Sud Ouest – Budget : des tensions avec l’opposition

Adrien Debever Lacanau.
Après la présentation de la création d’un fonds de dotation sur la commune (lire notre édition du 26 février), c’est le débat d’orientations budgétaires (DOB) qui a largement dominé le Conseil, jeudi soir dernier. Adrien Debever, adjoint aux finances, a tout d’abord annoncé que le budget de la commune sera présenté au Conseil début avril. Un choix de date qui est « lié au contexte d’incertitude financière » et au manque d’information de la part de l’État « en matière de dotations aux collectivités ou de fiscalité ».

La dette

L’adjoint a proposé « une philosophie budgétaire » qui se décline autour de plusieurs axes pour le futur budget 2015. Vient en première place « une politique de maîtrise de la dette » afin de la stabiliser et d’aller vers un désendettement progressif. Dette que la municipalité considère avoir héritée de l’équipe municipale précédente avec notamment « un investissement totalement surdimensionné » de 2 millions d’euros pour le pôle de l’Aiguillonne.

Vient ensuite la restructuration de la section de fonctionnement, avec la mise en place d’un système de rationalisation des achats et une modernisation des techniques de travail.

Le soutien aux associations restera « une priorité mais il ne se quantifiera pas uniquement en matière financière ». La municipalité a aussi « engagé un travail d’actualisation des bases de fiscalité afin d’offrir une plus grande justice et équité face à l’impôt ».

Après une pause fiscale en 2014, elle entend bien « faire un rattrapage du niveau de fiscalité » considérée comme « abusive » durant le mandat précédent.

Enfin, au niveau des investissements, un plan pluriannuel sera présenté pour « offrir plus de visibilité » et permettre « un lissage » dans le temps de leur réalisation.

« Aucun chiffre »

Jean-Yves Mas, conseiller d’opposition du groupe Lacanau à cœur, n’adhère pas à cette nouvelle présentation du DOB. Il estime que trois pages sur sept sont un « copié-collé d’une commune de la CUB » et qu’il n’aborde « aucun chiffre, aucun ratio, aucun budget annexe ». Et d’ajouter : « Vous ne parlez que de la dette, dont on ne connaît même pas l’annuité. »

Pour Olivier Baccialone, conseiller d’opposition socialiste, « la majorité se pose en victime, dépense à la va-vite et ne traite rien dans le fond ». Il considère que le DOB ne présente que « des concepts vagues déjà vus et sans grand intérêt » et s’interroge sur la fiscalité. Il est clair que la présentation du budget en avril sera animée.

Version papier de Sud Ouest

Source : Sud Ouest du 02/03/15

Sud Ouest : Lacanau, la Ville fait appel au mécénat

SO26Pour faire face à la baisse des dotations de l’État, la station, qui doit faire face au coût des travaux de reconstruction  des défenses du front de mer, sollicite des fonds privés.

«L’élément déclencheur, c’est la problématique érosion. En mars dernier, lorsque nous nous sommes installés avec la nouvelle équipe municipale, nous avons été tout de suite confrontés aux travaux de reconstruction des défenses du front de mer.

Les travaux de reconstruction des défenses du front de mer ont coûté plus de 3 millions d’euros.

Dans un contexte de raréfaction des finances publiques, nous n’avions pas vraiment le choix. Il fallait de toute façon réaliser le chantier pour sauver la saison et puis se donner du temps afin de réfléchir à une solution sur le plus long terme », explique Adrien Debever, adjoint aux finances et à la communication de la Ville de Lacanau.

Le fonds de dotation de Lacanau fait donc appel au financement du mécénat. La loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie a lancé cet outil. Il donne la possibilité à des collectivités, mais pas seulement, de faire appel à des fonds privés. Au 31 janvier 2015, on dénombrait, sur l’ensemble du territoire national, plus de 2 000 fonds de dotation.

