Source : Sud Ouest du 19/04/17
Auteur/autrice : Adrien Debever
Le Journal du Médoc : « Pas de hausse du taux de fiscalité »
Un saut dans l’inconnu mais peut-être une chance historique pour la France
La situation de notre pays est particulièrement inquiétante. Nous vivons une profonde crise économique, sociale et même sociétale. Le quinquennat agonisant de François Hollande n’aura répondu à aucun des enjeux majeurs auquel la France est confrontée. 5 ans de perdu et une situation qui s’est encore aggravée. Cet échec a également plongé davantage notre vie politique dans une crise profonde de confiance avec les Français. Notre démocratie est malade et donc en danger, en particulier sous la poussée continue des extrêmes porteurs de projets dévastateurs et annonciateurs de chaos pour la France et l’Europe.
Face à un tel état des lieux, notre pays a un besoin d’alternance politique mais pas celle de l’éternel balancier droite/gauche qui sclérose et qui n’est plus audible pour les électeurs. Il faut une alternance par un large rassemblement voire une union nationale des forces de progrès, véritablement réformatrices et dépassant largement les clivages anciens.
Alain Juppé était le choix le plus rassurant pour porter une dynamique de rassemblement
Alain Juppé portait cet espoir de large rassemblement. Sa personnalité garantissait expérience, sens de l’Etat et capacité d’action et d’ouverture au-delà de sa famille politique. Autant de qualités qui, depuis des décennies, expliquent les succès obtenus, avec les centristes à ses côtés, dans le développement et le dynamisme de Bordeaux et de la Gironde.
Malheureusement, les électeurs de droite en ont décidé autrement, privant ainsi les Français de pouvoir choisir ce grand homme d’Etat pour conduire la destinée du pays les 5 prochaines années. Ainsi va la mécanique des primaires…
Le refus d’ouverture de François Fillon
François Fillon net vainqueur de la primaire de la droite, au lieu de s’appuyer sur cette base solide pour rassembler largement, s’est, de façon incompréhensible, arc-bouté sur son programme conservateur et très marqué par la rigueur. Il a ainsi refusé toutes ouvertures programmatiques en particulier en direction des centristes et de François Bayrou. Et pourtant malgré le succès de la primaire en terme de mobilisation, les 4 millions de votants ne représentent que 10% du corps électoral français…
Bien sûr, l’arrivée par la suite de « l’affaire Pénélope », même s’il ne faut être dupe de rien, a fini de rendre impossible une alliance entre François Fillon et des centristes, qui depuis des années militent pour une moralisation de notre vie publique.
Une 4ème candidature de François Bayrou en ultime recours ?
Le temps de cette curieuse campagne présidentielle avançant, l’identité du porteur des idées centristes restait à trouver. Nous sommes nombreux alors à avoir soutenue l’idée d’une candidature de François Bayrou, finalement, et depuis des années, le mieux placé pour défendre nos valeurs et nos idées. Nous étions aussi lucides sur le contexte extrêmement difficile d’une 4ème candidature au moment où les Français manifestent leur volonté de changement de génération et le peu de temps restant avant le 1er tour. Cette campagne s’annonçait périlleuse et à l’issue très incertaine mais garantissait une voix centriste dans le débat présidentiel.
François Bayrou en a décidé autrement en renonçant à son ambition personnelle et en proposant une alliance sous condition à Emmanuel Macron qu’il juge en meilleur situation pour gagner et faire triompher les idées qu’il porte depuis plus de 10 ans. C’est un acte rare en politique, preuve d’un sens aigu des responsabilités et de l’intérêt supérieur de la nation.
Le pari Macron
Au regard du contexte de cette élection, il faut reconnaitre que le ticket Macron-Bayrou est en capacité de gagner l’élection présidentielle sans le soutien de la droite et de la gauche traditionnelles. Situation déjà approchée par François Bayrou en 2007 mais probablement que la société française n’était pas encore prête à bouleverser le vieux clivage droite/gauche. Aujourd’hui, face à une situation dégradée et un danger des extrêmes bien plus prégnants, le temps est peut-être enfin venu…
Cette alliance séduisante sur le papier ne doit pas faire oublier les réserves et inquiétudes qui portent sur la personne d’Emmanuel Macron.
Son parcours professionnel et sa dépendance financière encore aujourd’hui vis-à-vis du milieu de la haute-finance, sa part de responsabilité dans le bilan économique de François Hollande, son très jeune âge pour assumer de grandes responsabilités, son relatif flou programmatique et ses derniers dérapages en s’aventurant notamment à commenter l’Histoire de France sont autant de signes qui méritent éclaircissement.
Alors soutenu et conseillé maintenant par François Bayrou, cela peut-il lui apporter expérience et profondeur programmatique ? C’est une des nombreuses inconnues qui entourent la campagne d’Emmanuel Macron et demain son éventuelle présidence.
La première attente que nous avons vis-à-vis d’Emmanuel Macron étant, bien sûr, sa capacité à respecter les engagements qu’il a pris en acceptant la main tendue de François Bayrou. Les 4 conditions préalables à l’alliance :
- Une véritable alternance qui tourne la page du quinquennat raté de François Hollande.
- Une loi de moralisation de la vie publique qui doit participer à recréer un lien de confiance avec les Français et éviter les dérapages et conflits d’intérêt futurs.
- Une politique soucieuse de protéger et d’entrainer les plus fragiles dans la dynamique d’unité et de redressement du pays.
- L’introduction d’une dose de proportionnelle aux élections législatives afin de garantir une meilleure représentativité des citoyens de toutes opinions.
J’y ajouterai la nécessité de préserver et de s’appuyer sur les collectivités locales et la démocratie locale pour construire le redressement de la France. Le formidable maillage des territoires que constitue nos communes et intercommunalités est un atout majeur que François Hollande a mis en grand danger par une politique d’étouffement financier. Des améliorations sont à faire mais par un nouveau pacte de décentralisation qui favorise les investissements de proximité et le dialogue citoyen.
L’alliance avec Emmanuel Macron est donc une prise de risque réelle mais quel autre choix avons-nous au regard de l’offre de cette élection présidentielle ?!
Si Emmanuel Macron confirme dans les semaines à venir qu’il donne toute sa place à François Bayrou, au MoDem et aux idées centristes, alors, oui je suis prêt à faire le pari Macron et à voter pour lui.
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Adrien Debever
Adjoint au Maire de Lacanau
Trésorier du MoDem Gironde
Tribune de majorité dans le magazine de l’hiver 2017
L’aménagement du carrefour de la Gaîté en débat
Vendredi soir, avait lieu à la salle des fêtes, la présentation du projet phare de la mandature, l’aménagement du carrefour de la Gaîté et la création d’un véritable centre-ville à Lacanau. Cette réunion s’est tenue en l’absence de Laurent Peyrondet, le maire, suite au décès de son père, l’ancien premier magistrat, Michel peyrondet.
Adrien Debever, adjoint aux finances, et Jérémy Boisson, conseiller délégué à la communauté de communes, qui avaient pris place à la tribune aux côtés des techniciens ont invité l’assistance à observer une minute de silence, avant d’entamer l’exposition du projet avec Annabel Casses et Pierre-Antonin Megali, associés de l’agence Desurb, spécialisée dans la programmation urbaine, et Martin Renard, de la mairie.
Halle festive et culturelle
D’un carrefour on fera une place, un vaste centre, avec la récupération de terrains. La création d’un plateau sans trottoir créera une continuité entre l’actuel pôle d’activités, le laboratoire, les commerces et le restaurant qui verrait sa terrasse étendue à côté d’un terrain de pétanque. La future halle de marché lui fera face et aura une vocation à la fois festive et culturelle. Elle sera accompagnée de la nouvelle poste et d’un commerce attractif comme le tabac presse. Un espace de jeux pour enfants, une zone de pique-nique côté médiathèque devraient compléter cet espace de vie. L’ancienne salle des fêtes privée est placée en zone réservée, mais n’a pas de destination précise en l’état.
La sécurisation se fera avec un passage en zone 30 et les places de parking seront reconfigurées. Pour que le projet puisse pleinement se réaliser, les élus espèrent pouvoir obtenir la réalisation du barreau sud de contournement et l’aménagement des deux autres carrefours, au monument aux morts et devant l’ancien Centre communal d’action sociale.
Les questions ont fusé notamment sur le stationnement. La voiture ne peut pas disparaître, un total de 160 places, sur et autour de la zone est prévu. La question du financement (3 à 4 millions d’euros avec subventions) est déjà réglée, a précisé le financier de la mairie, en point final.
