Toute la dimension de François Bayrou…

Je vous invite à découvrir ou redécouvrir l’émission «ce soir ou jamais» de mardi dernier, présentée par Frédéric Taddaï sur France 3.

C’est un débat politico-philosophique (rare à la télé) entre François Bayrou, le philosophe Régis Debray, l’historien Jean-François Sirinelli et le politologue Olivier Duhamel.

Entre le philosophe engagé, de gauche, ancien soutien de Jean-Pierre Chevènement, et le politique agrégé des lettres classiques, s’établit un dialogue passionnant sur les valeurs, sur « l’inscription culturelle du politique ». Par ses réflexions et son questionnement, le philosophe parvenait à extraire du politique le fondement de son engagement, nous éclairant ainsi sur des éléments déterminants bien mieux qu’aucun journaliste politique jusqu’ici. Sous cet angle, la colonne vertébrale politique de François Bayrou : « l’humanisme », acquiert une épaisseur inattendue, et un contraste passionnant avec les visions Sarkozystes (bien plus terre à terre) ou socialistes.

Relancé par Jean-François Sirinelli, puis de façon plus pressante par Olivier Duhamel sur ses options futures de gouvernement et de positionnement politique, François Bayrou répond en prenant, un positionnement très gaulliste. Il évoque ses différences de valeurs avec le Président de la République, le clivage droite-gauche et l’existence d’un modèle de société « des inégalités croissantes » ces 20 dernières années.

Cette émission permet donc de mesurer toute l’envergure culturelle, intellectuelle et spirituelle de François Bayrou. Cette densité personnelle est, sans conteste, une caractéristique commune à tous les grands hommes d’Etat et qui manque cruellement à une bonne partie des leaders politiques actuels…

François Bayrou à Bordeaux

Jeudi dernier, nous avons eu le plaisir de la visite de François Bayrou en Gironde. Venu pour rencontrer les enseignants-chercheurs et visiter une PME du département (SPIE), il a fait une rapide halte dans le 5ème canton de Bordeaux.

Après une conférence de presse au Saint Aubin, en compagnie de nos deux têtes de listes pour les européennes : Robert Rochefort et Anne Laperrouze, François a rejoint les militants au Byron Bay.

Il nous a donné sa vision de la crise actuelle, malheureusement durable, et il a de nouveau appelé de ses vœux une refonte de notre société.

Robert Rochefort, en apportant son œil d’expert, nous a montré combien les mesures actuelles du gouvernement étaient insuffisantes et à trop court terme.

Ce fut donc une rencontre impromptue et brève mais très intéressante et qui augure bien de la campagne européenne.

Adrien DEBEVER

Le PS s’enfonce dans le crépuscule !

Après l’épisode burlesque et finalement pathétique des élections internes du Parti Socialiste en novembre dernier, c’est aujourd’hui la désignation des têtes de listes aux européennes qui laisse perplexe…

En effet, une fois de plus, les règlements de comptes et les calculs individuels semblent avoir prévalu.

L’exemple le plus frappant concerne la Gironde où Gilles Savary (député européen sortant) a été écarté pour des raisons bien peu légitimes. Ce n’est pas la compétence (que l’on peut reconnaître à G. Savary dans le domaine européen) ni la représentativité (la Gironde est le département le plus peuplé de la circonscription européenne du Sud-ouest) qui ont été déterminants.

Le choix est le résultat de rapports de force entre ségolènistes et la direction officielle du PS auxquels se rajoutent des coups bas entre membres du même camp (Savary dommage co-latéral de Peillon)…

Bref…de la magouille politique et un parti toujours incapable de rompre avec ses vieilles pratiques.

Gilles Savary a même déclaré dans la presse : « le PS est devenu la proie d’une bande d’apparatchiks » !

Aux militants et sympathisants d’en tirer les conséquences…

Adrien DEBEVER

J’ai de l’argent donc je suis !

