Douce France…

« Douce France, cher pays de mon enfance. Bercée de tendre insouciance, je t’ai gardée dans mon cœur ! ». C’est cet extrait de la célèbre chanson de Charles Trenet qui me vient à l’esprit à l’issue de mon petit tour de France que les élections nationales des JDEM m’ont amené à faire.

Le contact au plus près des territoires, si cher à notre équipe des Libres et engagés, est un enrichissement précieux et enthousiasmant.

Certes, la situation du MoDem est marquée par la morosité un peu partout en France (avec l’exception notable de l’Aquitaine qui, si tout n’est pas parfait, est une flamme d’espoir démocrate pour tout le pays) mais quand on s’y attarde un peu, on découvre aussi des irréductibles démocrates qui ne craignent plus grand chose et ne demandent qu’à exprimer leur potentiel.

Tel le roseau qui, grâce à sa souplesse et sa finesse, plie mais ne rompt pas (les chênes monolithiques et idéologiques du PS et de l’UMP sont peut-être plus fragiles finalement) !

Ce noyau dur, souvent jeune (les JDEM sont parfois le dernier moteur encore en marche des mouvements départementaux) est prêt pour le grand rendez-vous de 2012; il faut maintenant leur donner les moyens de leurs envies et de leurs ambitions.

Avec François-Xavier Pénicaud, nous avons souhaité nous rendre dans toutes les régions de France métropolitaine (avec les DOM-TOM nous avons opté pour une interactivité vidéo) pour démontrer notre volonté prioritaire de répondre à ces besoins de moyens (budget, formation, communication, structuration…).

Avec la capacité de rassemblement et le retour d’une crédibilité, la volonté d’une relation décentralisatrice et transversale avec les fédérations est la troisième grande spécificité de notre projet organisationnel pour la structure nationale des Jeunes Démocrates.

Trois bonnes raisons de voter Libres et engagés, dès demain (vote du 15 au 17) !


Adrien Debever
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Etape V : Toulouse (Midi-Pyrénées)

Après le Bearn, notre route nous mène dans la « ville rose » si bien chantée par Claude Nougaro. Avec François Xavier Pénicaud, nous sommes accueillis par notre colistier Maxime Lecourt.

Cette rencontre est l’occasion d’aborder, avec les JDEM de la région Midi-Pyrénées, les difficultés pour les jeunes militants du MoDem de faire face aux déchirements de certains mouvements départementaux aînés.

Dans ces contextes, les fédérations jeunes peuvent être des opportunités pour le MoDem de dépasser les divisions et permettre de conserver un certain dynamisme local. Ce rôle des jeunes est essentiel pour poursuivre la propagation de nos valeurs et de nos idées, surtout à moins de 2 ans du rendez-vous présidentiel.

Néanmoins, cette volonté locale a besoin d’un coup de pouce de la structure nationale des JDEM. Cela se fait particulièrement sentir dans l’organisation d’événements importants servants de moteur au dynamisme collectif.

Pour nous, Libres et engagés, ce soutien doit se manifester par l’attribution de moyens financiers adaptés (sur présentation du projet) et par l’apport d’un appui médiatique et de communication de plus grande ampleur.

A Toulouse, comme dans de nombreuses régions où nous sommes allés, on ressent ce potentiel qui ne demande qu’à être libéré !

Adrien Debever

Etape IV : Orthez (Pyrénées Atlantiques)

Nouvelle étape de notre campagne nationale des JDEM. Ce dernier samedi d’août, nous faisions étape, avec François-Xavier Pénicaud, à Orthez à l’occasion de la Convention Départementale des Pyrénées Atlantiques (64).

Cette belle journée de convivialité fut marquée par la présence de François Bayrou, Robert Rochefort, Jean Lassalle, Geneviève Darrieussecq et Jean-Jacques Lasserre. Les Jeunes Démocrates 64 présentèrent également leur nouvelle équipe autour de leur Président fraîchement élu : Charles Bocquet, par ailleurs notre colistier Libres et engagés !

Le moment fort de la journée fut le discours de François Bayrou, plein d’énergie pour cette rentrée qui s’annonce déjà très importante en vue de 2012. Il évoqua ainsi l’actualité de l’été : l’affaire Woerth/Bettancourt et les dérives sécuritaires.

