Carnet de campagne à Lacanau

Ce lundi 26 avril 2021, j’ai été très heureux d’accueillir au centre de vaccination de Lacanau, Florent Boudié, Député et tête de liste départementale de Geneviève Darrieussecq pour les régionales, ainsi que Fabien Robert, Conseiller municipal et métropolitain de Bordeaux.

L’occasion de saluer la formidable implication des médecins, infirmières, agents municipaux et élus dans le fonctionnement d’un des premiers centres ouverts en Gironde.

Il est essentiel de poursuivre cet effort de vaccination et les élus locaux ont besoin de travailler main dans la main avec les services de l’État.

Cap 21 : les masques sont tombés !

Il serait long et peu intéressant de refaire toute l’histoire nationale de cet échec annoncé et de ce jeu de dupe que fut le rôle de Cap 21 au sein du MoDem.

Je m’en tiendrai donc au niveau local et à ma brève expérience au contact de cette structure.

En Gironde, Cap 21 fut pendant de longs mois le chantre d’une orthodoxie démocratique, volontiers donneur de leçon et friand du rôle « d’inspecteur des travaux finis » ! Malheureusement pour lui, les Régionales furent un révélateur implacable.

Le 5 février dernier, lors d’une réunion de tous les adhérents Cap 21 d’Aquitaine, Il fut décidé de ne soutenir personne et d’observer une neutralité à l’occasion des Régionales 2010. Malgré ce choix des adhérents, à trois jours du premier tour, la direction régionale d’Aquitaine (désignée et non élue) décidait de soutenir officiellement Europe Ecologie !

L’autocratie décomplexée !

A cela, s’ajoute mon vécu personnel : j’ai souhaité adhérer à ce parti à l’automne dernier (voir un article précédent), or, je me suis rendu compte à de la réunion du 05/02 que mon adhésion n’était pas effective… pire : lors d’une conversation téléphonique au siège à Paris, j’ai appris, à mots à peine couverts, que les dirigeants aquitains choisissaient eux-mêmes les personnes qu’ils décidaient ou non d’accepter comme adhérents !

La discrimination décomplexée !

C’est cependant  sans regrets que je ne serai jamais Cap 21. En effet, ayant assisté à cette réunion du 5 février, je fus consterné par le contenu…Pendant plus de deux heures, ce ne fut qu’un florilège de reproches et d’insultes à l’égard de la direction du MoDem Gironde, coupable de tous les maux et probablement aussi de la crise économique, voire même de l’assassinat de J.F.Kennedy !

Face à tant de haine, l’écologie n’est plus qu’un prétexte au défoulement d’un groupe d’aigris, amateurs de palabres stériles et donneurs de leçons (à ne pas s’appliquer à soi- même, bien sûr !).

Cap 21 est, en effet, bien éloigné du rôle d’un vrai parti politique qui fait vivre la démocratie et œuvre pour l’intérêt collectif. Il s’agit plutôt d’un groupuscule, d’une poignée de gens (moins de cent en Aquitaine) aux dérives sectaires, qui ont fait perdre du temps et de l’énergie au Mouvement Démocrate.

Enfin, les masques tombent, la direction de Cap 21 quitte le MoDem, sans doute jugé plus assez intéressant électoralement. Dans la tempête on abandonne le navire !

Cette mascarade aura fait des victimes parmi les personnes de bonne foi qui avaient, au sein du MoDem, choisi ce groupe pour défendre une écologie humaniste. Beaucoup d’entre elles sont, aujourd’hui, désabusées et dégoutées par l’action publique. Un beau gâchis !

Il sera, cependant, assez comique de suivre, dans les prochains mois, l’attitude qu’adoptera Europe Ecologie face à l’arrivée de ces champions de la course à l’échalote dont la réputation autodestructrice en aura vacciné plus d’un.

Cap 21 n’existait que grâce au MoDem et va, dorénavant, regagner peu à peu les ténèbres de l’anonymat qui était, à raison, sa place avant 2007 !

