Les Partenariats Public-Privé (PPP)

cpppLe 25 septembre 2009, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes organisait, à Bordeaux, une rencontre autour du thème des Partenariats Public-Privé :« la mise en place des PPP dans les collectivités locales ».

Cette rencontre était animée par Marc Teyssier d’Orfeuil, Délégué Général du Club des PPP, et Jérôme Grand d’Esnon, Avocat associé chez Landwell et Associés.

Trois possibilités de financement des grands investissements publics :

  • La plus classique par un investissement public (marché public) où la collectivité choisit par appel d’offre un prestataire privé qui sera payé pour réaliser l’investissement (avec souvent un paiement au fur et à mesure de la réalisation).
  • Il existe aussi depuis longtemps un financement par le biais d’un contrat de concession ou d’une délégation de service public (DSP). Le prestataire privé finance l’investissement puis exploite le service avec comme objectif de se rembourser sur les recettes issues des usagers. Lorsque les recettes ne sont pas celles attendues, la collectivité se voit contrainte de verser une compensation financière.
  • Plus récemment un nouveau système a été mis en place par une ordonnance de 2004, puis une loi du 28/07/2008 et enfin modifié par la LF 2009. Il s’agit des contrats de Partenariats Public-Privé (PPP).

En quoi consiste les Partenariats Public-Privé ?

Il s’agit d’un contrat passé par une collectivité avec un prestataire privé. Le prestataire privé finance l’investissement mais il est également en charge de sa maintenance durant tout le contrat qui peut aller jusqu’à une vingtaine d’années. Une fois réalisé, l’investissement est à la disposition de la collectivité contre un loyer prédéterminé et pour une durée précise, qui couvre la réalisation et la maintenance de l’investissement.

Les principaux avantages de ce dispositif sont :

  • La signature d’un vrai contrat (pas de dérapage de délai et de coût) et d’un contrat global (conception, réalisation, maintenance).
  • La rapidité de réalisation de l’investissement (motivation du partenaire privé qui ne percevra le premier loyer qu’à la livraison) et l’absence de risque de surcoût (les loyers sont fixés en amont).
  • La valorisation de l’investissement par l’obligation de maintenance (démarche qualitative également lors de la conception où le partenaire privé doit tenir compte de ses futurs coûts de maintenance). C’est un objectif de performance pour le partenaire privé avec la présence de clause de pénalités sur les loyers en cas de non respect des ses obligations (surtout la maintenance).
  • L’externalisation pour la collectivité cette dernière n’est pas toujours la mieux placée pour réaliser l’investissement prévu.
  • Un étalement des coûts dans le temps (les loyers ne sont versés qu’à la livraison et ils s’étalent sur le long terme).
  • Une grande souplesse dans les propositions des éventuels partenaires privés car l’appel d’offre ne se base pas sur un cahier des charges restrictif mais sur une analyse réelle des besoins. Une grande liberté de propositions laissée aux acteurs privés.

Les principales difficultés de ce dispositif sont :

  • Une procédure lourde en amont (en moyenne il faut 1 an pour monter le dossier). C’est un contrat complexe qui nécessite une évaluation préalable (vérification de l’opportunité, prise en compte tous les éléments, surtout ceux à long terme), puis une  procédure (négociée, d’appel d’offre restreint ou de dialogue compétitif).
  • Des coûts globalement plus importants que dans les autres modes de financement.
  • Une gestion du personnel plus complexe.
  • Une nécessaire adaptation des habitudes et des mentalités des agents des collectivités.
  • Support du coût de la TVA sur les loyers (pas récupérable).

Les dernières lois de 2008 et 2009 ont apporté quelques assouplissements :

  • La collectivité peut financer une partie mineure de l’investissement de départ et ainsi baisser ses futurs loyers (voire trouver plus facilement des partenaires privés).
  • L’Etat peut garantir jusqu’à 80 % des loyers de la collectivité (baisse du risque pour le partenaire privé et donc du coût les loyers). Les 20% restant permettent de garder une partie des loyers soumise aux risques des pénalités (motivation essentielle dans ce type de partenariat).