Le Président du MoDem développa aussi les priorités pour notre pays afin de pouvoir traiter les causes des problèmes actuels. Deux grands axes en ressortent :

  • La nécessité de relocaliser nos emplois et en particulier dans l’industrie, seul moyen de lutter efficacement et dans la durée contre le chômage.
  • Entreprendre une réforme en profondeur et avec des moyens importants de notre système éducatif et de recherche (en s’inspirant de la Corée du Sud qui utilise beaucoup l’intégration verticale).

Ces deux grandes priorités sont, par ailleurs, des axes majeurs du programme de fond des Libres et engagés. Une preuve de plus, s’il en était encore besoin, que les Jeunes Démocrates sont en adéquation avec leur leader.

Adrien Debever

Etape III : Nancy (Lorraine)

La Lorraine a pris au cours de cette campagne nationale des JDEM une valeur très symbolique.

En effet, elle fut la terre d’origine d’une des trois démarches déclarées pour cette élection et également celle de soutiens importants des deux autres listes.

Plus qu’une autre région, elle peut mesurer l’inutilité des conflits de personne et le gâchis que constitue des réactions d’orgueil impulsives. Ainsi, le retrait brutal du leader messin a laissé beaucoup de ses colistiers sur le bord de la route.

A ceux-ci, je suis venu en Lorraine, région chère à mon cœur, leur dire qu’ils ont et auront toujours leur place au sein de la structure nationale des Jeunes Démocrates.

Aux soutiens lorrains du Collectif Motivés, le message est celui de l’apaisement et de la nécessité de travailler ensemble au lendemain de l’élection.

De cette rencontre à Nancy avec des adhérents JDEM et des sympathisants, il ressort une forte demande d’unité pour faire face aux difficultés actuelles de notre mouvement. Le conflit interne est un luxe que le MoDem ne peut plus se payer. L’union est la condition préalable à toute action militante en vue des présidentielle de 2012.

Les Libres et engagés se sont constitués dès le départ sur cette volonté de dépasser les clivages antérieurs et les luttes de personnes. Nous l’avons prouvé dans la construction de notre démarche, puis dans la constitution de notre liste et nous l’appliquerons dans notre gouvernance future si nous sommes choisis par les Jeunes Démocrates de France.

C’est plein de cet espoir que je quitte la Lorraine en direction du Sud Ouest…

Adrien Debever

Etape II : Besançon (Franche Comté)

Ma deuxième rencontre « Libres et engagés » a lieu en Franche Comté. Région où les communications sont rendues compliquées par les distances et par le massif du Jura.

J’ai ainsi rejoint à Besançon (en passant par la Suisse), notre colistier, Jean-Christophe Poinas, animateur JDEM de Franche Comté. Cela nous a permis de faire une réunion des Jeunes Démocrates  de ce territoire et d’établir un état de la situation actuelle.

Ici, plus qu’ailleurs, la structure nationale des JDEM représente, pour les jeunes, une occasion de rompre leur isolement militant. C’est aussi un soutien et une source de crédibilité pour les jeunes dans leurs relations avec les ainés.

L’attente se manifeste donc en termes d’outils d’information descendants et ascendants de qualité (en particulier le site internet et la newsletter) mais aussi en termes de formations militantes, essentielles en perspective de l’échéance présidentielle de 2012.

Cette transmission d’expériences et de compétences du national vers le local, priorité majeure des Libres et engagés, est donc primordiale pour les régions ayant peu de moyens humains et financiers.

Je poursuis ma route et mes enrichissantes rencontres vers le nord-est et ma région natale : la Lorraine…

Adrien Debever

Etape I : Clermont Ferrand (Auvergne)

C’est par un chaud dimanche d’août que commence mon périple à la rencontre des Jeunes Démocrates des différentes régions de France.

Ma première étape me mène à Clermont Ferrand, où je suis accueilli par Julien Beal, animateur régional des JDEM en Auvergne, mais également colistier des Libres et engagés. Sont également présents deux autres membres de notre liste : Jessica Perniceni (Paris) et Silvère Say (Loire).

C’est ensemble que nous rencontrons les jeunes d’Auvergne à l’occasion d’une réunion conviviale mais très sérieuse quant aux thèmes abordés.

Ce qui ressort de cet échange, c’est avant tout une forte demande d’évolution (voir de révolution) dans les relations entre le niveau national et les fédérations locales, surtout quand celles-ci sont de petites tailles ou récentes.