Des plages au bâti

Le fonds lancé par la commune médocaine, qui a été baptisé « Lacanau durable », a pour objet « la protection et la mise en valeur du patrimoine naturel et du patrimoine bâti ». Adrien Debever de poursuivre : « Ce qui nous permet de balayer les chantiers de nos plages, mais aussi la protection de la forêt et puis tout ce qui concerne notre bâti. À titre d’exemple, au bord du lac, nous avons cette maison du Commandant qui attend urgemment un financement pour être sauvée. »

Une communication ciblée

Les « cibles » visées par Lacanau durable sont les habitants de la commune, les entreprises et les touristes. Dès le mois de mars, un tract devrait être distribué à l’attention de la population. En ce qui concerne les entrepreneurs, une soirée de levée de fonds pourrait être organisée dans le courant du mois d’avril. Enfin, dès l’été prochain, les touristes seront sensibilisés par une communication adaptée. Un site Internet ne devrait d’ailleurs pas tarder à être lancé avec son bulletin de don téléchargeable.

Une structure légère

Toujours selon l’adjoint aux finances, « les frais de fonctionnement du fonds seront peu importants ». L’outil bénéficie aussi du régime fiscal du mécénat. Ce qui veut dire que les donateurs pourront bénéficier d’avantages fiscaux non négligeables. « Lacanau durable » sera présidé par le maire, Laurent Peyronde. Adrien Debever s’occupera des finances. Olivier Arnou-Laujeac, canaulais et professionnel de la communication, fera profiter à la structure de toute son expérience.

Et Patrick Baudry, l’astronaute français, qui réside à Lacanau, sera nommé président d’honneur. Une recrue de poids pour un outil qui aura besoin d’un bon ambassadeur et de son carnet d’adresse afin d’intéresser les mécènes à Lacanau.

Version papier de Sud Ouest

Source : Sud Ouest le 26/02/15

Sud Ouest : « L’union, avec modération »

Le Modem girondin se déclare prêt à l’union avec l’UMP sur une ligne « juppéiste ».

SO17.09

«Reconstruire la France », c’est le vaste programme que s’est assigné le Modem pour son Université d’été qui se déroulera samedi et dimanche à Guidel, en Bretagne, au terme d’une semaine particulièrement chargée sur le plan politique avec le discours de politique générale de Manuel Valls, la conférence de presse de François Hollande et le retour, désormais certain, de Nicolas Sarkozy dans la vie politique active.

Un retour qui ne surprend pas les cadres girondins du Modem mais qui, pour l’élu bordelais Fabien Robert, va contribuer, dans un phénomène « Tout sauf Sarkozy », à ressouder une gauche actuellement en morceaux.

Pour le président départemental Joan Taris qui faisait hier matin sa rentrée, avec l’exécutif du Modem, le come-back de l’ancien président est presque anecdotique tant il était programmé. Et Nicolas Sarkozy ne trouve toujours pas grâce aux yeux des centristes. « Pour lui, explique Joan Taris, la fin continue de justifier les moyens et ce n’est pas notre ligne. »

Alain Juppé peut-il dès lors être le candidat des centristes ? La question peut se poser tant la main tendue par François Bayrou au maire de Bordeaux est devenue un bras tendu. « Question de circonstances, répond Joan Taris. Alain Juppé a d’abord son chemin à parcourir. » Mais il ne nie pas que le Modem est évidemment plus en phase avec Juppé qu’avec Sarkozy.

« Le Département à portée »

L’UMP en Gironde convient d’ailleurs bien au parti centriste qui refuse de se prononcer sur une quelconque préférence pour la présidence des cousins de l’UDI. Et les bayrouistes du département ne voient aucune objection à se ranger derrière l’UMP Yves d’Amécourt, « Modem-compatible » pour se lancer, en mars prochain, à la conquête du Département.

« Avec le redécoupage cantonal qui va diminuer la prime au sortant, les résultats des municipales et le vote-sanction du gouvernement, je suis persuadé que le Département est à notre portée si nous parvenons à faire l’union avec l’ensemble de l’opposition départementale. »

Joan Taris va même plus loin en pariant sur la conquête à droite du canton de Carbon-Blanc, le fief de Philippe Madrelle, fissuré lors des dernières municipales.

Si le Modem laisse sans état d’âme le leadership départemental à Yves d’Amécourt, il le revendique en revanche pour les régionales de décembre 2015 avec le député béarnais Jean Lassalle. « C’est le seul en mesure de faire basculer l’Aquitaine, a priori élargie au Limousin et au Poitou-Charentes. » L’idée est lancée, elle doit cheminer. Comme Jean Lassalle.