Les intervenants dans ce domaine :

La mission d’appui à la réalisation des Partenariats Publics-Privés (MAPPP) qui donne un avis obligatoire dans des projets qui concerne l’Etat et un avis facultatif pour les autres collectivités.

Contacts : 01.44.97.34.78 ou www.ppp.minefi.gouv.fr/mission.php

L’Institut de Gestion Déléguée (IGD) qui aide et conseil dans la volonté de passer des contrats de partenariats.

Contacts : 01.44.39.27.00 ou www.fondation-igd.org

Adrien Debever

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Les Régionales pour gagner !

jean-lassalleC’est sans doute le message le plus fort délivré samedi à Agonac (Dordogne) par Jean Lassalle.

En effet, ce fut une journée marathon en Aquitaine, prémisse de la campagne 2010. Le matin fut consacré à la Convention Départementale du MoDem du Lot-et-Garonne à Fourques-sur- Garonne et en présence de Robert Rochefort.

Puis, nous avons rallié la Dordogne, à Agonac où se tenait la Convention Départementale locale présidée par Marc Mattera. C’est une bonne partie des responsables du MoDem en Aquitaine qui convergèrent vers Agonac en fin d’après midi afin de réunir l’Union régionale.

Nous avons, à cette occasion, posé les premières pierres du futur groupe de travail sur les régionales qui devra définir les grands axes de la campagne et faire le point sur les candidatures.

La journée s’est achevée par l’arrivée de Jean Lassalle qui, en un rapide mais vibrant discours, nous fit part de deux informations :

  • Après réflexion et plusieurs rencontres, il décide de se mettre à la disposition du MoDem et de ses adhérents pour conduire la liste autonome lors des élections Régionales de mars prochain.
  • Par ailleurs, n’ayant pas pour habitude de perdre ses élections et n’étant pas adepte de la participation symbolique, il s’engage dans ce scrutin dans l’unique but de gagner et de diriger le Conseil Régional en lui insufflant sa  passion de l’Aquitaine et de ses habitants !

Un discours très simple et spontané, d’une grande honnêteté, loin de tout calcul politique et faisant fi des prévisions pseudo-scientifiques. Des paroles qui parlent au cœur et redonnent espoir dans l’avenir… « Faire de la politique différemment », c’est cela aussi !

Adrien Debever
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Chaban, MoDem avant l’heure ?

jacques_chaban-delmas-dOn commémorait, hier, les 40 ans du discours de politique générale de Jacques Chaban Delmas (le 16/09/1969), qui venait d’être nommé Premier Ministre par le nouveau Président Pompidou.

Si ce discours a laissé une trace dans la mémoire collective, c’est  qu’il était visionnaire et d’une grande modernité. Chaban y fait une analyse sans concession des problèmes de l’époque et  présente son projet de  » Nouvelle Société « .

40 ans après, on constate que les problèmes n’ont pas changé, ils se sont même largement aggravés. Concernant les solutions à y apporter et la « Nouvelle Société« , les paroles de Chaban raisonnent encore aujourd’hui.

Sa Nouvelle Société voulait une économie forte (particulièrement l’industrie), débarrassée de la lourdeur et des freins d’un Etat omnipotent. Chaban Delmas dénonçait ainsi le centralisme et les dérives budgétaires (qui plus tard entraîneront nos déficits publiques abyssaux). Mais cette économie se voulait aussi sociale, en respectant l’Homme et surtout le travailleur. La « Nouvelle Société » devait lutter contre l’augmentation des inégalités et des différences entre les plus riches et les plus pauvres. Sur le plan politique, Chaban aspirait à un dépassement des clivages droite / gauche dans l’intérêt du pays.

Le projet de Jacques Chaban Delmas était donc profondément humaniste, à la croisée des chemins entre le Gaullisme et la Sociale Démocratie. Ce qui n’est pas très étonnant quand on sait que Jacques Delors était un de ses principaux conseillers.

Chaban n’eut jamais vraiment le temps ni les moyens de réaliser ce projet de société. Il fut victime de son propre camp : une droite plus conservatrice et trop attachée à ses acquis.

