Avec Jean Lassalle, une écologie humaniste

saint-louis-de-montferrand

Le développement durable et l’écologie sont des thématiques très prisées de tous les partis politiques. Pour certains, c’est même leur principal fond de commerce.

En réalité, ce sujet n’est la propriété de personne et doit être la préoccupation de tous.

La liste Forces Aquitaine et Jean Lassalle ont un programme qui s’inscrit profondément dans une démarche de développement durable. Il n’est pas constitué par des mesures « gadgets » à la mode, mais il est le fruit d’une réflexion en profondeur sur le fonctionnement de notre société.

Nous avons eu, entre autres, l’occasion d’illustrer ce programme lors de la venue de Jean Lassalle à Saint Louis de Montferrand, il y a une dizaine de jours.

Durement touchés par la tempête, Jean et un grand nombre de colistiers étaient venus apporter leur soutien aux sinistrés et rencontrer les associations telle que « Vivre Avec Le Fleuve », afin d’aborder les problématiques de la presqu’île d’Ambès qui sont liées aux activités humaines en inadéquation avec cet environnement à la frontière des mondes urbains et ruraux (Usines SEVESO, destruction de la zone humide augmentant les risques d’inondation,  transport du fret routier…).

Ce territoire illustre parfaitement la nécessité de concevoir le développement durable non pas comme un affrontement entre développement humain et  protection de la nature, mais comme la reconnaissance de l’interdépendance entre les deux et la nécessité de conjuguer  ces deux objectifs.

Ainsi, si Jean Lassalle devient le prochain Président du Conseil Régional d’Aquitaine, il mettra en place un développement durable sur trois axes :

  • Protection et mise en valeur des richesses naturelles de notre région : protection des paysages (surtout dans le cadre du projet LGV) et des cultures traditionnelles (viticulture, sylviculture, ostréiculture, pêche…). Avec, également, la lutte contre la pollution et les nuisances liées au mur de camion qui traversent du nord au sud notre région (autoroute de la mer, développement du ferroutage grâce au projet LGV…)
  • Développement d’une industrie et d’emplois « verts » : véritable source de création de richesses pour notre région et d’emplois pour l’avenir (formation professionnelle dans ce domaine, création d’un cluster autour de la voiture propre, et, si nécessaire, prise de participation dans le capital de sociétés pouvant développer ces activités…)
  • La promotion d’une approche sociale du développement durable à travers les relations et les conditions de travail : Création d’un label des entreprises socialement responsables (avec des critères tels que le turnover, l’importance des CDI, la formation…)  générant une mise en valeur et un soutien financier par le Conseil Régional.

A travers ces quelques exemples succincts, c’est toute la philosophie du programme de Jean Lassalle qui transparait : une volonté de voir les responsables politiques faire preuve de davantage de proximité en assumant un rôle de leader dans la mutation nécessaire de notre société. C’est aussi se tourner résolument  vers une activité humaine, non plus à court terme et individualiste, mais qui s’inscrira dans la durée avec une conception collective du rapport aux autres et à son environnement.

Voilà de quoi faire réfléchir quelques électeurs en quête de sens…

Adrien Debever
http://www.wikio.fr

Non à la plate-forme multimodale sur la presqu’île d’Ambès !

La Communauté Urbaine de Bordeaux (C.U.B.) a  exprimé le souhait d’implanter une plate-forme logistique multimodale sur la zone d’intérêt métropolitain du port d’Ambès. C’est pourtant là une zone de « champs d’expansion des crues », indispensable pour recueillir les eaux en cas d’inondation.

Ce projet d’implantation aggraverait les risques d’inondation sur ce secteur (à cause de la mise en place de remblais nécessaires à la mise hors d’eau de la plate-forme) et ne tient pas compte des risques encourus par la population de Saint Louis de Montferrand et du quartier de Sabarèges à Ambarès et La Grave.

La C.U.B. doit cesser de mépriser cette presqu’île et de la considérer comme un « no man’s land ». C’est déjà une zone qui cumule un grand nombre d’usines classées SEVESO, ce qui en fait potentiellement une bombe bien supérieure à AZF à Toulouse !…

Il est urgent de mettre sur pieds un projet alternatif qui s’appuie sur une mise en valeur du biotope de cet éco-système.

On peut avoir des projets financiers et créateurs d’emplois sans, pour autant, détruire l’environnement. Ce sont toutes les promesses qu’offre l’économie verte…

Il nous faut pour cela, des Hommes politiques, véritables moteurs du changement et non pas spectateurs du conservatisme.

Adrien DEBEVER

Envie de Démocratie

La Démocratie est un joli mot mais qui a besoin de s’incarner en réalités de terrain. Le pluralisme politique local fait partie de cette nécessité, malheureusement c’est loin d’être le cas partout…

A Ambès, nous souffrons de ce problème : 1 seule liste aux municipales, pas d’opposition et donc un vainqueur d’office.

Une des conséquences, c’est un parti en place depuis plus de 20 ans avec un très faible renouvellement de ses têtes de listes, qui voit d’un mauvais œil l’arrivée de nouvelles idées et de nouvelles personnes.

Le Modem a largement sa place, pour cela, il faut créer une émulation autour d’habitants qui souhaitent du changement et à terme présenter une liste aux prochaines municipales avec l’idée d’ouverture que propose François Bayrou et un programme qui tient compte des problématiques environnementales, géographiques et économiques de la presqu’île d’Ambès.

C’est seulement à ce moment que nous aurons enfin un vrai choix possible et une réelle Démocratie locale.

Emiliano CUPIDO

Militant Modem d’Ambès