Adrien Debever

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Quelle Aventure !

jean-et-adrienUne semaine déjà, depuis la fin de cette incroyable campagne des Régionales 2010. Ces quelques jours sont bien utiles pour pouvoir prendre du recul et tenter de livrer mes sentiments sur ces 8 semaines d’une rare intensité.

Le premier sentiment qui me vient est une profonde reconnaissance pour avoir eu cette chance unique de participer de si près à la campagne de Jean Lassalle et de Forces Aquitaine.

Nous n’étions qu’un petit groupe mais entièrement investi, totalement mobilisé, complémentaire, inventif et talentueux. Nous avons tout donné aux cotés de Jean : il fallait en faire 10 fois plus que les grosses machines politiques (UMP, PS) afin de pouvoir faire jeu égal.

Je n’ai pas le souvenir d’avoir été aussi fatigué et éreinté dans ma vie (18 à 20 heures de travail et 2 à 5 heures de sommeil par jour pendant 8 semaines), ne tenant que par les décharges d’adrénaline que procurait chaque journée de campagne.

Cette campagne fut hors norme à de multiples égards et avant tout sur le plan humain. Cette formidable dynamique de groupe autour de la personnalité de Jean Lassalle. On ne pouvait rêver meilleur candidat, c’est un magnifique cadeau qu’il nous a fait.

Jean Lassalle n’avait rien à gagner et beaucoup à perdre dans ce combat régional. Il a néanmoins répondu à notre appel et il s’est dressé contre l’ordre établi.

Jean, durant cette campagne, a souvent salué le « blé en herbe » qu’il a trouvé en Gironde. Si ce n’est pas lui qui l’a semé, il est celui qui l’irrigue et lui donne la possibilité d’arriver à maturité. Je rends hommage à cet homme qui aime profondément les autres, à son intelligence brillante et à la pureté de ses convictions.

Cette campagne, c’est aussi l’histoire d’un exploit politique qui marquera l’Aquitaine et peut-être même la politique française. En effet, une liste locale qui obtient plus de deux fois et demi le score moyen national de son parti, c’est probablement du « jamais vu » !

Avec les 4% du MoDem annoncés pendant toute la campagne par les sondages, personne n’aurait misé sur la possibilité de voir Jean Lassalle et sa liste Forces Aquitaine se qualifier pour le deuxième tour (avec + de 10%) et arriver en 3ème position devant la mode Europe Ecologie !

Ainsi, l’Aquitaine maintient en vie le MoDem : c’est la lueur qui brille et qui montre le chemin pour sortir des abysses dans lesquels sont tombés François Bayrou et le Mouvement Démocrate.

Alors que notre parti paye au niveau national ses errements stratégiques et ses positionnements illisibles, en Aquitaine, nous avons poussé jusqu’au bout, et  comme jamais dans l’histoire de notre jeune parti, la logique originelle de la troisième voie et de l’indépendance. Nous avons prouvé que cela était possible, et c’est, en cela, un formidable signe d’espoir pour l’avenir.

Le dernier sentiment qui me vient est probablement le plus étonnant, surtout avec le recul de cette dernière semaine.

Je ressens, en effet, une certaine amertume malgré ce magnifique score de presque 16% réalisé au second tour… : nous n’avons pas gagné la région ! Eh oui ! au fil de cette campagne et au contact de Jean, nous y avons vraiment cru et c’était devenu notre objectif.

Cette amertume vient aussi du fait que si l’on met de coté les logiques politiques et les sondages, la victoire n’était peut-être pas si loin… Avec un entre deux tour plus long, des médias plus impartiaux et surtout une population qui, au lieu de s’abstenir par lassitude ou découragement, serait allée massivement aux urnes exprimer son désir de changement du système actuel, le décor n’aurait plus été le même.