Aujourd’hui, cette vision  n’est pas morte, car il y a de ces filiations …Il ne faut certes pas chercher du coté de Nicolas Sarkozy : celui-ci construit en France une société aux antipodes de celle voulue par Chaban ! C’est plutôt du coté du MoDem et de son projet de société que l’on retrouve les valeurs et les aspirations de la « Nouvelle Société« .

Finalement, il est possible que François Bayrou, en créant une rupture avec la logique de l’UDF, ait évité d’être étouffé par la droite conservatrice qui jadis eut raison de Chaban. Le MoDem est peut-être l’outil qui a manqué à Jacques Chaban Delmas pour mener son projet dans la durée…

Adrien Debever

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Retrouvez le discours de politique générale de Chaban Delmas du 16/09/69

La Direction du MoDem 33 clarifie ses positions

conference-de-presse-modem-33Faisant suite aux universités d’été du MoDem, la Direction du Mouvement Démocrates de Gironde tenait, hier, place de la Victoire à Bordeaux une conférence de presse.

Etaient présents auprès de leur Président (Joan Taris), les Vice-présidents ( Jacques Mangon, Sophie Mette et Muriel De Portbail), ainsi qu’Alain Cazabonne (Maire de Talence et Président de l’Association des élus Démocrates à la CUB), Pierre Braun (Délégué départemental), Xavier Loriaud (Conseiller Général et Président de la FED), Adrien Debever (Trésorier départemental), Aymeric Bersihand (Président des Jeunes Démocrates 33), Philippe Meynard (Maire de Barsac et Secrétaire départemental chargé des élections) et Marie-Eve Michelet (Secrétaire départementale chargée des relations presse).

L’échange se fit essentiellement autour des prochaines élections régionales, et tout particulièrement sur  les possibles alliances, manifestement sujet principal de l’intérêt des journalistes ! Il n’est d’ailleurs pas certain que les citoyens aient la même hiérarchie des priorités…

Il fut confirmé et ainsi officialisé que le MoDem serait autonome au premier tour dans toutes les régions de France.

Concernant « l’entre-deux » tour en Aquitaine, une alliance avec l’UMP est rendue impossible du fait de l’identité même de sa tête de liste, Xavier Darcos, candidat parachuté en Gironde en direct de l’Élysée. C’est cette particularité qui explique qu’il ne faut pas voir dans cette position d’éventuelle conséquence sur le partenariat de projet établi avec Alain Juppé.

Ce qui n’entraîne pas, pour autant, une alliance automatique avec Alain Rousset, comme  certains journalistes cherchaient à le faire dire, hier. Cette éventualité paraît même assez compliquée en l’état… Il est évident pour tout le monde que les options possibles, au soir du premier tour, seront différentes et se détermineront selon les résultats obtenus par les principales listes. Aussi, la liste MoDem peut poursuivre son chemin de façon autonome (surtout si elle atteint son objectif de dépasser largement les 10%) ou bien décider de s’allier avec les Verts, ou  avec le PS, ou bien encore de se retirer…

Mais quelque soit le scénario, et quoi qu’il puisse arriver, les décisions du MoDem se prendront au regard de la défense de nos idées et de notre programme, en privilégiant la capacité et la volonté des différentes têtes de listes à travailler ensemble.

Le MoDem girondin a d’ailleurs rappelé son souhait de voir une liste conduite par le duo de choc que forment Jean Lassalle et Geneviève Darrieussecq.

Maintenant le MoDem 33 a comme priorité la construction d’un programme pour les aquitains, pour répondre à leurs préoccupations quotidiennes et pour donner les moyens à notre région de mieux vivre ce 21ème siècle.

Ce sont certainement là les deux sujets d’intérêt principal…mais du point de vue des citoyens cette fois !

Adrien Debever

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Voir l’article sur le site MoDem 33

« BASSENS OÙ EN EST-ON ? CEREXAGRI »

Près d’une centaine de personnes du monde associatif, politique ou citoyen : le projet de conditionnement du méthyl parathion, toujours en instruction, fédère… contre lui

Une alchimie d’opposants

Les débats sur la forme à donner au mouvement d'opposition au méthyl parathion. (PHOTO Y. D.)

Ils avaient prudemment disposé une trentaine de chaises devant la table des intervenants. Et ont donc été les premiers surpris du succès de la réunion : le syndicat des riverains de la Roseraie et les militants d’Europe Écologie ont rassemblé mercredi soir une petite centaine de personnes dans la salle des fêtes de Bassens. Le sujet se trouvait quelques centaines de mètres plus bas : l’atelier d’encapsulation de méthyl parathion que l’entreprise Cerexagri désire installer sur son site.

Plus que l’affluence à une réunion finalement très peu annoncée, c’est la variété de l’assistance qui était notable. Les associations tout d’abord sont venues en nombre : la Sepanso, Sabarèges, les Amis du fleuve, Greenpeace, le collectif des associations de la presqu’île d’Ambès… Intéressant de voir aussi des militants politiques : outre Europe Écologie et les Verts qu’on avait vus devant Cerexagri pendant la campagne des Européennes, l’été a vu arriver le MoDem par exemple dont Adrien Debever a proclamé le soutien à la cause anti-méthyl.

Mairie : des hauts et débats

Des élus PS d’Ambarès ou d’Artigues étaient là aussi. On remarquait Jacqueline Madrelle, femme et assistante parlementaire de son sénateur de mari : « Je suis venue en tant que citoyenne concernée », mais son époux ayant été évoqué, elle tenait à préciser qu’il était « très impliqué » sur le dossier et qu’une demande de question orale au Sénat avait été déposée.

Côté mairie de Bassens, l’élue communiste Christiane Aleu rappelait son opposition depuis le début, le premier vote du Conseil bassenais ayant été favorable d’une courte tête en mars (1). « Il y a aussi 30 emplois sur le site et il ne faut pas l’oublier », soulignait Mme Aleu. Jean-Pierre Turon était représenté par sa directrice de cabinet, Cécile Boucard, qui rappelait la deuxième délibération prise par le Conseil en juillet sur Cerexagri : le refus du conditionnement du méthyl parathion, la suggestion d’une exploitation d’un autre produit autorisé en Europe celui-là et l’avis défavorable à toute extension liée au projet des servitudes d’utilité publique. « Le maire a rencontré récemment le directeur de Cerexagri, le secrétaire général de la préfecture et le directeur de la Drire (2) sur le sujet », précisait-elle. « C’est le premier vote, consigné dans le rapport d’enquête publique, qui aura le plus de poids », lui objectait-on du côté des associations habituées à ce genre de dossier.

Nouveau collectif

Après que l’on a rappelé une nouvelle fois les dangers de cet insecticide hautement toxique (par inhalation ou ingestion) et interdit d’utilisation en Europe depuis 2003, il s’est agi de savoir quelle forme donner à ce rassemblement opposé au projet de Cerexagri. Intégrer une structure existante et compétente comme le collectif de la presqu’île d’Ambès au risque d’être moins lisible dans l’urgence ou fonder sa propre coordination qui aura l’avantage et l’inconvénient de la fraîcheur ? La question a été débattue pendant deux heures, au risque de décourager certains qui quittaient la salle, lassés…

La création d’un nouveau collectif autour des riverains était finalement décidée, « auquel sera associé celui de la presqu’île d’Ambès », précisait Charles Attard, animateur de la soirée et trésorier du syndicat des riverains de la Roseraie. Les actions seront décidées en aval, la première étant déjà dans les têtes : sensibiliser la préfecture…

(1) 12 voix pour, 10 abstentions, sept contre au sein d’une assemblée issue d’une seule et même liste électorale en 2008. (2) Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement

Après le rapport d’enquête publique (favorable, assorti de trois recommandations), le dossier Cerexagri est en instruction dans les services de l’État. Dernier rebondissement, assez classique sur ce genre de sujet « très sensible » : la Drire a commandé une tierce expertise qui est en cours de réalisation. Dans quelques semaines, le comité départemental des risques technologiques (Codert) devrait être en mesure de rendre son avis. Le préfet, en suite, prendra sa décision.

Auteur : YANNICK DELNESTE

Source: Sud Ouest du 11/09/09

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Sur ce sujet, lire également l’article suivant : Le développement durable à l’épreuve du terrain…

Voici venir le temps des rentrées politiques…

Cette chaude fin d’été voit se préparer les rentrés politiques des principaux partis.

Certains s’adonnent aux parachutages gouvernementaux en Gironde, d’autres s’essayent à l’alchimie en tentant de transformer un « buzz » médiatique de printemps en parti politique pendant que les troisièmes ne changent rien : continuent à s’entre-déchirer et à tergiverser sur leur ligne politique actuelle et future !

Pour sa part, le MoDem lancera sa rentrée lors de l’Université de rentré à la Grande Motte (Hérault) les 4, 5 et 6 septembre.

L’automne sera marqué par la deuxième phase de notre introspection sur notre échec aux européennes (avec en point d’orgue un Congrès en fin d’année) et l’élaboration d’un programme pour les régionales.

Il faut venir nombreux à l’Université de rentrée en septembre. Nous avons besoin de nous retrouver et de travailler dans la bonne humeur sur un programme qui approfondisse notre projet de Société. Il faut être plus clair sur nos valeurs et nos propositions, mieux communiquer avec la population.

Je vous donne donc rendez-vous à La Grande Motte…

S’inscrire à l’Université de rentrée

Retour sur la Convention Départementale

Convention Départementale du 27 juin 2009Cette période de vacances, un peu plus calme, permet de revenir avec un peu de recul sur les derniers événements qui ont rythmé la vie du MoDem Gironde.

Après le score décevant des élections européennes, les adhérents du mouvement départemental avaient besoin de baume au cœur et de retrouver espoir dans l’avenir et en particulier dans les prochaines échéances régionales. La Convention Départementale annuelle, organisée cette année à Barsac (chez Philippe Meynard), tombait donc à pic…

C’est en effet par une belle journée ensoleillée de cette fin juin que s’est déroulé le programme chargé mais très festif de ce grand rendez-vous militant. Les 200 personnes présentes participèrent ainsi à l’AG annuelle du MoDem Gironde (rapport d’activité, présentation des comptes…), puis les Jeunes Démocrates 33 présentèrent leur bilan d’activité (lire mon discours) avant de finir la matinée par un débat avec J. Lassalle, G. Darrieussecq, Joan Taris et notre nouvel adhérant girondin : R. Rochefort, Député européen.

Après la nourriture de l’intellect, ce fut l’heure de la nourriture du corps avec l’apéro des circonscriptions puis le repas servi par les Jeunes Démocrates. Tout le monde dégusta paëlla, fromage et tarte aux pommes à de grandes tablées conviviales, dans une ambiance musicale assurée par le groupe d’Alain Geneste (5ème circonscription).

C’est donc dans la bonne humeur que l’après midi fut occupé par des ateliers de réflexion et la réunion des bureaux d’Aquitaine, avant d’être clôturé par la réunion de la FED (Fédération des Elus Démocrates) présidée par Xavier Loriaud.

Cette belle journée, dont l’organisation assurée par les Jeunes Démocrates fut l’objet de multiples éloges, permit de tourner la page des Européennes et de retrouver motivation et espoir avant de partir en vacances (bien méritées) et d’aborder la campagne régionale.

Adrien Debever

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Le développement durable à l’épreuve du terrain…

cerexagri_bassensA Bassens (4ème circonscription de la Gironde), la société Cerexagri souhaite depuis plusieurs mois étendre ses activités en procédant au micro-encapsulage d’un pesticide : le methyl-parathion. D’une toxicité importante, ce produit est interdit d’utilisation en France et dans l’Union Européenne !

Il est cependant encore commercialisé dans certains pays tels que la Turquie, l’Australie ou les Etats-Unis.

Le projet de Cerexagri a été soumis à une enquête publique (terminée à la mi-mars) à l’issue de laquelle le commissaire enquêteur a rendu un avis favorable pour la demande d’exploitation.

Au niveau du Conseil Municipal de Bassens (majorité de gauche), le projet fut, de la même manière, approuvé, alors que l’ensemble des communes consultées aux alentours ont voté contre.

