Les JDem 33 en première ligne lors des Cantonales !

Candidats JDem

A l’occasion des élections cantonales 2011, les Jeunes Démocrates de la Gironde prennent, une fois n’est pas coutume, un rôle des plus actifs sur le terrain.

Malgré un déroulement très confidentiel de ces campagnes locales, nous sommes aux quatre coins du Département pour soutenir les candidats du Mouvement Démocrate et faire vivre la démocratie en Gironde.

De Castelnau à Monségur, de Bordeaux à Talence et de Bègles à Floirac, nous sommes présents.

Mais c’est surtout par le nombre de nos jeunes candidats ou suppléants que nous nous distinguons.

En effet, les Jeunes Démocrates est le mouvement politique de jeunesse le mieux représenté lors de ces cantonales en Gironde. Ainsi, nous avons 2 candidats : Aurélien Sebton à Talence, Yann Chaigne à Bègles, et 1 suppléante : Magali Fronzes à Monségur.

La fédération des JDem 33 est d’ailleurs aussi la mieux représentée en interne tous départements confondus lors de ces élections.

Cela démontre, une fois de plus, que le MoDem est un parti qui fait le pari de la jeunesse et du renouvellement. S’exprime également ici la capacité de nos candidats jeunes à rassembler autour d’un large consensus, au-delà des clivages de l’âge et de parti.

C’est depuis longtemps notre philosophie aux Jeunes Démocrates : préparer une nouvelle génération de responsables politiques capable de relever les défis d’une vie publique au service de la collectivité et en harmonie avec l’action de nos aînés.

Adrien Debever

« Le match n’est pas fini »

Nouveau président girondin des jeunes MoDem, Adrien Debever est à la fois lucide et combatif.

Comment conserver l’enthousiasme militant quand tout bat de l’aile autour de vous ? C’est la question qui se pose aux jeunes démocrates, même si le Modem se porte mieux en Aquitaine qu’ailleurs. Avec une franchise et une lucidité assez rare dans le milieu politique, Adrien Debever, 31 ans, successeur d’Aymeric Bersihand à la présidence des jeunes du parti centriste girondin, reconnaît que l’objectif de son parti (faire exploser la bipolarisation de la vie politique française) s’est soldé par un échec. Lui qui n’a jamais été membre de l’UDF et a adhéré au Modem entre les deux tours de la présidentielle « parce que je n’avais jamais trouvé chaussure à mon pied », reconnaît que son parti « flotte entre les deux grandes composantes de la politique, comme cela a toujours été ».

Magali Fronzes, 28 ans, secrétaire adjointe des jeunes, elle aussi engagée sur la liste Force Aquitaine des régionales, estime avec lui « qu’il faudra du temps pour proposer une autre alternative que la gauche et la droite ».

Pour autant, tous deux considèrent que « le match n’est pas fini ». Les cantonales leur donnent une occasion de militer à nouveau : « L’absentéisme massif, notamment chez les jeunes, c’est terrible, et nous devons nous efforcer de le combattre avant tout, même avec nos homologues de l’UMP et du PS s’ils souhaitent s’associer à notre lutte », dit Adrien Debever.

Mais c’est d’abord leur spécificité que les Jeunes démocrates veulent mettre en avant. Ils entendent « tourner la page de la société de l’argent, du règne du court terme et des inégalités croissantes », valeurs qu’ils partagent avec la gauche au moment où François Bayrou aurait des velléités de se rapprocher de la majorité actuelle. Pas facile de séduire dans ces conditions une jeunesse déboussolée par le chômage : « Mais nous leur proposons une structure d’accueil pour pouvoir en débattre. »

Cible privilégiée : les jeunes ruraux après des élections régionales qui ont révélé un électorat conséquent.

Par : Hervé Mathurin

Source : Sud Ouest du 04/06/2010

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