Les aquitains sont passés à coté d’un homme unique qui pouvait changer radicalement la façon de gouverner en Aquitaine et la relation entre le Conseil Régional et le peuple. « Le peuple a les hommes politiques qu’il mérite » dit-on souvent…

Notre Démocratie est malade : le peuple a perdu son discernement en même temps que son aptitude à identifier des hommes et des femmes réellement capables de montrer le bon chemin…

Jean Lassalle, en début de campagne, annonçait : « au premier tour, nous allons faire la surprise et au second tour nous allons créer l’espoir ». Il avait raison, à la nuance près que cet espoir va prendre bien plus de temps pour se concrétiser.

Il en va maintenant de la responsabilité de nos 10 élus Forces Aquitaine au Conseil Régional qui ont 4 ans devant eux. C’est aussi la mission de tous ceux qui refusent la fatalité de notre époque. Et enfin, et surtout, il revient au peuple d’Aquitaine et de France de savoir reprendre en main sa destinée !


Adrien Debever
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« Un Lassalle volontaire au ton apaisé »

meeting-saint-medardHier soir à Saint-Médard-en-Jalles, devant une salle remplie de près de 200 sympathisants centristes, Jean Lassalle a répété son engagement pour une politique qui peut « soulever les montagnes » selon les mots de son colistier Jacques Mangon.

Le candidat Modem a déroulé son programme, sans grand effet oratoire, face à un auditoire attentif. Le Béarnais a préféré parler sur un ton apaisé du « refus de se soumettre à toutes les technocraties ».

À propos de la LGV, il a manifesté son soutien à cette infrastructure mais sans aller à l’encontre des habitants : « On ne peut pas décider des projets sans les consulter. » Il n’a pas eu peur d’aller à l’encontre de certaines idées considérées comme reçues, à l’exemple de l’opposition généralisée contre les infrastructures routières.

Pas question de renoncer à construire encore des routes comme la RN 21 ou celle qui doit relier Pau à Oloron, et « la région doit y contribuer », a-t-il assuré avant de se lancer dans sa formule préférée : « Je suis un leader, Alain Rousset est un suiveur. » Pour conclure, il a proposé son « projet pour l’avenir, capable de mobiliser la jeunesse aquitaine pour les 20 prochaines années », avec l’exposition universelle et les jeux olympiques d’hiver dans les Pyrénées, déclenchant ainsi quelques applaudissements.

Auteur : J.-P. D.

Source Sud Ouest du 16/02/10

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Les Régionales pour gagner !

jean-lassalleC’est sans doute le message le plus fort délivré samedi à Agonac (Dordogne) par Jean Lassalle.

En effet, ce fut une journée marathon en Aquitaine, prémisse de la campagne 2010. Le matin fut consacré à la Convention Départementale du MoDem du Lot-et-Garonne à Fourques-sur- Garonne et en présence de Robert Rochefort.

Puis, nous avons rallié la Dordogne, à Agonac où se tenait la Convention Départementale locale présidée par Marc Mattera. C’est une bonne partie des responsables du MoDem en Aquitaine qui convergèrent vers Agonac en fin d’après midi afin de réunir l’Union régionale.

Nous avons, à cette occasion, posé les premières pierres du futur groupe de travail sur les régionales qui devra définir les grands axes de la campagne et faire le point sur les candidatures.

La journée s’est achevée par l’arrivée de Jean Lassalle qui, en un rapide mais vibrant discours, nous fit part de deux informations :

  • Après réflexion et plusieurs rencontres, il décide de se mettre à la disposition du MoDem et de ses adhérents pour conduire la liste autonome lors des élections Régionales de mars prochain.
  • Par ailleurs, n’ayant pas pour habitude de perdre ses élections et n’étant pas adepte de la participation symbolique, il s’engage dans ce scrutin dans l’unique but de gagner et de diriger le Conseil Régional en lui insufflant sa  passion de l’Aquitaine et de ses habitants !

Un discours très simple et spontané, d’une grande honnêteté, loin de tout calcul politique et faisant fi des prévisions pseudo-scientifiques. Des paroles qui parlent au cœur et redonnent espoir dans l’avenir… « Faire de la politique différemment », c’est cela aussi !

Adrien Debever
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