Source : Sud Ouest du 17/09/14

Version papier

Sud Ouest du 14 mars : « Peyrondet passe à l’action »

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Laurent Peyrondet et son équipe, béret vissé sur la tête, pour affirmer leur appartenance culturelle à la région.

À 49 ans Laurent Peyrondet est de nouveau candidat à la mairie de Lacanau, après avoir été battu de justesse en 2008. Il se présente en candidat surmotivé après six de travail comme élu dans l’opposition. Fort de cette expérience, l’enfant du pays et fils d’un ancien maire de Lacanau, Laurent Peyrondet compte pourvoir mettre à son tour toute son envie et son énergie au service des Canaulais.

Le prétendant à la mairie appuie son programme, Vivons Lacanau, « il faut rompre avec la politique au jour le jour pratiquée par le maire actuel, souligne t-il. Une seule personne ne peut plus confisquer la gestion de sa ville comme cela a été le cas ses dernières années », tient-il à souligner. Dans le programme de Laurent Peyrondet et de son équipe, la plus jeune moyenne d’âges des trois listes (47 ans), se retrouve des projets concrets et interdépendants, pour « une vraie politique de la ville » souligne t-il. Les réunions publiques de fin de campagne prévues par le candidat le samedi 15 mars à 18 h 30 (salle L’Escoure à l’Océan) et le mercredi 19 mars à 20 h 30 (salle des fêtes à la ville) seront l’occasion pour Laurent Peyrondet de revenir sur ces projets.

Source : Sud Ouest du 14/03/14

Lancement de mon premier roman : « Chroniques d’une PME en péril »

Chroniques d'une PME en périlJe viens de finir l’écriture de mon premier roman : « Chroniques d’une PME en péril ». C’est un roman politico-économique qui se déroule dans une PME produisant en France.
 
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Adrien Debever

 

Sud Ouest : « Les centristes veulent faire feu aux municipales »

Au sein du mouvement Médoc au centre, la famille centriste joue la carte du rassemblement pour les prochaines municipales.

 

«Toutes les composantes du centre en ordre de marche en vue des prochaines élections municipales en Médoc. » Hier matin, à l’occasion d’une conférence de presse initiée par Gironde au centre – une formation rassemblant l’UDI et le Modem – c’est le message qui a été lancé par un groupe constitué de 14 personnalités : des militants, élus locaux et responsables politiques girondins. Le mouvement départemental, qui a évidemment sa déclinaison sur la presqu’île avec Médoc au Centre, est copiloté par Nathalie Delattre (PR) et Joan Taris (Modem). Ce binôme cherche aujourd’hui à rassembler le plus possible, à un an d’un scrutin important, pour la famille centriste. L’objectif est très clair. Il s’agit, après les élections présidentielles et législatives, de tenter de redonner une voie qui porte à cette famille politique.

Le passé pour modèle

En introduction de la conférence de presse, Joan Taris n’a d’ailleurs pas manqué de faire un petit retour dans le passé. « Il y a une vraie tradition du centre dans le Médoc », a-t-il dit. Et le patron du Modem en Gironde de rappeler « à quel point Aymar Achille-Fould avait laissé une trace dans le Médoc ». Député UDF de la 5e circonscription, maire et conseiller général du canton de Saint-Laurent, Aymard Achille-Fould, qui avait été ministre à trois reprises, avait marqué son passage sur la presqu’île. Toutefois, outre l’héritage des nombreux chantiers engagés par l’homme politique, les centristes n’ont jamais vraiment retrouvé un leader digne de ce nom sur ce bout de territoire.

Sur le front de Pauillac

Durant la conférence presse de Médoc au centre, qui s’est déroulée au Pian, quelques premières déclarations de candidatures ont été faites. La plus marquante est celle de Florent Fatin et Coralie Abdiche. Les deux représentants du nouvel UDI et inscrits dans cette mouvance de Gironde au centre, ont annoncé leur intention de s’opposer au maire socialiste sortant Sébastien Hournau. Selon eux, « il y a besoin de changement ». Le déclencheur pour Florent Fatin : « C’est l’affaire des Sahraouis et la position prise par le maire de Pauillac. Il y en a assez d’opposer systématiquement les riches châteaux qui font du bénéfice aux habitants qui souffrent. On peut considérer que les viticulteurs représentent aussi une locomotive pour le territoire. » Les deux candidats annoncent qu’ils vont animer « Pauillac Ensemble » jusqu’aux élections municipales.

