Retour sur la Convention Départementale

Convention Départementale du 27 juin 2009Cette période de vacances, un peu plus calme, permet de revenir avec un peu de recul sur les derniers événements qui ont rythmé la vie du MoDem Gironde.

Après le score décevant des élections européennes, les adhérents du mouvement départemental avaient besoin de baume au cœur et de retrouver espoir dans l’avenir et en particulier dans les prochaines échéances régionales. La Convention Départementale annuelle, organisée cette année à Barsac (chez Philippe Meynard), tombait donc à pic…

C’est en effet par une belle journée ensoleillée de cette fin juin que s’est déroulé le programme chargé mais très festif de ce grand rendez-vous militant. Les 200 personnes présentes participèrent ainsi à l’AG annuelle du MoDem Gironde (rapport d’activité, présentation des comptes…), puis les Jeunes Démocrates 33 présentèrent leur bilan d’activité (lire mon discours) avant de finir la matinée par un débat avec J. Lassalle, G. Darrieussecq, Joan Taris et notre nouvel adhérant girondin : R. Rochefort, Député européen.

Après la nourriture de l’intellect, ce fut l’heure de la nourriture du corps avec l’apéro des circonscriptions puis le repas servi par les Jeunes Démocrates. Tout le monde dégusta paëlla, fromage et tarte aux pommes à de grandes tablées conviviales, dans une ambiance musicale assurée par le groupe d’Alain Geneste (5ème circonscription).

C’est donc dans la bonne humeur que l’après midi fut occupé par des ateliers de réflexion et la réunion des bureaux d’Aquitaine, avant d’être clôturé par la réunion de la FED (Fédération des Elus Démocrates) présidée par Xavier Loriaud.

Cette belle journée, dont l’organisation assurée par les Jeunes Démocrates fut l’objet de multiples éloges, permit de tourner la page des Européennes et de retrouver motivation et espoir avant de partir en vacances (bien méritées) et d’aborder la campagne régionale.

Adrien Debever

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Une fête des Boeufs Gras très MoDem !

Jeudi dernier à Bazas, la fête des Bœufs Gras fut l’occasion de constater le dynamisme, la force et la cohésion du Mouvement Démocrate en Aquitaine.

En effet, le MoDem a fait très fort en occupant largement le terrain, derrière deux de ses principaux leaders aquitains : Jean Lassalle, député des Pyrénées-Atlantiques et Geneviève Darrieussecq, maire de Mont-de-Marsan, c’est une cinquantaine des principaux élus et des responsables du mouvement girondins qui étaient présents.

Une première halte à l’heure de l’apéritif pour une conférence de presse au cercle des Travailleurs organisée par Joan Taris (Président du MoDem Gironde) et Sophie Mette (Conseillère municipale de Bazas) a donné l’occasion à  Jean Lassalle d’exprimer sa vision du monde et de la situation préoccupante en France.

Puis nous nous sommes tous retrouvés pour le grand banquet (environ 1000 personnes) autour de délicieuses pièces de bœuf et dans une ambiance très festive et conviviale dont le « formidable » Jean Lassalle fut un des animateurs…

Sur un plan plus politique, le MoDem a réaffirmé là son attachement à la ruralité girondine et s’inscrit plus que jamais comme une alternative à la veille d’échéances électorales (européennes et régionales).

Adrien DEBEVER

Coup de jeune

JoanTaris, âgé de 32 ans, est le nouveau président départemental d’un mouvement en pleine transformation

Le Modem départemental s’est donné pour président un homme de 32 ans, Joan Taris, ce qui colle bien à l’image rajeunie du mouvement de François Bayrou. Entré à 17 ans au CDS (Centre des démocrates sociaux), passé ensuite à l’UDF, cet ancien étudiant à l’IEP de Bordeaux, aujourd’hui conseiller municipal à Blanquefort et attaché parlementaire du député de Mayotte Abdoulatifou Aly, est cependant un homme politique déjà expérimenté.

Il a su réunir autour de lui un conglomérat d’anciens notables UDF et de nouveaux venus, désireux d’en finir avec l’affrontement binaire droite gauche. Ce succès le console de quelques déconvenues électorales face au duo socialiste Vincent Feltesse-Christine Bost dans son secteur géographique, il est vrai très encombré.

Une seule voix.

Par 508 voix contre 302, Joan Taris l’a nettement emporté. Mais sans écraser pour autant la liste de son challenger Bruno Asseray. Le rapport final (63 %-36 %) est grosso modo ce que l’on attendait : « Je voulais réunir plus de 30 % des voix et j’ai donc dépassé mon objectif », assure M. Asseray, qui entre donc au Conseil départemental avec 48 de ses amis face à une majorité de 82 sièges. Largement de quoi faire entendre une voix d’opposition.Mais pour Joan Taris, le rapport de force n’est plus à l’ordre du jour, si ce n’est pour préciser comme un avertissement : « L’heure est désormais au rassemblement et au dépassement des clivages. Mais je n’accepterai pas que le Modem soit parasité par d’autres voix que la parole officielle. » L’élu blanquefortais a beau être jeune, il manifeste déjà une autorité de patron. Ce qui ne sera pas inutile dans une collectivité où la libre expression entre parfois en conflit avec la stratégie de parti. Le nouveau président pense qu’il faut désormais resserrer les boulons après « une période de flou artistique qui a joué sur le climat intérieur ».

Adhérents perdus. Il faut dire que Joan Taris a déjà connu l’expérience managériale, en présidant une grosse mutuelle estudiantine comprenant 80 salariés : « Un exercice très formateur ».Dispensé d’un mandat lourd, cette liberté de manoeuvre ne l’a pas desservi dans sa prise de pouvoir, que Bruno Asseray a tenu lui-même à saluer : « C’est bien que le représentant d’une nouvelle génération nous permette de tourner la page de l’ère Cazabonne ».Pour l’admirateur de François Bayrou (« je lui reconnais avant tout son courage », dit-il), les difficultés ne vont plus tarder. Le Modem devrait présenter un candidat aux législatives partielles sur la huitième circonscription, puis à la probable municipale de Saint-Jean-d’Illac. Mais il lui faudra aussi récupérer les adhérents perdus. Car si le ton était au rassemblement hier, Bruno Asseray n’en pose pas moins la question : « Qu’est devenu le millier d’adhérents perdu en un an ? » Sur 2 075 inscrits, seulement 925 militants ont voté. C’est tout de même mieux qu’en Charente-Maritime, où l’on a enregistré seulement 30 % de votants. Le Modem est encore loin de concurrencer l’UMP et le PS.

Auteur : Hervé Mathurin

Source sudouest.com