Source : Sud Ouest du 30/01/17
Sud Ouest : « Lacanau Durable fait jouer la source du mécénat »
Parole de Médocain dans Sud Ouest du 28 janvier 2017

La Chambre régionale de la Cour des Comptes remarque le redressement des comptes de Lacanau depuis 2015
La presse revient sur le rapport de la Chambre régionale de la Cour des Comptes sur l’évolution des finances de la commune de Lacanau. Le Cour des comptes note la détérioration préoccupante des finances de la ville entre 2011 et 2014 avec une hausse des dépenses et une baisse des recettes (effet ciseaux) ainsi qu’une forte augmentation de l’endettement. Cela confirme donc bien notre diagnostic financier lors de notre arrivée aux responsabilités en 2014.
La Cour des comptes remarque aussi le redressement des finances de Lacanau en 2015 avec la fin de l’effet ciseaux et un début de désendettement. Amélioration qui reste fragile surtout dans une période où l’Etat réduit brutalement ses dotations aux collectivités locales. Il faut donc poursuivre nos efforts mais nous sommes sur la bonne voie et les premiers résultats de notre politique financière sont maintenant incontestables.
Très bonne année 2017 !
Très bonne année à toutes et tous !
2017 sera une année importante pour la France et les Français. Des choix essentiels devront être fait pour notre futur… souhaitons-nous clairvoyance et courage !

Le vote le plus important c’est demain !

Demain a lieu le 2ème tour de la primaire de la droite et du centre. Après le grand succès populaire du premier tour, il ne faut pas se démobiliser pour le second. Car si des électeurs peuvent considérer que l’objectif de voir battu certain(s) candidat(s) est atteint, il n’en demeure pas moins, que le choix du possible prochain Président de la République n’est pas encore fait.
Les deux candidats finalistes sont des hommes d’Etat sérieux et expérimentés, il y a néanmoins suffisamment de différences de programme pour que l’on s’y penche vraiment, que l’on se mobilise en masse dimanche et que l’on manifeste une opinion tranchée.
L’objectif réformateur de François Fillon est louable mais la méthode bien trop brutale et marqué par un libéralisme sans garde-fou.
En effet, la remise en cause profonde du système social français associée au libéralisme économique risquent d’augmenter la fracture entre la France qui réussit et celle qui décroche.
C’est aussi une stigmatisation de la fonction publique, le risque de dégrader le service public, de réduire encore l’investissement public local, de rendre plus coûteux l’accès aux prestations de santé, de nuire au pouvoir d’achat et au final à la croissance. Ce programme est donc très clivant et il sera difficile à appliquer sans blocage du pays. Avant cela, il y a la perspective de l’élection présidentielle, or c’est un programme qui ne facilitera pas le rassemblement au-delà de l’électorat de droite, à commencer par les centristes. La présidentielle n’est pas jouée, il faudra une large alliance d’alternance pour gagner face au gouvernants sortants et face à l’extrême droite.
C’est un des atouts majeurs d’Alain Juppé qui par sa personnalité et son positionnement est un formidable rassembleur capable de dépasser les clivages. Il est donc le mieux placé pour gagner la présidentielle mais également pour gouverner en s’appuyant sur une large base, condition préalable à toute volonté de réforme profonde du pays.
Le programme d’Alain Juppé est aussi ambitieux que celui de François Fillon mais plus réaliste dans ses objectifs et surtout plus efficace dans sa méthode, à la fois rapide (grâce à la prise d’ordonnances) et plus progressive.
Pour Alain Juppé, l’Etat et des collectivités locales doivent être plus impliqués en matière sociale et économique que la vision de François Fillon. Il faut réformer l’Etat, améliorer sa gestion, mais sans renoncer au modèle social français. Pas question d’abandonner la sécurité sociale ou les services publics. Il faut libérer l’économie mais en priorisant le retour à l’emploi des Français les plus exclus. Cette approche amène aussi à avoir une vision pour l’économie de demain tant en matière de développement durable que de numérique.
Au moment où l’Union Européenne est en train de prendre conscience des effets pervers de l’excès d’austérité, n’ayons pas un train de retard et réformons notre pays avec le souci de n’oublier personne en route.
Demain votez et faites voter pour Alain Juppé !