Et les autres communes

À Lacanau, le Modem Laurent Peyrondet a redit sa candidature. Elle se fera dans l’esprit de ce nouveau mouvement centriste. Il était accompagné d’Adrien Debever.

Éric Arrigoni, l’adjoint au maire Modem de Castelnau, n’a visiblement pas l’intention de repartir avec Jean-Claude Durracq, le maire PS de la commune. Ce dernier n’a pas non plus annoncé qu’il briguerait un troisième mandat. Toutefois, il y a bien de plus en plus de « distance » entre les deux hommes. À Hourtin, alors que Christophe Birot, le maire et conseiller général ne se représentera pas, sa place pourrait bien tenter une équipe menée par Michèle Soler, la déléguée du Modem sur la 5e circonscription, et Jacques Sorhaitz, conseiller municipal. Pour autant, rien n’a été décidé. Pour Évelyne Vicente, première adjointe à Moulis et membre du Modem, les choses sont très claires. Elle ne repartira qu’avec l’actuel maire de la commune, Christian Lagarde. Le même cas de figure pour le conseiller municipal Thierry Dubouilh de Soulac-sur-Mer, qui vient de rejoindre l’UDI. À l’élection municipale, il suivra Xavier Pintat, le sénateur-maire UMP de Soulac. Enfin, sur la commune du Pian, Christian Sauvage, qui a sa carte à l’UDI, est en pleine réflexion. Il pourrait bien être tenté par une liste « apolitique » opposée au maire de droite Didier Mau.

Source : Sud Ouest du 07/03/13

Aqui.fr : Avec Génération Aquitaine, les jeunes démocrates entendent bien peser sur les prochaines municipales

Alors qu’à Bordeaux les hostilités sont déjà lancées entre Vincent Feltesse et Alain Juppé, les Jeunes Démocrates du Modem ont décidé de faire valoir leur voix, au chapitre des prochaines élections municipales. « Génération Aquitaine », c’est le nom qu’ils ont choisi pour leur nouveau collectif. Une nébuleuse, lancée par les fédérations de Gironde et des Pyrénées-Atlantiques, pour réunir les talents montant du centre et présenter un maximum de jeunes candidats sur les listes du Sud-Ouest. Forts déjà d’une vingtaine de profils, ceux qui se placent dans les pas de Jean Lassalle et sa « Force Aquitaine » espèrent bien grossir et fédérer, indépendamment de tout appareil partisan.

Pas facile pour les jeunes de se tailler une part du gâteau en politique. Face au système, aux apparatchiks, aux cumulards… A 28 ans, Fabien Robert, adjoint au maire de Bordeaux, sait de quoi il parle : « être militant, ce n’est pas juste coller des affiches et distribuer des tracts, explique t-il. Quand François Hollande reporte la loi de non-cumul des mandats à 2017, il envoie un message déprimant pour la jeunesse… » Cette jeunesse, ce « blé en herbe », le Modem se ferait un devoir de lui laisser sa place. C’est tout le sens de la « pépinière » Génération Aquitaine. « Un centre de formation pour jeunes élus centristes, attachés à leur terroir aquitain, promouvant une région forte et la bonne gestion des finances publiques », décrit Adrien Debever. « Pour que les jeunes s’intéressent à la politique, il ne faut pas qu’elle soit confisquée par quelques-uns… ». Le président des JDem girondins entend bien par là faire élire un maximum des siens en 2014, pour qu’existe un réseau pérenne de jeunes élus locaux.

Toujours avec Alain Juppé sur Bordeaux

Côté mairie de Bordeaux, pas de surprises en perspective. Le centre devrait rempiler aux côtés d’Alain Juppé. « Le contexte est très clair, observe Fabien Robert, nous partageons un bilan commun salué au delà des clivages ». On reprend les mêmes et on recommence, donc, à ceci près que le soutien ne se voudra pas inconditionnel. « Les élus centristes mèneront une réflexion pour apporter des propositions nouvelles au projet municipal, révèle le jeune maire-adjoint. Nous avons une forte valeur ajoutée à apporter sur certains sujets tels que le développement local, la diversité ou l’égalité… »

Source : Aqui. fr du 24/02/13