Ainsi, les demandes et les aspirations sont nombreuses et précises :

  • Une information « descendante » de qualité et régulière de la part du national
  • Des fichiers à jour et régulièrement transmis
  • Une organisation des Conseils Nationaux planifiée longtemps à l’avance et sur un rythme régulier
  • Un soutien en matière de formation et de recrutement
  • La nécessité d’avoir une équipe nationale ayant un poids politique tant en interne qu’en externe
  • Des moyens financiers visibles et concrets

Devant la nature de ces aspirations, il se confirme que notre liste a pour les premiers mois de la mandature :

  • Retrouver de la crédibilité vis-à-vis des ainés, améliorant ainsi notre poids politique et permettant d’obtenir une réelle autonomie financière (dont une partie allouée aux fédérations grâce à des budgets dédiés à des projets).
  • Créer un lien direct et décentralisé entre la direction nationale et les Fédérations. Cela se concrétisant par des Conseils Nationaux délocalisés en « province », des formations permettant aux fédérations de gagner en autonomie, ou bien encore, par une gouvernance plus horizontale que verticale…

Après cette première rencontre très enrichissante, je serai à Dôle (Franche-Comté) le 14 août…

Adrien Debever

Le « Libres et engagés » Tour

La direction nationale des Jeunes Démocrates sera renouvelée lors des élections de la mi-septembre 2010.

A cette occasion, j’ai décidé d’apporter mon soutien à la démarche initiée par François-Xavier Pénicaud, candidat à la Présidence nationale.

Je considère, en effet, que cette démarche est la plus apte à rassembler les forces vives du mouvement jeune, en ciblant les priorités du moment et en assurant une organisation efficace, capable de créer un lien de qualité entre l’échelon national et les fédérations locales.

Souhaitant être acteur de cette campagne, je mène la liste « Libres et engagés » qui est née de cette démarche de rassemblement et qui se présentera à l’élection du Bureau National, en parallèle de l’élection du nouveau Président.

Avec François-Xavier, nous attachons beaucoup d’importance à rencontrer tous les jeunes démocrates aux quatre coins de la France, afin de leur donner la parole et de sortir des excès du centralisme parisien. Notre projet est de réaliser au moins une rencontre dans chaque région de France.

Pour ma part, durant ce mois d’août  j’espère vous rencontrer sur mon itinéraire :

Le 8 août (18h) à Clermont-Ferrand (Auvergne)

Le 14 août à Besançon (Franche-Comté)

Le 18 août à Nancy (Lorraine)

Le 20 août à Brive (Limousin)

Le 28 août (matin et déjeuner) à Orthez (Aquitaine)

Le 28 août (18h) à Toulouse (Midi-Pyrénées)

Retrouvez tous les détails sur ma page dédiée à cette campagne

Adrien Debever
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Indépendance et pragmatisme

Ces dernières semaines, les prises de position et les rencontres de François Bayrou ont pu susciter l’interrogation de certains, voire la surprise d’autres.

En matière de communication politique il faut toujours prendre soin de ne pas tirer de conclusion hâtive et de ne pas s’arrêter aux premières impressions.

Il convient de prendre un peu de recul, de replacer les événements dans leur contexte et de faire une analyse stratégique.

Troisième Homme lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2007, François Bayrou décide dans l’entre-deux tour de ne soutenir aucun des deux candidats finalistes et en particulier Nicolas Sarkozy, candidat de la droite pourtant alliée historique de l’UDF.

Par cette décision, François Bayrou va au bout de sa démarche engagée quelques années plus tôt : l’indépendance du centre ! Pour porter ce projet d’une troisième voie, ni de droite, ni de gauche, il crée le Mouvement Démocrate (MoDem).

Ce choix n’est pas celui de la facilité car il s’attaque au système bipolaire de la politique française. Cette action frontale condamne à une inévitable et éprouvante traversée du désert. C’est dans un premier temps le départ de beaucoup d’élus importants et proches de François Bayrou, puis le bannissement de l’espace médiatique avant de connaitre une érosion de ses militants.

Parallèlement, le contexte politique depuis trois ans n’a pas simplifié le positionnement du MoDem et l’idée de la troisième voie. Avec un Président de la République qui, par sa gouvernance et ses réformes (bouclier fiscal, suppression des juges d’instruction, politique éducative, nomination du Président de France télévision, retour dans le gouvernement intégré de l’OTAN…), vous pousse chaque jour à vous écarter de lui, et une gauche sans leadership qui incite à tenter un rapprochement, l’image du MoDem s’est ternie. La direction du parti a également plusieurs erreurs à son actif, tant en terme de gestion interne que de communication externe.

