudouest.com

Jean Lassalle à Bordeaux

Depuis plus d’un an, il est très pénible de voir la sous représentation du Modem dans la vie politico-médiatique. Cela est, en grande partie, le fait du mode de scrutin des législatives qui ne permet pas une représentation fidèle des opinions politiques des citoyens et force artificiellement le bipartisme.

Dans ce contexte, nous avons au Modem seulement trois députés mais d’une telle valeur et d’un tel courage qu’ils font souvent oublier leur faible nombre.

Jean Lassalle est l’un d’entre eux et lors de sa venue à Bordeaux, il nous a encore prouvé sa générosité et la force de son engagement.

C’est un exemple à suivre dans notre quotidien pour diffuser autour de nous les valeurs et le programme du Modem. La tache est rude mais belle et « à cœur vaillant rien d’impossible « !…

Adrien DEBEVER