Le « Bling-Bling » a pu paraitre assez folklorique et second degré mais malheureusement il n’en n’est rien et Jacques Seguela, grand ami et entremetteur du Président de la République, l’a prouvé avec une déconcertante sincérité (très rare chez ce communicant langue de bois et courtisant) :


Ce discours « droite décomplexée ou gauche caviar » est scandaleux, particulièrement dans la période actuelle. Mélange de cynisme, d’absences d’humilité et de respect mais surtout grande pauvreté de vie !

En effet, qui est le plus riche : celui qui, arrivé à 50 ans, pense que la seule réussite d’une vie est financière ou celui qui a conscience que l’essentiel de la vie est dans la connaissance, l’amour, la famille, l’amitié, la culture, l’échange… ?

 

Les Jeunes Démocrates symbole de la modernité du MoDem

MODEM. Un nouveau bureau des jeunes a été constitué pour préparer les échéances électorales

Les européennes pour se faire connaître

À écouter Ayrmeric Bersihand, nouveau président des jeunes du MoDem, Adrien Debever, son secrétaire général et Cécile Migliore, déléguée à l’IEP, on se dit que la relève du parti de François Bayrou évoque moins le centrisme que le PS d’après Épinay, quand une nuée de futurs cadres prenaient leur carte d’adhérent aux étudiants socialistes. Même désir de plaire, de casser une vieille image, « de montrer qu’on est plutôt des mecs sympas qui ne mettent pas le couteau sous la gorge pour prendre une carte », dixit Aymeric Bersihand.

Libéralisme ringard

Les oripeaux de la démocratie chrétienne ont été depuis longtemps jetés aux orties. Quant au libéralisme, qui a quand même servi de socle au centrisme depuis toujours, il est devenu franchement ringard : « Le capitalisme est un bon système pour créer des richesses mais il faut qu’il soit encadré par un système politique fort pour en limiter les excès », dit Adrien Debever, jeune chef d’entreprise de 30 ans. « Nous voulons un autre modèle de société dans lequel l’argent ne serait pas le but unique », poursuit Aymeric Bersihand.

Les jeunes du Modem vont évidemment profiter des élections européennes pour se faire connaître auprès des étudiants du campus, leur cible privilégiée : « On avait un peu laissé tomber à cause de nos élections internes mais maintenant, tout le monde est en ordre de marche et les proches de Véronique Fayet nous ont rejoints », précise Aymeric Bersihand, qui se situe dans la mouvance de Joan Taris, Fabien Robert et le précédent président des jeunes Pierre Braun, dont il loue le travail : « Il a permis à plusieurs d’entre nous d’être élus et mon objectif pour les futures régionales sera aussi d’obtenir des places éligibles à l’occasion des primaires ». Renouvelé à 80 %, le bureau des jeunes du Modem est prêt à l’action.

Auteur : H. M.

Source : Sud Ouest

Une fête des Boeufs Gras très MoDem !

Jeudi dernier à Bazas, la fête des Bœufs Gras fut l’occasion de constater le dynamisme, la force et la cohésion du Mouvement Démocrate en Aquitaine.

En effet, le MoDem a fait très fort en occupant largement le terrain, derrière deux de ses principaux leaders aquitains : Jean Lassalle, député des Pyrénées-Atlantiques et Geneviève Darrieussecq, maire de Mont-de-Marsan, c’est une cinquantaine des principaux élus et des responsables du mouvement girondins qui étaient présents.

Une première halte à l’heure de l’apéritif pour une conférence de presse au cercle des Travailleurs organisée par Joan Taris (Président du MoDem Gironde) et Sophie Mette (Conseillère municipale de Bazas) a donné l’occasion à  Jean Lassalle d’exprimer sa vision du monde et de la situation préoccupante en France.

Puis nous nous sommes tous retrouvés pour le grand banquet (environ 1000 personnes) autour de délicieuses pièces de bœuf et dans une ambiance très festive et conviviale dont le « formidable » Jean Lassalle fut un des animateurs…

Sur un plan plus politique, le MoDem a réaffirmé là son attachement à la ruralité girondine et s’inscrit plus que jamais comme une alternative à la veille d’échéances électorales (européennes et régionales).

Adrien DEBEVER

La relance, avant tout un problème de conception…

La crise financière et économique que nous vivons actuellement montre que le système capitaliste et ultra-libéral est un échec.

Ce constat doit entrainer deux réactions : à court terme, relancer au plus vite l’économie mondiale afin de limiter les conséquences sociales de la crise et, à long terme, changer le fonctionnement et les règles de l’économie mondiale afin d’établir un nouveau modèle de société.

La relance, pour être efficace, doit être coordonnée au niveau mondial mais choisie par chaque pays. Il ne faut pas confondre ces mesures d’urgence avec la volonté de créer une nouvelle société, action de plus longue haleine qui instaurera une meilleure répartition des richesses et des valeurs fondamentales différentes.

Ainsi, les plans de relance nationaux doivent être adaptés aux caractéristiques propres à chaque pays, ils doivent être importants, ciblés et d’exécution rapide.

En France, le plan de relance doit comporter une politique spécifique de soutien des investissements et plus généralement de l’offre (Ce qui vise en priorité les entreprises qui génèrent les emplois sur le sol français) mais sans pour autant négliger une aide ponctuelle aux ménages et aux citoyens les plus démunis afin d’atténuer les effets de la crise sur les plus fragiles.

Une chose est sûre : la solution ne peut être le recours massif à l’emploi publique, comme le proposent les socialistes toujours aussi archaïques, solution qui aurait pour conséquence d’alourdir durablement les finances publiques (on ne peut, en effet, concevoir de renvoyer ces nouvelles recrues une fois la crise résorbée !). Par ailleurs, cela ne crée pas de richesse, seulement des coûts de fonctionnement et constitue une relance de l’économie par la consommation et donc au profit des importations et non de l’emploi national.

Ce plan doit être ponctuel, limité dans le temps, pour ne pas augmenter structurellement le déficit déjà très important de l’Etat. C’est une des raisons qui explique que la suppression de la Taxe Professionnelle  n’est pas une bonne idée (sans oublier les problèmes de financement et de motivation pour les collectivités locales). Une hausse du SMIC serait elle aussi critiquable puisque d’effet définitif et non temporaire, de plus l’offre (de produits ou services) des entreprises françaises serait alors touchée par une baisse de compétitivité, et la consommation des ménages profiterait davantage encore aux importations. Ce type de relance serait ainsi d’effet nul, voire négatif, sur les emplois nationaux.

Enfin, pour que le plan de relance soit pertinent, il doit être important et immédiat. Or, notre gouvernement n’a fixé que 15 Milliards d’euros sur 2 ans à injecter en supplément aux investissements (le reste n’étant que des avances de trésorerie).

En 2009, c’est donc un budget supplémentaire d’environ 5 Milliards d’euros qui sera investi dans notre économie, soit 0,25% du PIB Français, contre 1% du PIB décidé en Allemagne (2% sur deux ans) et 5% du PIB aux Etats-Unis (Le plan « Obama » prévoit 800 Milliards de dollars).

Le plan de relance français, s’il va dans le bon sens, manque cruellement d’envergure : il n’est pas assez important, pas assez rapide et pas assez ciblé. Il est donc urgent d’en concevoir un second !…

Adrien DEBEVER

Election des Jeunes Démocrates de Gironde

Jeudi prochain, 12 février, a lieu l’assemblée générale des Jeunes Démocrates de Gironde. A l’ordre du jour : l’élection du nouveau président et du nouveau bureau fédéral.

Pour cette élection, je mènerai la liste Génération Orange qui soutient la candidature à la présidence d’Aymeric Bersihand.