Résultat de tout cela : des élections Européennes et Régionales ratées et un positionnement politique qui se brouille comme un mirage en plein désert, quand on perd sa lucidité et que l’on est tenté par les oasis éphémères.

Si le bilan de l’aventure du Mouvement Démocrate ne pourra être tiré qu’à l’échéance des présidentielles 2012 (but ultime annoncé dès 2007 car la vie politique française est rythmée par cette élection), il convient de faire deux premiers constats de cette démarche novatrice sur l’échiquier politique français :

  • Le Mouvement Démocrate a gagné son indépendance (ce qui n’implique pas l’isolement) et le prix payé fut élevé.
  • Le Mouvement Démocrate n’a pas réussi à imposer une troisième voie dans le paysage politique suite aux présidentielles de 2007. Les français n’ont pas souhaité sortir de la bipolarisation lors des Européennes et des Régionales.

Si je continue de penser que la sortie du clivage droite/gauche est la seule solution d’avenir pour la gouvernance de notre pays, il semble que cela n’a pas encore fait son chemin auprès du plus grand nombre. C’est peut-être une question de temps mais aussi de méthode.

L’option solitaire du MoDem lors des trois dernières années a échoué, et cela pousse à l’isolement voire à la disparition.

Face à ce constat, il faut, plus que jamais, entretenir des échanges avec tous les partis républicains afin de rendre possible d’éventuelles alliances de gouvernance le jour venu. Faire alliance n’est en rien un échec ou un renoncement, c’est même assez normal quand on aspire à gouverner. L’idée d’un parti suffisamment puissant pour gouverner seul me semble plutôt dangereux et peu démocratique.

Ce qui compte, ce sont les conditions de l’alliance : celle-ci ne doit pas être perpétuelle et acquise par avance (comme ce fut le cas entre RPR/UMP et l’UDF) sinon ce n’est qu’un leurre pour se partager les postes et ne permet aucune négociation programmatique. Une alliance doit se réaliser pour une mandature donnée et suite à un accord de compromis sur le programme qui respecte les valeurs et l’identité de toutes les parties prenantes.

Ce sera tout l’enjeu des présidentielles de 2012 où une alliance de gouvernement devra se constituer autour du futur Président de la République.

François Bayrou après avoir entretenu des relations avec des personnalités de gauche, ne ferme pas la porte à celles de droite, même à Nicolas Sarkozy qui dans le contexte de la réforme des retraites est moins éloigné du MoDem que précédemment (le PS sous-estimant ce problème et s’enfermant dans des solutions idéologiques irréalistes). Le Mouvement Démocrate reste dans l’opposition par rapport au  gouvernement actuel, mais de façon constructive, et non pas de façon sectaire ni systématique.

En 2012, François Bayrou sera candidat à la Présidence de la République. Le dynamisme qu’il créera autour de son programme et le vote des français influenceront les choix de gouvernance qu’il devra opérer avec pragmatisme pour faire avancer ses valeurs et son projet de Société, mais avec le poids et la force de son indépendance conquise à nos cotés durant cette traversée du désert.

Adrien Debever

Il y a 70 ans, l’appel du 18 juin

Cet anniversaire est l’occasion de relativiser les difficultés de notre époque. Quel péril plus grand que celui de voir disparaître sa liberté et sa nation ?

Il ne s’agit pas, pour autant, de minimiser les maux d’aujourd’hui mais plutôt, pour pouvoir les résoudre, de s’inspirer de l’esprit de cette France libre, en refusant de déposer les armes, de se laisser aller à l’individualisme, à l’égoïsme et à la résignation.

En cette journée, j’ai une pensée toute particulière pour mes grands-parents et mes grands oncles qui, le 18 juin 1940,  ont répondu à l’appel du Général.

Extraits de discours du Général De Gaulle dans les jours qui ont suivi le 18 juin (l’appel d’origine n’a pas été enregistré) :

Renouer le lien avec la jeunesse !

En cette période d’élections internes pour les Jeunes Démocrates, il est bon de se poser la question du rôle d’un mouvement jeune au sein d’un parti politique.

Je crois que l’un de ses objectifs doit être de recréer un lien entre la jeunesse et l’action politique. Notre avenir en dépend !

C’est aussi ce qu’avait compris Jean Lassalle durant sa campagne régionale :