On espérait encore… mais en réalité, les jeux étaient déjà faits depuis les élections européennes… Manuel Barroso a été réélu à la tête de la Commission Européenne.
Comme toujours avec l’Union Européenne, c’est dans une relative discrétion que le portugais a été confirmé dans ses fonctions. Il y avait peu de suspens depuis que les conservateurs ultra-libéraux avaient emporté un maximum de sièges au parlement européen, suite aux élections de juin dernier.
Barroso prit tout de même le soin de courtiser ses adversaires politiques. Il multiplia les promesses et les déclarations d’intention. Il se présenta en futur champion de l’Europe et de la moralisation du monde !
Comment peut-on croire 5 minutes qu’un individu puisse changer aussi radicalement ? C’est de l’intox à haute dose et comme le disait un ancien Président français : « plus c’est gros, plus ça passe » !
Manuel Barroso ne sera sûrement pas l’homme d’une taxe Tobin européenne, d’une Europe politique forte, d’une Europe se protégeant contre le dumping social et environnemental ou bien encore d’une Europe modèle de société durable.
En effet, Manuel Barroso est le courtisan des puissants (l’hôte du sommet des Açores des vont-en guerre Bushistes), l’ultra-libéral, l’opposant à toute forme de réglementation des échanges et des marchés, c’est aussi le « grand silence » au plus fort de la crise financière…
Bref, cet homme symbolise un monde qui a explosé il y a un an.
Aujourd’hui, alors qu’il faut inventer une société nouvelle, l’Union Européenne ne change pas une équipe qui perd !
Les années à venir vont nous faire perdre encore un peu plus de temps et détourner un peu plus les citoyens de l’Europe…
A quand un Président de la Commission Européenne élu au suffrage universel ?!
Adrien Debever


On commémorait, hier, les 40 ans du discours de politique générale de Jacques Chaban Delmas (le 16/09/1969), qui venait d’être nommé Premier Ministre par le nouveau Président Pompidou.

Le week-end dernier a eu lieu l’Université de rentrée du MoDem à la Grande Motte (Hérault).
L’été n’est pas porteur pour les scandales. On peut le regretter, car au lendemain de la fête nationale et de ses traditionnelles bombes pyrotechniques, c’est une bombe médiatico-politique qu’a amorcé la Cour des Comptes.
Cette période de vacances, un peu plus calme, permet de revenir avec un peu de recul sur les derniers événements qui ont rythmé la vie du MoDem Gironde.


Hier, Nicolas Sarkozy s’est exprimé devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles.