Il faut reconquérir l’Europe…dès dimanche !

main_visuel_europeenne_bandeau__638x303Dimanche ce n’est pas que la fête des mères, cela doit aussi être la fête de l’Europe !

Notre avenir en dépend, ne laissez pas les autres en décider pour vous.

Dans la période actuelle, le réflexe de repli sur soit est compréhensible mais suicidaire, L’Europe n’est pas la cause de nos problèmes mais la solution.

Cela nécessite cependant de ne pas se satisfaire de l’Europe actuelle mais d’œuvrer pour plus d’Europe, pour mieux d’Europe. Plus de justice sociale, fiscale et économique. Une ambition retrouvée et un collectif protecteur et démocratique.

Cela commence dimanche dans les urnes en votant pour la seule liste qui porte cet idéal depuis son origine, au lendemain de la deuxième guerre mondiale.

Dimanche votons pour les candidats centristes et démocrates : Les Européens autour de Robert Rochefort et Fabien Robert dans le grand Sud-Ouest !

Adrien Debever

Quelle folie d’instrumentaliser l’Histoire au détriment de la cohésion nationale et de notre diplomatie !

La semaine dernière une poignée de députés (une cinquantaine) a voté une proposition de loi d’une élue UMP pour pénaliser la négation des génocides.

Si cette loi, votée en période de fêtes et en catimini peut sembler très générale et sans grandes conséquences, il n’en est rien.

En effet, elle ne concerne en réalité que le génocide arménien puisqu’il n’existe que deux génocides reconnus par l’Etat français : la Shoah (mais dont la négation est déjà pénalisée) et le génocide des arméniens en 1915 reconnu en 2001 (et qu’il n’est pas question de remettre en cause ici).

Confier à la justice pénale le traitement de l’Histoire est bien périlleux surtout quand ce n’est pas l’Histoire de France, elle n’en a ni la vocation ni les moyens. L’Histoire doit être jugée et analysée par les historiens !

Comme l’a indiqué François Bayrou lors de son intervention pour expliquer son vote contre le texte, pénaliser le sujet du génocide arménien c’est courir le risque de créer ou de développer des conflits au sein de la communauté nationale entre les Français d’origine arménienne et ceux d’origine turque.

Par ailleurs, cette loi ciblée contre la Turquie met en péril les relations entre la France et Turquie, pourtant vieilles de plusieurs siècles. C’est un manque de respect pour le travail diplomatique entreprit par le Quai d’Orsay et le Ministre des Affaires Etrangères avec leurs homologues Turques, en particulier au Moyen-Orient et face à la situation syrienne.

La Turquie est un pays hautement stratégique pour l’Europe et la France tant en matière géo-politique qu’économique, alors pourquoi une telle initiative et maintenant ?

Il est fort à craindre que les conséquences graves de cette loi ne soient que les résultantes de motivations électoralistes visant à s’assurer le vote de la communauté d’origine arménienne pour la présidentielle. Un nouvel exemple de la gouvernance sarkozienne qui, depuis 5 ans, œuvre à la division et à l’exacerbation des différences entre les Français, avec cette fois, le consentement de la gauche en prime !

Adrien Debever

Débat-témoignages à Science-Po Toulouse

Suite au voyage d’étude en Israël et Palestine de janvier dernier, L’UEJF a organisé, le 13 avril à 18H à Science-Po Toulouse, une conférence avec des représentants nationaux des mouvements politiques jeunes afin qu’ils témoignent de leur voyage d’étude au Proche-Orient et livrent leurs opinions sur la situation actuelle de cette région du monde.

Adrien Debever, 1er Vice-Président des Jeunes Démocrates, est intervenu et a représenté les JDem à cette occasion.

Le Moyen-Orient est en feu…la diplomatie française est grillée !

Depuis plusieurs semaines, le Moyen-Orient est en feu, cette région du monde vit des heures historiques avec un soulèvement des peuples arabes sans précédent.

Les régimes corrompus et sclérosés de nombreux pays arabes sont ainsi en train de tomber avec violence sous la pression populaire. C’est un souffle de liberté qui les porte mais surtout le poids de problèmes sociaux considérables sans espoir d’amélioration à court terme et générateurs d’inégalités toujours plus grandes et principalement au détriment d’une jeunesse numériquement majoritaire.

Comme dans toutes les révolutions, l’enthousiasme et l’espoir retrouvé sont vite entachés par la violence des affrontements, comme actuellement en Libye, et par les incertitudes de l’avenir et les risques de chaos pour ces pays.

Un facteur aggravant s’ajoute à ces risques : la situation hors norme de cette région du monde. Le Moyen-Orient est depuis toujours un lieu à part dans l’histoire de l’humanité et c’est, bien sûr, encore le cas aujourd’hui : cible des ambitions califales d’Al Qaida, principale source mondiale d’énergie fossile et creuset des trois grandes religions monothéistes.

Devant de tels événements et de tels enjeux où en sont la France et sa diplomatie ?

Elle est grillée, cuite, carbonisée !

Pourtant la diplomatie française fut longtemps une référence au Moyen-Orient, respectée par sa singularité et son efficacité, alors comment en est-on arrivé là ?

C’est le résultat de 4 années de politique étrangère menée par Nicolas Sarkozy. Des choix et des positions marqués par une vision à court terme du Moyen-Orient, principalement motivée par la conclusion de contrats commerciaux au bénéfice des multinationales (dirigées souvent par « les amis » du Président) et au détriment d’une réelle stratégie géopolitique pour le long terme.

La diplomatie sarkozienne souffre aussi probablement de carences dans la connaissance d’un monde arabe complexe et qui ne s’accommode pas de solutions simples et rapides.

Dimanche soir, nous avons donc assisté au dernier épisode de ce fiasco diplomatique qui a commencé dès 2007 et dont les principales étapes ont été les suivantes :

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Au rythme du conflit israélo-palestinien…

C’est une expérience tout à fait unique et combien enrichissante que d’avoir fait partie de cette délégation politique qui s’est rendue en voyage d’étude en Israël et Palestine !

Grâce à un programme riche, varié et équilibré entre les différents protagonistes (un grand bravo à l’UEJF pour son travail et sa recherche d’objectivité) nous avons eu accès à une vision bien plus proche de la réalité que les habituels clichés véhiculés en Europe ou les analyses simplistes que l’on nous présente souvent.

Israël

Ce pays est assez hors norme, par son histoire mais surtout par son peuple (je ne rentre pas ici dans les débats de sémantique autour de la notion de peuple juif). L’attachement à la nation d’Israël est très fort et même souvent avec une dimension spirituelle et émotionnelle majeure (religion, sionisme, rapport à la Shoah…). Par ailleurs, l’histoire  récente et le développement très rapide de ce pays explique la mentalité de pionnier, de bâtisseur et d’entrepreneur de son peuple. Il y a là des parallèles évidents avec la société américaine.

Cette spécificité se retrouve aussi dans la réussite économique du pays et en particulier dans le domaine de l’innovation et de la haute technologie (4% de croissance). Revers de la médaille, comme souvent dans ce type d’économie très libérale qui fait la part belle à la réussite individuelle, parfois fulgurante, c’est l’augmentation exponentielle des inégalités. Ainsi, une élite économique s’est fortement enrichie ces dernières années alors que, dans le même temps, une partie importante de la population s’est paupérisée (entre 20 et 25% de la population sous le seuil de pauvreté !).

Ce problème social majeur devrait en principe déterminer la vie politique israélienne, ce qui n’est pas le cas, la faute au souci sécuritaire qui passe avant tout. Finalement, le conflit a entraîné des évolutions importantes dans la classe politique et a débouché sur certaine bizarrerie de gouvernance. Ainsi, la gauche israélienne (qui fut le bâtisseur du pays jusqu’en 1977 avec des personnalités comme Ben Gourion, Golda Meir, Shimon Peres) a payé durement l’échec des négociations de paix de Camp David II en 2000 (gouvernement d’Ehud Barak). Elle connaît, depuis 10 ans, un déclin majeur. Le pouvoir a donc été exercé ces dernières années par la droite (Likoud) et le centre droit (Kadima). Depuis 2009, Benyamin Netanyahou, le leader du Likoud, est Premier ministre grâce à une alliance avec la gauche (qui est en train de se scinder en deux) contre le parti centriste arrivé en tête aux législatives ! Cette situation pour le moins curieuse entraîne une politique attentiste qui privilégie une gestion du conflit plutôt que sa résolution.

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Voyage d’étude en Israël et en Palestine

François-Xavier Pénicaud, Président national, Anthony Jouvenel, Secrétaire général et moi-même, en tant que 1er Vice-président national, sommes invités à représenter les Jeunes Démocrates lors d’un voyage d’étude et de représentation en Israël et Palestine.

L’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF) organise cette mission politique, du 27 au 31 janvier prochain, afin d’offrir aux leaders des jeunes des partis politiques français (seront également présents des représentants nationaux des Jeunes Pop et des MJS) une meilleur connaissance de la région, et un tableau le plus complet possible de la situation au Moyen-Orient.

Cette mission doit permettre ainsi à chaque organisation politique de prendre des positions fondées sur du vécu,  au plus juste des réalités du terrain et à travers  leurs  propres valeurs.

L’ UEJF met la promotion de la paix au Proche-Orient au cœur des ses préoccupations. Elle se définit comme « sioniste et pro-palestinienne » assumant son soutien clair à la légitimité de l’existence de l’Etat d’Israël et à la création d’un Etat palestinien.

C’est un programme riche et équilibré entre Israël et Palestine qui nous attend : Rencontre avec des étudiants et Présidents d’Université, avec le Maire de Jérusalem, avec l’autorité palestinienne à Ramallah, avec les ONG, visite des lieux saints, visite de Yad Vashem, d’un Kiboutz et réception chez l’ambassadeur de France…

Je vous ferai suivre ce voyage sur twitter :

Echanger pour mieux se connaître !

La semaine dernière, la Chambre de Commerce Franco-Turque de Bordeaux – Aquitaine fêtait son inauguration à la cité mondiale de Bordeaux.

L’objectif principal de cette Chambre (dont les activités ont véritablement commencé fin 2008) est de développer les relations économiques et commerciales entre les entreprises d’Aquitaine et leurs homologues turques (16ème économie du monde avec une croissance de 7,5%).

Cette démarche s’appuie sur la forte communauté d’origine turque en Gironde (17 000 personnes) et leurs entreprises (472).

Les activités de cette Chambre sont variées : œuvrer à l’installation d’un Consulat Turc à Bordeaux,  missions économiques en Turquie, accueil de chefs d’entreprise turcs en Gironde, œuvrer à la mise en place d’une ligne aérienne régulière entre Bordeaux et Istanbul, organisation de conférences-débats, communication via un site internet

La Turquie est un pays à l’histoire et la culture très riches et anciennes et ses liens avec la France remonte au 16ème siècle !

C’est également un pays-clé en matière de géo-politique pour une Union Européenne qui se veut influente et puissante.

L’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne reste un vaste débat mais il est certain que celui-ci sera d’autant plus serein et constructif que les peuples se connaîtront et leurs élites auront l’habitude d’échanger entre elles…

Voir l’article de Bordeaux Actu

Adrien Debever

Copenhague, l’échec des gouvernants !

copenhagueUne mobilisation médiatique et populaire rarement vue autour de la protection de notre planète et du climat. Voilà tout ce qui restera du sommet de Copenhague.

En effet, jamais un sommet international sur le climat n’avait suscité un tel intérêt mais aussi une telle attente.

Or après des mois de battage médiatique, Copenhague a finalement donné lieu à une immense déception et à un constat d’échec cuisant.

Le résultat est incontestable : aucun accord chiffré sur une baisse des émissions de CO², aucun système contraignant de contrôle, pas de réelle aide d’envergure pour les pays en voix de développement et un blocage politique évident quand il faut négocier à 193.

Les raisons de ce terrible bilan sont multiples :

  • L’échec personnel de Barack Obama qui n’a pas été à la hauteur de ce rendez-vous et de l’espoir placé en lui. Il est resté prisonnier de son Congrès.
  • La position de la Chine (et de l’Inde également) qui refuse de ralentir sa croissance malgré les risques de surchauffe.
  • L’échec de l’Europe, sans doute la plus volontariste dans le discours mais toujours incapable de peser d’une seule voix dans le débat mondial.
  • Enfin, l’échec de la gouvernance mondiale : le concept de grande négociation à 193 est techniquement impossible, cela a été fait dans un vaste capharnaüm ouvert aux quatre vents et donc aux influences extérieures multiples, en particulier aux puissants lobbys dont les intérêts peuvent être divergents (lobbys pétrolier, automobile, fonds de placement…).

Les égoïsmes ont ainsi empêché de traiter le péril collectif.

Il faut croire que le péril n’était pas assez anxiogène pour les dirigeants du monde. Quand il a été nécessaire de sauver les banques et le système financier, nos dirigeants furent, là, beaucoup plus performants. Des conséquences plus lointaines (les générations futures) et des victimes plus loin d’eux (les futurs réfugiés climatiques les concernent moins que les détenteurs d’actifs financiers) peuvent peut-être expliquer cette différence…

En attendant, cet échec est une terrible responsabilité vis-à-vis de l’Humanité et des générations futures.

On ne peut en rester là, il faut rapidement revoir la copie. Cela passe, sans doute par une autre méthodologie mondiale.

Comme pour l’économie et la finance mondiale, le besoin de structure et de Droit mondial est urgent, il faut encadrer, dans l’intérêt collectif, les libertés individuelles. C’est la base de toute Société humaine et il faut maintenant prendre conscience que nous sommes entrés dans l’ère de la Société mondiale.

Pour la protection de notre planète commune, il serait donc souhaitable de créer un organisme international, sous l’égide de l’ONU, qui devra travailler à plein temps sur les futurs accords internationaux. Par ailleurs, des leaders doivent montrer l’exemple en premier tel que le G 20, avant de passer à des accords à 193.

Devant la médiocre performance de nos dirigeants, il faut maintenir et même augmenter la pression populaire dans le monde démocratique afin que Copenhague ne soit qu’un accident de parcours dans la sauvegarde de notre environnement.

Adrien Debever
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La chute du Mur, déjà 20 ans !

brandendurgC’est ce type d’anniversaire, très médiatique, qui nous fait prendre conscience à quel point le temps passe vite.

Déjà 20 ans que le Mur de la honte est tombé et que la guerre froide est terminée. Le temps d’une nouvelle génération qui n’aura pas connu cette période.

Le 9 novembre 1989 : je me souviens très bien de cet événement planétaire, qui fut surtout marqué par sa soudaineté.

Cet anniversaire est aussi l’occasion d’être reconnaissant envers tous ceux qui ont œuvré, parfois au prix de leur vie, pour la fin de cette guerre. Je pense aux plus célèbres : Lech Walesa, Jean-Paul II, Mikhaïl Gorbatchev, Ronald Reagan, Helmut Kohl, mais combien d’autres restés dans l’anonymat des goulags…

En me replongeant dans l’état d’esprit du petit garçon que j’étais dans ces années 80, je constate que j’avais presque oublié ce sentiment de danger potentiel que représentait alors le bloc soviétique : c’était les « méchants » avec leurs bombes atomiques et les multitudes de chars massés derrière le rideau de fer. Sentiment d’insécurité renforcé par les séries télé et les films américains de l’époque qui illustraient de façon plus vivante nos cours d’histoire-géo.

La chute du Mur, puis celle du bloc soviétique, fut donc une révolution dans notre système de pensée et notre compréhension du monde. Ce fut aussi la naissance d’un nouveau monde : la mondialisation.

Ce monde voulait exprimer son immense besoin de liberté, une volonté toute neuve d’abattre les frontières et de permettre les échanges sans entrave. La technologie accompagna ces bouleversements avec l’internet et le téléphone portable.

C’est un monde qui accéléra à pleine vitesse, sans entrave, certes,…mais aussi sans aucune règle ni limite.

20 ans après, ce nouveau monde bâti sur les ruines du Mur est confronté à sa propre fragilité et à l’instabilité de ses fondations trop hâtivement posées.

La mondialisation a créé une Société à l’échelle planétaire qui a refusé jusqu’à aujourd’hui de se donner des règles et un Droit, sauf celui de la liberté.

Mais une Société sans règle ni Droit se retrouve en réalité soumise au règne de la loi du plus fort au prix d’inégalités de plus en plus profondes.

La Société de l’après guerre froide est aujourd’hui en « surchauffe » et surexploite son environnement. Ce qui aboutit à une terrible crise mondiale, plus structurelle que conjoncturelle.

Ce qui est maintenant urgent de construire c’est un Droit mondial, avec des règles communes pour réguler les échanges et garantir ainsi l’équité.

C’est aussi la mission prioritaire des dirigeants de notre monde actuel. Souhaitons qu’ils soient à la hauteur de leurs prédécesseurs qui surent, à force de ténacité et de courage, mettre fin à la guerre froide.

En 1989, le monde a retrouvé la liberté, en 2009, il lui faut établir l’égalité et la fraternité !…

Adrien Debever

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