Ce dossier a poursuivi son chemin en passant par la DRIRE avant que le préfet ne le valide. Finalement, ce sont les importants mouvements de protestation des riverains qui retardent aujourd’hui ce projet.

Voici un cas symptomatique, à l’heure où tout le monde semble brusquement converti au développement durable sous l’effet d’un film (fort judicieusement programmé) et d’une surprise électorale, on constate que sur le terrain les choses ne sont pas si évidentes…

En effet, sous la pression de quelques emplois supplémentaires (guère plus, ne rêvons pas !) et de certains intérêts financiers, toute l’échelle des organismes étatiques aussi bien que l’ensemble des pouvoirs publiques locaux sont en train d’accepter une aberration.

Comment peut-on discuter sur le bien fondé de développer une production dont la vente est interdite en France et dans l’UE. Il faut en finir avec les doubles discours et l’hypocrisie. Sous prétexte que des pays sont en retard sur le plan des normes environnementales, on ne peut accepter une démarche schizophrénique et jouer au dumping écologique !

Adrien Debever

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Spleen…

resultat_europeennesC’est ce sentiment baudelairien qui se rapproche le plus de mon humeur actuelle. La campagne européenne s’est terminée sur une note bien triste pour tous ceux qui croient dans le projet de Société porté par le Mouvement Démocrate.

Le terme « campagne » est, d’ailleurs, excessif car de campagne, il n’y en eût point. Tout s’est presque résumé à une émission politique (proche du pugilat médiatique !) et à un film documentaire sur la Terre en péril (généreusement offert par un grand ami de notre Président)…

Résultat : une seule grande gagnante, l’abstention, et des perdants : la démocratie et l’Europe.

D’un point de vue plus politique, on constate un succès stratégique de l’UMP. Ainsi, en refusant de faire campagne, en mobilisant uniquement leur base électorale, en jouant habilement sur l’éclatement de l’opposition et enfin, en communiquant largement sur la victoire, le parti de la majorité présidentielle réalise un joli tour de passe-passe.

En effet, si on analyse ces résultats avec un peu de recul, l’union présidentielle (UMP, NC et autres) ne mobilise que 4 millions d’électeurs contre 11 millions pour le candidat Sarkozy au premier tour en 2007. Par ailleurs, le camp de la majorité a épuisé ses réserves puisque les autres listes n’étaient pas des soutiens à la majorité. L’apparente « belle » première place avec 28% (de 40% de français ayant voté, soit en réalité seulement 11%  du peuple français) devient donc rapidement source d’inquiétude en vue de scrutins à deux tours (dès mars 2010 avec les régionales).

Néanmoins, mis à part le cas français, une réalité en Europe vient d’émerger, c’est la domination des droites. Et c’est là un paradoxe assez inexplicable, car nous vivons une crise mondiale qui remet en cause structurellement le système ultra-libéral. Or, ce sont les partis qui portent ce modèle économique qui viennent d’être ainsi plébiscités !

Aussi, par leur vote, les européens vont sans doute permettre de reconduire à la tête de la commission européenne José Manuel Barroso, ultra-libéral convaincu et grand absent au plus fort de la crise cet automne. Il y a là une bizarrerie qu’il faudra élucider…

Autre succès politique de dimanche, c’est évidemment  » Europe écologie ». Attelage a priori improbable au départ entre trois personnalités (Daniel Cohn-Bendit, José Bové et Eva Joly) aux antipodes l’une de l’autre, en particulier au niveau des idées européennes. Finalement en l’absence de vrai projet européen fédérateur, c’est l’écologie qui a fait figure d’effet de mode et de dynamique sympa, bien aidée par la programmation plus que contestable et douteuse de « Home » (documentaire faisant la promotion de l’écologie et financé par M. Pinault), 48h avant le vote.

Maintenant, une fois posés ces remarques, regrets et interrogations sur le contexte de cette élection, il n’en demeure pas moins que le faible score (8,5%) du MoDem nécessite une réelle autocritique.

La stratégie qui a consisté à vouloir faire un débat sur le plan national puis à l’extrapoler au niveau européen n’a pas fonctionné, sans doute trop compliquée pour l’électorat…

François Bayrou a porté à bout de bras la campagne et il est tombé dans le piège tendu lors de ce simulacre de débat politique de mercredi dernier. Sans doute aurait-il été souhaitable de s’appuyer davantage sur les têtes de liste et par exemple d’envoyer JF Kahn lors de ce débat, étant lui-même un grand habitué de ce genre de show (avec moins de risque en cas d’échec).

Il faut également reconnaître notre défaillance à porter un projet européen clair, à poser de façon audible le débat sur le projet de Société pour l’Europe. Le contexte était certes très compliqué mais nous aurions du faire mieux.

Enfin, le MoDem a peut être failli par excès de confiance, péché commun à la jeunesse. Un Sarkozy impopulaire et un PS en déconfiture n’exonèrent pas du travail de fond et de celui de terrain. En Gironde, avec les Jeunes Démocrates, nous avons sillonné le département en menant  une quinzaine d’opérations de terrain au cours desquelles, bien souvent, nous n’avons pas senti une grande mobilisation des uns et des autres (surtout en comparaison des municipales)…

Cet échec doit maintenant servir d’expérience afin de construire les succès futurs. Nous avons de nombreux atouts et les français sont intéressés par le choix du projet de Société comme le montre bien le succès « d’Abus de pouvoir « . Mais il faut maintenant que nous construisions au sein du MoDem un programme très concret et très clair en vue des prochaines élections régionales. Il faut donner toute sa place à notre conception du développement durable, pour lequel  nous avons de nombreuses compétences en interne (les Jeunes Démocrates 33 avaient d’ailleurs fait de la promotion d’une Société durable l’axe de leurs « envies d’Europe », livret programme pour ces européennes).

L’échec de dimanche est un avertissement qui peut être salvateur si nous savons en tirer les enseignements. Plus que jamais notre projet et notre positionnement est un acte de résistance qui ne peut être sans effort. François Bayrou reste notre meilleur leader mais il lui faut encore apprendre de ses erreurs et se remettre avec courage à l’ouvrage, c’est le passage obligé de tout grand homme d’Etat…

Adrien Debever

Retrouvez d’autres réactions sur la toile: Pierre, Christelle, Fabien.

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Les Jeunes Démocrates omniprésents pour l’Europe…

lacanau3005Après un hiver studieux, passé à organiser des conférences et des réunions sur l’Europe, les Jeunes Démocrates de Gironde ont mené une campagne européenne intense et de grande ampleur.

Elle fut inaugurée par la promotion du livret les « envies d’Europe ». Fruit d’un travail de réflexion et des rencontres de l’hiver, ces aspirations de la jeunesse furent remises à Robert Rochefort et médiatisées localement.

Puis à partir de la fin avril, les Jeunes Démocrates 33 ont mis en place une réelle « cellule d’action terrain » impliquant à travers des équipes tournantes environ 25 jeunes. Il fut décidé de sillonner la Gironde en soutien des comités de circonscriptions et à travers des opérations « coup de poing », très visibles, de tractage, boîtage et collage…

Ainsi, les jeunes MoDem ont été remarqués sur les marchés de Bassens, des Capucins, de Blaye, d’Arcachon mais aussi sur le front de mer à Lacanau ou sur les quais à Bordeaux et dans de nombreuses autres villes (Martignas, Saint-Vincent de Paul, Pessac, Saint-Médard…).

Des actions menées par tous les temps, qu’il pleuve ou qu’il vente, de jour comme de nuit !

Face à une circonscription électorale très large (le grand sud ouest), le travail a également dépassé le cadre girondin en collaborant étroitement avec les autres fédérations jeunes d’Aquitaine. Le point d’orgue fut la réussite de la fête de l’Europe à Mont-de-Marsan, le 16 mai.

Je vous invite donc à revivre cette magnifique campagne, pleine d’enthousiasme, de courage et d’abnégation à travers les photos ci-après.

Maintenant: que tous ces efforts aboutissent…à un vote massif demain !

Adrien Debever

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