Génération Orange représente et rassemble les Jeunes Démocrates de Gironde. On trouve, en effet, des personnes issues des différents territoires girondins, des étudiants et des jeunes actifs, des militants expérimentés et de nouveaux membres. On y trouve aussi la volonté d’impliquer un maximum de jeunes femmes.

Cette liste Génération Orange porte un projet de « terrain » avec une réelle force d’actions militantes, mais également  un projet de « fond » : elle constitue une force de propositions sur tous les grands sujets de société ou d’actualité et diffuse auprès des jeunes le programme de François Bayrou.

Génération Orange veut également faire en sorte que les Jeunes Démocrates accueillent toujours plus de jeunes qui souhaitent s’impliquer en politique et jouer, dans la vie citoyenne, un rôle actif. Ainsi, et dans la continuité de l’équipe sortante, nous pèserons dans les décisions d’investiture pour qu’un maximum de jeunes puissent être candidats ou élus. Nous avons, d’ailleurs, le soutien des élus de notre génération : Pierre Braun, Fabien Robert, Aurélien Sebton, Stéphane Pinston, entre autres….

Je vous invite à découvrir la profession de foi de Génération Orange et la composition de sa liste (Dans laquelle vous trouverez par exemple : Aymeric Bersihand, secrétaire fédéral sortant, candidat à la présidence – Adrien Debever, Trésorier du Modem 33 – Cécile Migliore et Samuel Aburto, co-responsables des Démocrates à Science-Po – Solenne Lataste, Conseillère municipale à Barsac – Axel Ravignon, membre d’association étudiante, et d’autres encore…)

Venez nombreux, jeudi 12 février à 19h à la permanence du Modem : 42 cours Saint Louis à Bordeaux, pour voter et élire la nouvelle équipe de direction des Jeunes Démocrates de Gironde !

Avec mes sincères amitiés démocrates,

Adrien DEBEVER

Face à la crise, devoir d’exemplarité du Conseil Général ?

En décembre dernier, l’Assemblée plénière du Conseil Général de la Gironde a voté le budget 2009, appelé BP (Budget Primitif).

Les grandes tendances de ce Budget 2009 consistent en une quasi stagnation des recettes de fonctionnement (+0.8% par rapport au BP de 2008) et une augmentation des dépenses de fonctionnement (+5% par rapport au BP 2008). Cela entraîne un effet « ciseaux » qui a pour effet une forte dégradation de l’épargne brute (-46.5% par rapport au BP 2008).

La conséquence majeure est un net ralentissement des investissements (-5% par rapport au BP 2008).

La majorité PS a donc opté pour une politique d’attente et de frilosité, au lieu de participer activement à la relance économique dont a pourtant cruellement besoin notre département.

Certes, la crise entraîne la baisse de certaines recettes, en particulier les droits de mutation (taxes perçues lors des ventes immobilières), mais il est malgré tout possible de dégager des moyens pour soutenir l’effort d’investissement, en réduisant par exemple d’autres dépenses de fonctionnement non indispensables.

Or, on constate non seulement une absence de volonté de réaliser des économies sur les coûts de fonctionnement non salariaux dans le budget 2009, mais ce budget fait même apparaître des augmentations qui laissent perplexe…

Ainsi, à titre d’exemples : le poste « fournitures de petit équipement » augmente de 58% par rapport au BP 2008, le poste « autres matières et fournitures » augmente de 40% par rapport au BP 2008, le poste « autres honoraires, conseils » augmente de… 70% , par rapport au BP 2008 (soit + 3,5 M€ à lui tout seul !) ou bien encore le poste « catalogues, imprimés et publications » qui augmente de 8% part rapport au BP 2008 !…

Dans une période de crise, une collectivité territoriale comme le Conseil Général ne doit-elle pas faire preuve d’exemplarité et jouer un rôle moteur dans le soutien à l’économie locale et à la relance de l’activité de notre département ?

La majorité actuellement en charge de la gestion locale, est toujours très prompte au dénigrement; elle ferait bien de commencer par balayer devant sa porte…

Adrien DEBEVER