Copenhague, l’échec des gouvernants !

copenhagueUne mobilisation médiatique et populaire rarement vue autour de la protection de notre planète et du climat. Voilà tout ce qui restera du sommet de Copenhague.

En effet, jamais un sommet international sur le climat n’avait suscité un tel intérêt mais aussi une telle attente.

Or après des mois de battage médiatique, Copenhague a finalement donné lieu à une immense déception et à un constat d’échec cuisant.

Le résultat est incontestable : aucun accord chiffré sur une baisse des émissions de CO², aucun système contraignant de contrôle, pas de réelle aide d’envergure pour les pays en voix de développement et un blocage politique évident quand il faut négocier à 193.

Les raisons de ce terrible bilan sont multiples :

  • L’échec personnel de Barack Obama qui n’a pas été à la hauteur de ce rendez-vous et de l’espoir placé en lui. Il est resté prisonnier de son Congrès.
  • La position de la Chine (et de l’Inde également) qui refuse de ralentir sa croissance malgré les risques de surchauffe.
  • L’échec de l’Europe, sans doute la plus volontariste dans le discours mais toujours incapable de peser d’une seule voix dans le débat mondial.
  • Enfin, l’échec de la gouvernance mondiale : le concept de grande négociation à 193 est techniquement impossible, cela a été fait dans un vaste capharnaüm ouvert aux quatre vents et donc aux influences extérieures multiples, en particulier aux puissants lobbys dont les intérêts peuvent être divergents (lobbys pétrolier, automobile, fonds de placement…).

Les égoïsmes ont ainsi empêché de traiter le péril collectif.

Il faut croire que le péril n’était pas assez anxiogène pour les dirigeants du monde. Quand il a été nécessaire de sauver les banques et le système financier, nos dirigeants furent, là, beaucoup plus performants. Des conséquences plus lointaines (les générations futures) et des victimes plus loin d’eux (les futurs réfugiés climatiques les concernent moins que les détenteurs d’actifs financiers) peuvent peut-être expliquer cette différence…

En attendant, cet échec est une terrible responsabilité vis-à-vis de l’Humanité et des générations futures.

On ne peut en rester là, il faut rapidement revoir la copie. Cela passe, sans doute par une autre méthodologie mondiale.

Comme pour l’économie et la finance mondiale, le besoin de structure et de Droit mondial est urgent, il faut encadrer, dans l’intérêt collectif, les libertés individuelles. C’est la base de toute Société humaine et il faut maintenant prendre conscience que nous sommes entrés dans l’ère de la Société mondiale.

Pour la protection de notre planète commune, il serait donc souhaitable de créer un organisme international, sous l’égide de l’ONU, qui devra travailler à plein temps sur les futurs accords internationaux. Par ailleurs, des leaders doivent montrer l’exemple en premier tel que le G 20, avant de passer à des accords à 193.

Devant la médiocre performance de nos dirigeants, il faut maintenir et même augmenter la pression populaire dans le monde démocratique afin que Copenhague ne soit qu’un accident de parcours dans la sauvegarde de notre environnement.

Adrien Debever
http://www.wikio.fr

Le choix de l’espoir plutôt que la culture de la peur!

Mardi dernier, Barack OBAMA est devenu le 44ème Président des Etats-Unis. Je vous invite à découvrir ou à redécouvrir son magnifique discours d’investiture.

C’est un message d’espoir et de détermination. Il incarne les valeurs d’humanisme, de solidarité, d’humilité et de tolérance. Une nouvelle énergie qui balaie les vieux schémas politiques passés…tiens c’est bizarre, cela me rappelle le message et le positionnement politique d’un homme et de son jeune parti en France…

Vous pouvez aussi télécharger le texte des extraits les plus marquants de son discours: ici

Victoire de Barack Obama

Yes, we can
Yes, we can

A la suite de l’ élection du leader du parti démocrate à la tête des Etats Unis d’Amérique, François Bayrou a réagit en estimant que « le monde respire mieux après la victoire de Barack Obama »

François Bayrou a estimé mercredi que le monde respire mieux, après la victoire de Barack Obama à l’élection présidentielle américaine. « Après le désastre des années Bush, l’élection de Barack Obama fait que le monde respire mieux.

Nous savons que le nouveau président n’aura pas une baguette magique, qu’il ne résoudra pas tous les problèmes en un jour et que dans l’ombre, de puissants intérêts ne se laisseront pas oublier. Mais au moins pouvons-nous espérer qu’une nouvelle vision, plus ouverte, plus généreuse, plus sociale, inspire la politique américaine.

Nous pouvons espérer qu’Europe et Etats-Unis, avec les autres grandes régions du monde, inventent ensemble un partenariat pour la planète. Ensemble, ils peuvent répondre à la grande question : la démocratie peut-elle gouverner le monde, au lieu de la force militaire ou de la force de l’argent ?

Cette élection représente également un message personnel à des centaines de millions d’hommes et de femmes, de garçons et de filles, à la peau noire, qui ont vécu l’expérience de la discrimination. Pour eux, ce n’est pas seulement une grande nouvelle politique, c’est une grande nouvelle humaine, un grand espoir pour leur vie. »