Aqui.fr : « Les candidats girondins de Virginie Calmels sont connus »

aquiEn ces temps d’élections régionales, la Garonne, décidément, apparaît comme le lieu stratégique pour présenter les listes de candidats. Après Alain Rousset qui avait procédé à l’excercice, sur l’eau, à bord du Sicambre, Virginie Calmels a présenté ces 48 candidats girondins (dont elle), en bordure du fleuve, dans le cadre bucolique de la Guinguette Chez Alricq, sur la rive droite de Bordeaux. Une liste qu’elle évoque comme « une équipe forte, renouvelée et d’union ». On peut en tout cas lui reconnaître que, dans les 12 premiers noms, éligibles même en cas de défaite, figurent Républicains, Modem, UDI et non encartés…

La Gironde est, quantitativement parlant, la section départementale la plus importante de la grande Région, puisqu’elle représente à elle seule 23% des électeurs. De quoi alors renouvelée une recette qui semble ici bien fonctionner : l’union entre droite et centre, sans oublier la société civile. « Notre union nous a permis de gérer Bordeaux et Bordeaux Métropole, et en poursuivant notre effort a permis une remise en cause historique du PS lors des départementales », souligne Virginie Calmels. Et pour cause, les 12 premiers candidats, comptent 2 MODEM, par ailleurs conseillers régionaux sortants : Yohan Taris en numéro 4, qui est aussi adjoint au Maire du Bouscat, et Martine Moga en n°7. Au nom de l’union figurent aussi 2 UDI, Nathalie Delattre, adjointe au Maire de Bordeaux et Aurélien Sebton, 30 ans adjoint au Maire de Talence, représentant aussi de l’argument «jeunesse »  de ce premier quart de la liste, ainsi qu’un candidat CPNT : Eddy Puyjalon, vice président de son parti au niveau national.
Dans ce haut de liste on constate par ailleurs trois autres conseillers régionaux sortant : Alexandra Siarri, sans étiquette, adjointe au Maire de Bordeaux en charge de la cohésion sociale et territoriale, au rang 11, juste derrière, Nicolas Florian, également adjoint au Maire de Bordeaux en charge des finances, de l’administration générale, et des ressources humaines, en n°10. Mais au nombre des élus régionaux sortants on notera la 3ème position sur la liste d’Hélène Estrade, Maire de Lapouyade. Une position attestant la volonté de la candidate à la présidence de la région, de représenter les territoires ruraux dès le haut de la liste. Dans cet esprit, figure également en n°10 Yves D’Amécourt, candidat malheureux au Conseil départemental, qui représente ici le territoire du Sauveterrois, ou encore Marie-Angélique Latournerie (n°9), conseillère municipale de Langon. Un visage qui marque le renouvellement voulue par Virginie Calmels. Le numéro 2 de sa liste, l’inattendu Pierre Durand, Champion Olympique de sauts d’obstacles à Séoul en 1998, illustrant la volonté de représentation de la société civile. Une société civile également présente dans le reste de la liste où l’on retrouve outre Pierre Durand, Mohamed Jamai, fondateur du club de boxe de Pessac, ou encore Matthieu Bissseni, champion d’Europe de Basket en 1984.

Une liste et un certain clinquantComptant évidemment avoir plus de 12 élus sur cette liste, les territoires de Gironde sont aussi présents sur le reste de la liste à travers par exemple,  Sophie Mette, conseillère régionale sortante, du territoire du bazadais, Bernard Lummeaux, « le monsieur culture » de la liste et adjoint au Maire d’Arcachon, Catherine Viandon, Maire de Saint Germain du Puch représentant du Libournais, tout comme Chantal Dugour, Conseillère municipale à Saint-Denis-de-Pile, ou encore Adrien Debever, adjoint au maire de Lacanau, en représentant du Médoc…

listeUne liste qui n’est pas sans avoir un certain clinquant au regard du choix des personnalités présentes issues de la société civile ou politique. En effet, au côté de l’ancienne dirigeante d’Endemol France et Endemol monde (entre autre), et du médaillé Olympique, candidatent des personnalités bien connues de l’écosystème métropolitain et girondin : parmi eux Sylvie Cazes, Présidente de la Cité du Vin, Stephan Delaux « Monsieur tourisme » de la liste, actuel adjoint au Maire de Bordeaux, et Président de l’Office de Tourisme et des Congrès de Bordeaux Métropole, Guillaume Petit, Directeur de l’EFAP (école française des attachés de Presse) ou encore François Sztark, Chef du pôle d’anesthésie du CHU de Bordeaux, Nicolas Brugère, adjoint au maire de Bordeaux, médecin généraliste et Président du Centre Communal d’Action Sociale de Bordeaux. Le monde économique reconnaîtra aussi la candidature, sa première en politique, de Betty Ourry, chef d’entreprise industrielle, Présidente de la délégation régionale de la FCE (Femme chef d’entreprise), élue à la CCI de Bordeaux.

Au total pour Virginie Calmels, « une liste faite de profils variés en phase avec les préoccupations des citoyens, en adéquation avec leur volonté d’alternance (…) loin du carcan socialiste stérile qui ne propose face à nous que la répétition d’un système en place et proche du gouvernement socialiste. » Un jugement sans nuance  bien à sa façon.
A noter que le tout dernier nom, en place de suppléant, est celui de Dominique Ducassou, conseiller régional sortant, symbole que le « renouvellement » volontiers affirmé ne se fait pour autant pas sans passage de relais d’une génération à l’autre.

Liste des candidats

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Sud Ouest: « Virginie Calmels a dévoilé sa liste en Gironde »

Tête de liste de la droite et du centre pour les régionales, Virginie Calmels a présenté sa liste girondine ce vendredi.

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Virginie Calmels, la tête de liste de la droite et du centre, pour les régionales en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, a présenté sa liste girondine ce vendredi à la Guinguette chez Alriq, à Bordeaux.
Voici les 48 noms de cette liste. Les 12 premiers sont élus en cas de défaite. En cas de victoire, et selon les résultats, cette liste pourra compter entre 25 et 30.

1. Virginie CALMELS, Adjointe au Maire de Bordeaux en charge de l’économie, de l’emploi et de la croissance durable, Chef d’entreprise, 2 enfants, 44 ans.
2. Pierre DURAND, Champion Olympique de sauts d’obstacles à Séoul en 1988 avec Jappeloup, un enfant, 60 ans.
3. Hélène ESTRADE, Maire de Lapouyade, pharmacienne, 2 enfants, 59 ans.
4. Joan TARIS Adjoint au Maire du Bouscat en charge des finances, de l’économie et de l’emploi, directeur de cabinet du Maire de Saint-Médard-en-Jalles, 39 ans.
5. Nathalie DELATTRE, Maire Adjoint de Bordeaux Maritime, Conseillère communautaire, 2 enfants, 47 ans.
6. Yves D’AMECOURT, Maire de Sauveterre-de-Guyenne, Président de la communauté de communes du Sauveterrois, viticulteur, 6 enfants, 47 ans.
7. Martine MOGA, Conseillère régionale, membre du bureau la LICRA Bordeaux-Gironde, 3 enfants, 66 ans.
8. Eddie PUYJALON, Vice-président national de Chasse, Pêche, Nature et Traditions (CPNT) délégué départemental de CNPT, un enfant, 56 ans.
9. Marie Angélique LATOURNERIE, Conseillère municipale de Langon, Directrice d’un laboratoire d’analyses médicales, 4 enfants, 52 ans.10. Nicolas FLORIAN, Conseiller Régional, Adjoint au Maire de Bordeaux en charge des finances, de l’administration générale, des ressources humaines, un enfant, 46 ans.
11. Alexandra SIARRI, Conseillère régionale, Adjointe au Maire de Bordeaux en charge de la cohésion sociale et territoriale, fonctionnaire territoriale, 3 enfants, 43 ans.
12. Aurélien SEBTON, Adjoint au Maire de Talence en charge de la vie associative, de la jeunesse, de la politique de la ville, de la lutte contre les discriminations, chef d’entreprise dans l’hôtellerie et la restauration, 30 ans.
13. Sophie METTE, Conseillère régionale, Conseillère municipale de Bazas, élue communautaire de la Communauté de communes du Bazadais, 3 enfants, 56 ans.
14. Bernard LUMMEAUX, Adjoint au Maire d’Arcachon délégué aux affaires culturelles, Vice Président de la Communauté d’agglomération du bassin d’Arcachon Sud (COBAS), 66 ans.
15. Christelle LAPOUGE, Adjointe au Maire de Latresne en charge du Développement économique et communication, Directrice administrative d’une PME dans l’agro alimentaire, 2 enfants, 43 ans.
16. Mohamed JAMAI, Fondateur, entraineur et éducateur du club de boxe de Pessac Saige, 3 enfants, 49 ans.
17. Sylvie CAZES, Présidente de la fondation de la Cité du Vin, viticultrice, 3 enfants, 60 ans.
18. Nicolas BRUGERE, Adjoint au Maire en charge de la santé, des séniors et de l’autonomie, Vice-Président du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Bordeaux, médecin généraliste, 4 enfants.
19. Aurélie DI CAMILLIO, Adjointe au maire de Pessac secteur 4, déléguée à l’événementiel, collaboratrice d’élus au groupe Communauté d’Avenir à Bordeaux Métropole, 32 ans.
20. Xavier PARIS, Adjoint au Maire de Gujan-Mestras en charge des finances, Vice Président de la Communauté d’agglomération du bassin d’Arcachon Sud (COBAS), agent général d’assurance, 47 ans.
21. Betty OURRY, Chef d’entreprise, Présidente de la délégation régionale de la FCE (Femme Chef d’Entreprise), élue à la CCI de Bordeaux, 4 enfants, 40 ans.
22. Pierre BRAUN, Adjoint au Maire de Saint Médard en Jalles en charge du Sport, de la Jeunesse, de la vie associative et de la communication, 32 ans.
23. Mylène VILLANOVE, Conseillère municipale déléguée de Bordeaux auprès du Maire en charge des relations avec les territoires, Conseillère métropolitaine, 3 enfants, 55 ans.
24. Stephan DELAUX, Adjoint au Maire de Bordeaux en charge du tourisme, de l’animation de la ville, des grands évènements et de la vie du fleuve, Président de l’Office de Tourisme et des Congrès de Bordeaux Métropole, 3 enfants, 63 ans.
25. Catherine VIANDON, Maire de Saint Germain du Puch, Vice Présidente de la Communauté de communes du Libournais, 62 ans.
26. Bernard LAURET, Maire de Saint Emilion, Président de la Communauté de communes du Grand Saint Emilionnais, cadre agricole, 2 enfants, 58 ans.
27. Chantal DUGOURD, Conseillère municipale à Saint Denis de Pile et Conseillère à la Communauté d’Agglomération de Libourne (CALI), 46 ans.
28. Adrien DEBEVER, Adjoint au Maire de Lacanau en charge des finances et de la communication, 37 ans.

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France Bleu Gironde: « Régionales 2015, Virginie Calmels présente sa liste en Gironde »

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La tête de liste de la droite et du centre en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes a dévoilé vendredi après-midi la composition de la liste qu’elle mène en Gironde pour le scrutin des 6 et 13 décembre. Une équipe selon ses mots, « forte, unie et renouvelée »

Virginie Calmels a choisi vendredi après-midi un lieu plutôt insolite pour présenter sa liste girondine pour les élections régionales des 6 et 13 décembre : la guinguette Alriq, sur les bords de Garonne, rive droite à Bordeaux, a servi de cadre à cette présentation.

La tête de liste de la droite et du centre en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes qualifie elle-même cette équipe de « forte, unie, renouvelée », avec comme la loi l’exige, la parité parfaite : 24 femmes, 24 hommes.  En cas de victoire, 25 à 30 de ces candidats pourraient siéger  en cas de défaite, les 12 premiers pourraient être élus.

Cette liste répond à un savant dosage, en respectant d’abord les équilibres entre les Républicains, l’UDI, le MODEM, CPNT et la société civile,  ensuite entre élus de terrain, représentant tout le territoire géographique, et membres de la société civile. 

FBG2« Chacun dans son domaine apporte son expertise, avec beaucoup de nouveaux venus, face aux gens du système (NDLR : la liste d’Alain Rousset) » Virginie Calmels

Parmi ceux qui s’engagent pour la première fois en politique : Betty Ourry. Cette chef d’entreprise de 40 ans dirige une société d’équipement électronique à Gradignan.

« Il faut arrêter de râler dans son coin, à un moment donné, il faut agir. Celà fait 15 ans que je suis chef d’entreprise, dans un contexte économique difficile, et je pense que je peux amener quelque chose » Betty Ourry, 21ème de la liste de la droite et du centre en Gironde.

D’anciens sportifs figurent aussi sur cette liste :  Outre Pierre Durand, l’ancien champion olympique d’équitation qui occupe la 2ème position, on trouve aussi  Matthieu Bisseni, ancien international de basket, ou bien encore Mohamed Jamai, entraîneur du club de boxe de Pessac-Saige

« Je suis comme disait Djamel Bourras français de branche, et les gens pourront s’identifier à mon parcours. Moi ce qui m’intéresse, dans le domaine sportif comme dans la vie, c’est de faire bouger les choses » Mohamed Jamai, 15ème de la liste.

6 conseillers régionaux sortant font partie des 48 candidats : Helène Estrade, maire de Lapouyade, n°3; Martine Moga, n°7; Nicolas Florian en 10ème position, Alexandra Siarri en 11ème place, Sophie Mette 13ème, et Dominique Ducassou, en 48ème et dernière position. Virginie Calmels explique qu’elle a choisi des candidats qui une fois élus, siégeront quoi qu’il se passe dans la nouvelle assemblée régionale.

« J’ai choisi des personnes qui ont envie comme moi d’être engagé demain dans leur mandat régional. Comme moi d’ailleurs, je le répète : si je suis élue présidente de la région, j’abandonnerai mon mandat d’adjoint au maire de Bordeaux » Virginie Calmels.

Source : France Bleu Gironde du 30/10/15

Surf : Lacanau, le rêve olympique

La station balnéaire du Médoc a annoncé son souhait d’accueillir la compétition de surf si la candidature de Paris est retenue.

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Jeudi soir, en séance de conseil municipal, les élus de la ville de Lacanau ont adopté à l’unanimité une motion de soutien à la candidature de la commune comme ville hôte de l‘épreuve de surf aux Jeux Olympiques de 2024. La motion apporte aussi son soutien, évidemment, à Paris pour sa candidature à l’organisation des JO et au travail réalisé par la Fédération française de surf qui défend l’intégration du surf au programme olympique.

« Notre savoir -faire »

« Je ne pensais pas que notre démarche allait faire autant le buzz. Mon téléphone n’arrête plus de sonner » confie Laurent Peyrondet, le maire de Lacanau. L’élu de poursuivre : « Sur un tel projet, nous allons tous travailler ensemble. Il y a un coup fantastique à jouer pour la ville. Notre identité surf est affirmée à travers Le Lacanau Pro. Avec les écoles de surf et les magasins, toute une économie s’est développée autour de la glisse. Nous avons un savoir-faire que personne ne peut nous contester. C’est le moment de se lancer. Nous n’en retirerons que des bénéfices ».

Adrien Debever, l’adjoint aux finances de la ville de Lacanau et Jérémy Boisson, en charge du développement économique, ont aussi rappelé la position géographique stratégique de la station balnéaire. L’aéroport de Bordeaux-Mérignac est à proximité.

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Sud Ouest : « Stationnement payant en ville : le maire assume »

SO26.06Il y avait du monde vendredi soir au pôle de l’Ardilouse pour assister à la réunion publique des quartiers Nord et Sud de Lacanau-Océan ainsi que du Huga.

L’adjointe Hélène Crombez, déléguée à la vie des quartiers, a brièvement rappelé le rôle des conseils de quartier, le nouveau découpage et a présenté les élus et représentants des quartiers concernés. C’est ensuite Martin Renard, chargé de mission dans le domaine de l’urbanisme, qui a pris la parole pour expliquer le nouveau règlement local de publicité. Un règlement que la municipalité a souhaité réviser afin de pouvoir se conformer au nouveau règlement national qui interdit les pré-enseignes à partir du 13 juillet prochain. La police municipale procède actuellement à un contrôle de tous ces panneaux sur le territoire de la commune.

Stationnement payant

L’adjoint Adrien Debever, délégué aux finances, a expliqué les raisons pour laquelle la municipalité a décidé d’augmenter le nombre de places de stationnement payant dans le centre de Lacanau-Océan. Depuis le 15 juin, il y en a 2 200 contre 600 auparavant. L’objectif étant « d’améliorer la qualité et le nombre de places », ainsi que de « promouvoir le stationnement de longue durée en priorité sur les îlots » et non dans les rues commerçantes. Une décision qui ne fait pas l’unanimité et a suscité quelques réactions. Tout comme le prix de 25 euros pour le macaron qui permet à tout résident de la commune de se garer à l’océan, partout et sans limite de durée. Le maire, Laurent Peyrondet, dit « assumer » sa décision, persuadé que ce nouveau système va libérer des places dont les Canaulais pourront profiter.

L’autre grand sujet abordé était celui de la tranquillité sur la voie publique. L’adjudant Stéphane Rivière, qui gère le poste de gendarmerie saisonnier de l’océan, a présenté le dispositif qui sera mis en œuvre pour limiter les nuisances sonores et le vandalisme. Quant à la municipalité, elle a procédé à l’installation de dix caméras supplémentaires de vidéo surveillance. Pour terminer, le maire a répondu aux multiples questions de la salle.

Mais contrairement à ce qui s’est souvent produit dans le passé, l’ambiance est restée cordiale et le débat parfois vif mais sans tension. Une réunion constructive donc où chacun a pu s’exprimer et échanger.

Source : Sud Ouest du 26/06/15

Sud Ouest – Budget : des tensions avec l’opposition

Adrien Debever Lacanau.
Après la présentation de la création d’un fonds de dotation sur la commune (lire notre édition du 26 février), c’est le débat d’orientations budgétaires (DOB) qui a largement dominé le Conseil, jeudi soir dernier. Adrien Debever, adjoint aux finances, a tout d’abord annoncé que le budget de la commune sera présenté au Conseil début avril. Un choix de date qui est « lié au contexte d’incertitude financière » et au manque d’information de la part de l’État « en matière de dotations aux collectivités ou de fiscalité ».

La dette

L’adjoint a proposé « une philosophie budgétaire » qui se décline autour de plusieurs axes pour le futur budget 2015. Vient en première place « une politique de maîtrise de la dette » afin de la stabiliser et d’aller vers un désendettement progressif. Dette que la municipalité considère avoir héritée de l’équipe municipale précédente avec notamment « un investissement totalement surdimensionné » de 2 millions d’euros pour le pôle de l’Aiguillonne.

Vient ensuite la restructuration de la section de fonctionnement, avec la mise en place d’un système de rationalisation des achats et une modernisation des techniques de travail.

Le soutien aux associations restera « une priorité mais il ne se quantifiera pas uniquement en matière financière ». La municipalité a aussi « engagé un travail d’actualisation des bases de fiscalité afin d’offrir une plus grande justice et équité face à l’impôt ».

Après une pause fiscale en 2014, elle entend bien « faire un rattrapage du niveau de fiscalité » considérée comme « abusive » durant le mandat précédent.

Enfin, au niveau des investissements, un plan pluriannuel sera présenté pour « offrir plus de visibilité » et permettre « un lissage » dans le temps de leur réalisation.

« Aucun chiffre »

Jean-Yves Mas, conseiller d’opposition du groupe Lacanau à cœur, n’adhère pas à cette nouvelle présentation du DOB. Il estime que trois pages sur sept sont un « copié-collé d’une commune de la CUB » et qu’il n’aborde « aucun chiffre, aucun ratio, aucun budget annexe ». Et d’ajouter : « Vous ne parlez que de la dette, dont on ne connaît même pas l’annuité. »

Pour Olivier Baccialone, conseiller d’opposition socialiste, « la majorité se pose en victime, dépense à la va-vite et ne traite rien dans le fond ». Il considère que le DOB ne présente que « des concepts vagues déjà vus et sans grand intérêt » et s’interroge sur la fiscalité. Il est clair que la présentation du budget en avril sera animée.

Version papier de Sud Ouest

Source : Sud Ouest du 02/03/15

Sud Ouest : Lacanau, la Ville fait appel au mécénat

SO26Pour faire face à la baisse des dotations de l’État, la station, qui doit faire face au coût des travaux de reconstruction  des défenses du front de mer, sollicite des fonds privés.

«L’élément déclencheur, c’est la problématique érosion. En mars dernier, lorsque nous nous sommes installés avec la nouvelle équipe municipale, nous avons été tout de suite confrontés aux travaux de reconstruction des défenses du front de mer.

Les travaux de reconstruction des défenses du front de mer ont coûté plus de 3 millions d’euros.

Dans un contexte de raréfaction des finances publiques, nous n’avions pas vraiment le choix. Il fallait de toute façon réaliser le chantier pour sauver la saison et puis se donner du temps afin de réfléchir à une solution sur le plus long terme », explique Adrien Debever, adjoint aux finances et à la communication de la Ville de Lacanau.

Le fonds de dotation de Lacanau fait donc appel au financement du mécénat. La loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie a lancé cet outil. Il donne la possibilité à des collectivités, mais pas seulement, de faire appel à des fonds privés. Au 31 janvier 2015, on dénombrait, sur l’ensemble du territoire national, plus de 2 000 fonds de dotation.

Des plages au bâti

Le fonds lancé par la commune médocaine, qui a été baptisé « Lacanau durable », a pour objet « la protection et la mise en valeur du patrimoine naturel et du patrimoine bâti ». Adrien Debever de poursuivre : « Ce qui nous permet de balayer les chantiers de nos plages, mais aussi la protection de la forêt et puis tout ce qui concerne notre bâti. À titre d’exemple, au bord du lac, nous avons cette maison du Commandant qui attend urgemment un financement pour être sauvée. »

Une communication ciblée

Les « cibles » visées par Lacanau durable sont les habitants de la commune, les entreprises et les touristes. Dès le mois de mars, un tract devrait être distribué à l’attention de la population. En ce qui concerne les entrepreneurs, une soirée de levée de fonds pourrait être organisée dans le courant du mois d’avril. Enfin, dès l’été prochain, les touristes seront sensibilisés par une communication adaptée. Un site Internet ne devrait d’ailleurs pas tarder à être lancé avec son bulletin de don téléchargeable.

Une structure légère

Toujours selon l’adjoint aux finances, « les frais de fonctionnement du fonds seront peu importants ». L’outil bénéficie aussi du régime fiscal du mécénat. Ce qui veut dire que les donateurs pourront bénéficier d’avantages fiscaux non négligeables. « Lacanau durable » sera présidé par le maire, Laurent Peyronde. Adrien Debever s’occupera des finances. Olivier Arnou-Laujeac, canaulais et professionnel de la communication, fera profiter à la structure de toute son expérience.

Et Patrick Baudry, l’astronaute français, qui réside à Lacanau, sera nommé président d’honneur. Une recrue de poids pour un outil qui aura besoin d’un bon ambassadeur et de son carnet d’adresse afin d’intéresser les mécènes à Lacanau.

Version papier de Sud Ouest

Source : Sud Ouest le 26/02/15

Sud Ouest : « Le budget révisé »

SO24.12.14

Lors du dernier conseil municipal de l’année pour Lacanau, qui s’est tenu jeudi dernier, l’ordre du jour était bien chargé. Il a été question, entre autres, de dotation financière de l’État aux collectivités locales, de décisions modificatives du budget 2014, de dépenses anticipées d’investissement sur le budget 2015, de ventes de terrains communaux et de renouvellement de contrat avec la Caisse d’Allocations Familiales.

En marge de l’ordre du jour, le maire, Laurent Peyrondet, a annoncé la décision de la Cour d’Administration de rejeter les requêtes déposées contre le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT). Le maire a également évoqué sa grande inquiétude sur le projet de champs captant (forages d’eau) envisagé par la ville de bordeaux sur la commune de Saumos pour alimenter la CUB ; précisant que « cela pourrait entraîner une diminution très importante du niveau des nappes phréatiques et avoir un impact déplorable sur les zones humides ». Il a ajouté qu’une motion serait déposée à ce sujet en février 2015.

La motion des maires votée

Un virage difficile : c’est dans le contexte de la loi de finance (votée le 17 décembre dernier à l’assemblée nationale) qui prévoit la diminution du concours financier de l’État dès 2015, soit 30 % pour la ville que Laurent Peyrondet a soumis au vote une motion de soutien à l’action engagée par l’Association des maires de France (AMF) qui veut notamment le réexamen de ce plan. Viennent s’ajouter les transferts de compétences qui plombent un peu plus les dépenses de la commune. L’adjoint délégué aux finances, Adrien Debever, de conclure que si cela reste en l’état, « le virage sera difficile à amorcer sachant que l’on fonctionne plutôt comme un paquebot que comme une voiture de sport ».

Rémunérations à la hausse

Budget, révisions et dépenses anticipées : les décisions modificatives du budget 2014 concernaient le budget principal et particulièrement la rémunération des personnels et l’alimentation, revues à la hausse. Aux objections des groupes d’opposition sur « la forte augmentation des rémunérations », le maire a rappelé qu’il s’agissait de dépenses qui auraient dû être mieux évaluées en amont, sous-entendu par l’équipe municipale précédente. Lors du vote, l’opposition s’est abstenue.

Les sept voix de l’opposition se sont en revanche élevées contre l’engagement de dépenses (889 950 euros) par anticipation sur le budget primitif 2015.

Vente de terrains

C’est sans doute dans le but d’anticiper la baisse des dotations de l’État évoquée précédemment que la vente de terrains communaux s’impose. Ainsi, est actée la vente du terrain « les portes du lac » à la Coustèyre au promoteur Francelot pour la somme de 440 000 euros. En revanche, la vente d’un terrain de 261 m² rue d’Artagnan (à côté du marché municipal à l’océan) pour la somme de 30 000 euros a suscité beaucoup moins d’enthousiasme de la part de l’opposition, qui a trouvé le prix anormalement bas et voté contre, pour les six représentants de Lacanau à Cœur, groupe emmené par Jean-Yves Mas et l’abstention d’Olivier Baccialone du groupe Lacanau, des projets et un avenir partagé.

Le contrat Enfance Jeunesse de la commune de Lacanau avec la Caisse d’allocations Familiales a été reconduit pour la période 2014-2017.

Erika Valette

Source : Sud Ouest du 24/12/14

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Sud Ouest – Erosion à Lacanau : « Il faut avoir sa carte du PS pour obtenir une subvention ? »

C’est la question posée par le maire Modem de Lacanau, Laurent Peyrondet, venu chercher ce mardi de l’aide auprès du Conseil général de la Gironde. Sans succès.

Laurent Peyrandet et son adjoint Adrien Debever ont été reçus ce mardi matin par Viviane Cagnato, directrice de cabinet de Philippe Madrelle.
Laurent Peyrandet et son adjoint Adrien Debever ont été reçus ce mardi matin par Viviane Cagnato, directrice de cabinet de Philippe Madrelle.

Laurent Peyrondet, maire Modem de Lacanau, ne décolérait pas, ce mardi midi, après une entrevue qu’il qualifie lui même de houleuse avec Viviane Cagnato, la directrice de cabinet du président du Conseil général de la Gironde, le PS Philippe Madrelle.

Laurent Peyrondet s’est rendu au siège du Conseil général, à Bordeaux, ce mardi à 11 heures, pour porter une demande d’aide financière pour les travaux de reconstruction du littoral, après que la commune a été dévastée par une succession de tempêtes lors de l’hiver 2013-2014.

Il n’a pas pu rencontrer Philippe Madrelle, qui était au Sénat. Mais il a été reçu par sa directrice de cabinet, avec qui les échanges se seraient mal passés, selon Laurent Peyrondet. Les travaux de protection du littoral vont dépasser les 3,3 millions d’euros, dont 2,5 à la charge de la commune, 840 000 euros de l’état et 108 000 euros du Conseil régional d’Aquitaine. Estimant que cela ne relève pas de sa compétence et qu’il participe déjà au plan plage via l’ONF, comme cela a été confirmé à « Sud Ouest » par le vice-président chargé de l’environnement, Alain Renard, le Conseil général ne veut pas apporter d’aide à Lacanau.

Souci, selon le maire de la commune, « ce refus n’est même pas assumé, puisque le Conseil général nous dit seulement qu’il n’a pas reçu notre première demande d’aide, envoyée dès avril 2014. Ils ne savent pas qu’il y a de gros travaux en ce moment ? Il faut avoir sa carte du PS pour obtenir une subvention ? Je ne veux pas croire que c’est une histoire politique« . Laurent Peyrondet estime que la conseillère générale et députée socialiste du Médoc, Pascale Got, « n’a pas levé le petit doigt pour Lacanau« , commune de 4000 habitants qui peine à financer la défense de son trait de côte.

Source : Sud Ouest du 28/10/14